Dans les alentours de dix-sept heures me voilà entrain de marcher dans la rue de Taormine.
La décoration est travaillée et colorée, c'est une rue très fleurie dans laquelle je me sens à l'aise. Les personnes semblent calmes, pas pressés à se pousser comme dans les rues de Paris... tout le monde prend le temps de profiter du paysage.
Beaucoup ont a leur bras des poches provenant de boutiques des alentours et la curiosité me pousse à entrer dans l'une d'elle.Voilà maintenant deux heures que je vais de boutiques en boutiques, m'étant pourtant promis de n'en faire « qu'une ou deux ». A mes bras, cinq poches.
Je regarde l'heure et je vois qu'il est déjà dix-neuf heures trente alors vaut-il mieux rentrer ou profiter d'un bon restaurant ? Vous l'aurez deviné, j'opte pour le restaurant. L'ambiance du restaurant est chaleureuse, des musiciens jouent pour divertir les clients pendant qu'ils mangent. Moi, j'ai pris une sfincione, une pizza traditionnelle sicilienne aux tomates et au fromage et autant dire que ça n'a absolument rien à voir avec les pizzas de France !Dans les alentours de vingt et une heure, je sors du restaurant pour regagner ma magnifique chambre d'hôtel, le ventre plein. L'air s'est rafraîchi et une brise légère et agréable vient caresser mon visage. Je marche tranquillement dans la rue, le regard fixé vers les lumières suspendues en hauteur, à tel point que s'en m'en rendre compte je me trompe de rue... je m'enfonce finalement dans une ruelle plus sombre. Je fouille dans mon sac à la recherche de mon téléphone pour regarder où je suis mais la déception se lit sur mon visage quand je m'aperçoit que je n'ai plus de batterie. Et merde, il va falloir que je me débrouille seule avec un sens de l'orientation qui laisse vraiment à désirer.
Mon instinct me fais passer par une nouvelle ruelle, sombre et vide. Putain d'instinct à la con !
J'entends finalement des gens parler au bout du chemin et soulagée, je marche en direction des voix. Ils pourront sûrement m'aider.
Je comprends pas ce qu'ils disent, ils ne parlent pas en français. J'aperçois enfin leur silhouette au loin et je décide d'accélérer le pas pour leur demander mon chemin.- Messieurs ! fis-je avec un sourire gêné. Bonsoir...
Les deux hommes se tournent vers moi et un frisson me traverse tout le corps. L'un deux paraît immense avec des tatouages partout et un regard si froid que j'hésite à faire demi tour, l'autre semble plus banal mais ce qui est sûr, c'est que j'ai pas à faire à de simples passants qui discutent. A leur pieds, un homme est allongé et recouvert de sang, je suis horrifiée mais mes jambes ne me permettent pas de partir en courant. Le tatoué cache rapidement les mallettes qu'il avait dans les mains et la mâchoire contractée, il s'approche de moi.
- Tu sais que tu n'a rien à faire ici ?
Sa voix est aussi dure que son regard, je suis pétrifiée de peur. Je m'efforce de le regarder dans les yeux pour ne pas fondre en larme devant la scène effroyable qui se déroule à ses pieds.
- Euh.. je suis désolée, je voulez pas vous déranger... je.. je m'en vais d'accord ? Bonne soirée...
Sa bouche se déforme légèrement alors qu'un sourire sadique se forme sur ses lèvres. Ça y est, j'ai rencontré le diable en personne.
L'adrénaline me monte et mes jambes m'hurlent enfin de partir, je me met à courir aussi vite que je peux, sans réfléchir à où je vais, mon but c'est d'aller le plus loin possible d'eux.
J'entends qu'un homme me suis et sans avoir le temps de réfléchir, je sens un piqûre extrêmement douloureuse au niveau de mon cou... et tout devient flou. Je ne vois plus rien, je m'écroule et là c'est le trou noir.
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Cosa Nostra
Любовные романы« Cosa Nostra », le nom qui désigne la mafia sicilienne. À sa tête ? Alessio Ignazio, l'homme le plus craint d'Italie. Aya, une jeune femme venue pour passer des vacances en Sicile, qui va se trouver au mauvais endroit au mauvais moment.