Érosion

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Tu me manques.

Et tout ça je ne sais pas comment te le dire.
Au milieu là, je ressens comme une sorte de vide :
Un creux.
Un creux qui, par l'érosion des larmes ruisselant mes joues, se creuse.
Il se creuse et s'enracine de jours en jours, toujours plus profond
En moi, en mon esprit si délicieux.

Tu me manques et ça, je ne te le dirai jamais assez
Que chaque minute
Je suis dans l'attente perpétuelle de ton message.
Un mot, un signe, quelque chose qui efface le mirage.
Quelque chose qui prouve que tu penses à mes jolis yeux délavés.

Alors j'aimerais que tu me le dise,
Que chaque jour, tu me l'écrive.
Ce que tu ressens, ce que tu penses
N'importe quoi, peu importe le sens.

Les minutes sont bien trop longues sans toi, je me lasse ;
Chaque jour un peu plus je rêve de revoir ton beau visage
Ton si merveilleux visage qui jamais ne s'efface
Dans ma tête ou sans toi, c'est la tempête contre l'orage.

L'aiguille parcourt l'horloge inlassablement
Les heures et les jours s'écoulent si doucement
En ton absence je ressens un vide infini dans mon corps
Ça me rends malade, c'est atroce.
Mais je n'oserais jamais te dire combien c'est fort.

Recueil de poésiesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant