Perdu

À plaindre

Si vous parlez d'exister, mais oui j'existe... dans le cas où vous parlerez de vivre ça je dois encore penser... et penser encore. Il bien vrai que j'ai un bon emploi, que je suis marriée, ai de très beaux enfants que j'ai de très bons souvenirs et, que Je prie souvent le soir mais la raison s'éloigne de mon âme. Mes actions ne se coïncident pas avec mes pensées. Je perds la raison. Ma vie est à plaindre. Je ne voulais pas tout cacher, je voulais quelqu'un à qui parler, mais en y réfléchissant, je n'ai pas d'amis.

_Bonsoir Mme Dugazon vous semblez perdue aujourd'hui, me demanda Le directeur de la boite tout en me remettant les documents

_ Non, ne vous inquiètez pas, je vais
bien, mentai-je

Je lis rapidement les documents et les signa. Je les range et les déposa dans mon tiroir. Finie de travailler à 16h, Patrick, un ami vena me chercher comme il le fait chaque jour sur sa toyota noire teintée. Tout au long du trajet, personne ne pensa à freiner ce silence qui devient ennuyant.  Je me sentais furieuse et des questions surgissent dans ma tête pourquoi il n'a rien dit, pourquoi il n'a pas pris la peine de m'embrasser? Me carreser? Comme il s'est si bien le faire dans cette voiture. Bon bref.

***

PDV de Patrick

J'aime bien Élie. La voir seulement avec ce type me dérange grave. Je la veux à moi seul. Si douce et si belle qu'elle est. Je n'en saurais accepter cette situation. Il faut que je fasse quelque chose beaucoup plus raisonable: passé un dernier moment avec elle et fini avec toute cette histoire. Ce serait pour mon bien et aussi pour son bien.

***

Je descend la voiture sans rien dire non plus et rentrant chez moi. Mes 2 enfants adorés Jade et Samy sont venus me saluer. En rentrant dans la cuisine je vois Marc, mon mari. Je voulais lui saluer, il a refusé. Marc se leva, me regarda et me demanda une voix féroce: "qui est Patrick?"

Je recula de deux pas et lui repondit
bien tranquille: "c'est un ami."

Marc rit et prononça d'un mauvais ton: Élie, tu es vraiment une mauvaise menteuse
Et sur ce il me tourna le dos et se dirigea dans la chambre.

Les larmes coulèrent je ne savais même pas pourquoi. J'étais bien consciente de ce que je faisais pourtant... je voulais du SEXE mais Marc avait ses problèmes d'endurance c'est pour cela que j'etais allé voir ailleurs.
Marc devrait régler ces incompétences avant de me traiter de pute.

Patrick m'ignore. Marc connait la vérité, je le sens et j'en suis sur.
Pendant que je vérifiais mes mails sur mon portable. J'entendis Marc parler au téléphone avec je ne sais qui et murmura: "elle m'a dit que c'est un ami... mais je ne la crois pas. Je sais quand elle ment mais..."

Je souris, j'aime la façon dont je lui mets en doute de la vérité qui est dans sa tête.
Je souris bêtement encore en voyant le message de Patrick.
"Salut Lilie, fait ta malette, il se peut q'on passe le week end ensemble. Demain matin, je passersi de prendre à ton bureau. Je t'embrasse, Bonne nuit."

Mais pourquoi tout à coup Patrick devient si tendre. Il n'a pas besoin de se comporter en prince charmant. On est ensemble que pour le sexe. Ce "je t'embrasse" là qu'il aille se faire foutre avec. Je suis une femme marriée, il le sait. Il y a rien de plus qui puisse être entre nous.

***

Vendredi.

Je me prépare et Marc me deposa au bureau, il me demanda s'il doit venir me chercher, je lui fixa et lui fis un signe négatif de la tête.
Je descends la voiture et je vois la toyota noire vitre teinté garée de l'autre coté de la rue. Je souris, je savais que c'était Patrick qui m'attendait pour que nous puissions passer le week-end ensemble.