Décision.

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I.

Point de vue de Brenda.

Adieu !

Adieu ! Je crois qu'en cette vie
Je ne te reverrais jamais.
Dieu passe, il t'appelle et m'oublie ;
En te perdant je sens que je t'aimais.

Pas de pleurs' pas de plainte vaine.
Je sais respecter l'avenir.
Vienne la voile qui t'emmène,
En souriant je la verrais partir.

Tu t'en vas pleine d'espérance,
Avec orgueil tu reviendras,
Mais ceux qui vont souffrir de ton absence,
Tu ne les reconnaîtras pas.

Adieu ! Tu va faire un beau rêve,
Et t'ennivrer d'un plaisir dangereux,
Sur ton chemin l'étoile se lève,
Longtemps encore éblouira les yeux.

Alfred de Musset.

《 Je ne me lasserais jamais de t'entendre le reciter ! 》

Je fis un demi tour sur moi même, Catharina, me mère était appuyé sur la porte les bras croisés. Insouciante, je m'approche d'elle et l'a serra dans mes bras.

《 Tu étais là depuis longtemps ? 》lui demandais-je amèrement. Reste forte Brenda, ne pleure pas !

《 Je suis arrivée à " tu t'en vas pleine... " 》

Pleine d'espérence 》la coupais-je d'une voix cassée. Je ressert mon étreinte sur elle, lui envoyant tout l'amour que j'ai pour elle. Elle fit de même.

《 Ce poème me fera toujours penser à Jùan... Je ne sais pas pourquoi 》

Moi aussi maman ! Sans doute car il parle d'un 《 Adieu 》 , c'est ça, et c'est d'ailleurs pour ça que je le site sans cesse.

Ça fait quatre ans que Jùan est parti. Ils disent qu'avec le temps la douleur s'estompe, ils mentent. Ma douleur moi, elle s'accentue. Et ce jour.. ce fameux jours où papa et maman ont pris la décision de le débrancher... ce jour restera à jamais gravé en moi. Il y a cinq ans, mon frère c'est fait renversé en rentrant du foot. Il a été paralysé du dos, dans un fauteuil roulant. Depuis ce jour, plus jamais je n'ai vu un sourire sur son doux visage. Je veux dire, un sourire sincère. Il en faisait oui, mais je savais ô combien ils étaient remplis de tristesse. Son état c'est aggravé, il a été emmené à l'hôpital, une semaine après, pour son bien, mes parent avaient pris cette affreuse décision de débrancher les machines qui l'aidaient à rester en vie.

Depuis ce jour aussi, plus rien à été pareil pour nous tous. Mon remède à moi à été la solitude, l'arrogance aussi ainsi que l'indifférence. Exactement, l'indifférence.

Comme un personne égoïste , je ne me soucis plus de rien. Renfermée sur moi même depuis ce jour, plus rien ne m'atteind. Ma mère ne cesse pourtant de me répéter que Jùan allait trop souffrir s' il restait ainsi. Je le sais. Je sais au fond de mon coeur qu'elle à raison. Mais moi, je refuse de l'admettre. En parlant de ma mère, son remède à elle à été de se remarier au premier venu. Oui parce que mon père a choisis comme remède de partir vivre en France. Quel lâche ! Comme s'il n'y avait eu que son monde à lui qui c'est écroulé. Je n'ai plus de contact avec lui, du moins ce n'est pas moi qui cherche après. En effet, c'est lui qui essaie de faire acte de présence en appelant une fois par mois pour savoir comment je vais.

Maman quant à elle... je crois que Carlos, inconsciemment a un impact sur elle. Je pense que c'est la personne qui l'aide le plus à vivre. Elle ne peut pas compter sur moi, je suis lunatique et je vais que très rarement vers elle. Quelque pars, je lui en veux. Mais, ailleurs, je l'a comprend..

Se serais mentir de vous dire que je n'avais plus de vie depuis sa mort, car si c'était réellement le cas, je ne serais plus là. Mais, je ne vous mentirais pas si je vous disais que, la poésie, les poèmes ont devenu ma seule passion, mon envie d'avancer. J'aime lire les poèmes des grands écrivains, ils reflètent tellement de vérité.

《 Carlos est allé chercher le courrier il y a une lettre pour toi, je pense que c'est ta réponse 》me dit elle en se détachant de moi 《 Tu viens l'ouvrir au salon ? 》en guise de réponse, j'hoche la tête et la suit jusqu'au salon. Carlos portait ses lunettes rectangulaire sur le bout de son nez, et lisait une lettre. A nous entendre, il releva ses yeux au dessus des carreaux, et nous fis un sourire plein de compation pour moi, remplis d'amour pour ma mère. Arf... Ce n'est pas que je l'aime pas, c'est simplement que... je n'en sais rien en fait, quelque chose chez lui me repousse. Étrange... Pourtant Carlos, physiquement est bien loin d'être repoussant, au contraire. Ses cheveux noirs légèrement poivre et sel marquant son âge avancé maintenant, et ses yeux gris/verts à vous faire tombé, lui donne une charme fou.

《 Holà Brenda, ça va ? 》

《 Sì. Je peux avoir le courrier ? 》répondis je avec tacte. Aujourd'hui, je suis pas d'humeur à lui parler ! Il a bien compris et d'un signe de tête m'a désigné le bar où ma lettre était. Je la prit et l'ouvrie stressée.

Mademoiselle Asnicar,

Vous êtes admise à la Fac de Littérature à Lyon (69).

Votre rentrée aura lieu le 04 septembre, à 15:30. Veulliez vous munir de ce courrier.

Directeur de Fac, Monsieur Romuald

Alors ? 》m'interompte ma mère dans mes pensées. Je la regarde et essaie d'imaginer la tristesse qu'elle va ressentir en écoutant ma réponse. Je vois déjà ses yeux remplis de larmes. Mon Dieu, je vais encore lui faire mal !

《 Je suis accepté 》bien envoyé Brenda ! Ni trop triste, ni trop démonstratif, parfais ! 《 et la rentrée est dans quatre jours 》 continuais-je.

《 Bon, eh bien dépêché toi de prévenir ton père et de préparer tes affaires 》 dit Carlos. Je lui lança un regard froid, et regarda ma mère qui me regardait aussi avec insistence. Je passa à côté d'elle et monta dans ma chambre.

Point de vue de Alejandro.

《 Pourquoi tu te dépêches comme ça ? 》

《 Ma fille arrive dans une heure, il faut que j'aille la chercher à l'aéroport ! 》 répondis je le sourire au lèvres. Je vais enfin revoir ma princesse ! Julie, à qui cela paraissait bizarre, me bloqua le passage des yeux deux bras équartés devant moi.

《 Excuse-moi, j'ai bien entendu ? 》

Trop pressé pour lui repondre, je l'embrasse au coin des lèvres et fonce dans ma voiture. 1 heure pour arrivé à l'aéroport, j'espère qu'il n'y aura pas de monde sur la route !

Mais quel fou ! Pourquoi j'ai fais ça ? Julie doit s'imaginer n'importe quoi maintenant. De plus, j'ai cru voir dans sa manière de me parler quelque fois qu'elle n'était pas insensible à mon charme argentin. Et se serait mentir que de vous dire que je n'était pas attirer par le siens. Je n'ai jamais osé remplacer Catharina. Et pourtant... J'aurais pu. Après ce qu'elle a fait, j'aurais même du. Mais que voulez vous, quand on aime une personne, il est difficile de la remplacer peut importe ce qu'elle vous à fait subir.

Enfin arrivé, j'attends Brenda dans le hall. J'ai si hâte de la voir et de lui dire enfin toute la vérité.

Note de l'auteur : Salut les filles, alors comment vous avez trouvé se premier chapitre ? Court ? Je sais. Malheureusement, ils seront tous court, j'écris sur ma tablette c'est un peu compliqué. Je ne serais pas contre avoir vos avis, afin de m'aidez pour la suite ! :)

Xoxo !

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⏰ Dernière mise à jour : May 14, 2018 ⏰

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Ne me laisse pas. (professeur-élève)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant