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Guanheng s'était installé depuis quelques mois dans son appartement sur Paris a l'avant dernier étage en face de la Tour Eiffel. Il mettait le prix, marchait dans des rues salles, moches et sans une once de beauté à ses yeux, montait des escaliers interminables, mais ça en valait le coup, pour la vue qu'il avait, il donnerait tout.

Pas comme s'il n'avait pas les moyen de toute façon. Il en était pourvu, de loin même et contrairement à ce que certain pouvait penser, il ne les avait pas hérité, mais mérité.

A vingt-huit ans, décrit parfois comme un jeune prodige par la presse, le chinois était un architecte à grande renommée pour avoir notamment construit de grande et belles maison de célébrités, mais peut-être aussi, même s'il ne l'osait se l'avouer grâce à la beauté sa personne.

Il était beau, mais en plus de détenir cette qualité il en possédait bien d'autre, les citer n'était pas réellement nécessaire dites-vous juste qu'elles faisaient de lui une personne aimée du public, populaire. Voilà tout.

Pour revenir à cette histoire de mérite, il n'avait pas hérité, définitivement pas. Il avait été élevé par ses grands-parents, adoptifs, en Chine dans une ferme à la campagne, à travailler au bétail jusqu'à ses dix-huit ans.

Ce n'était évidemment pas eu, qui s'étaient déjà battu pour payer ses études qui lui payaient son appartement à quelques millier d'euros chaque mois.

Appartement qu'il trouvait toujours incroyablement cher. Beau, ou pas. Paris ou pas, Tour Eiffel ou pas.

Mais reprenons. Guanheng vivait dans son appartement à Paris depuis un petit moment, et tout allait bien dans sa vie.

Mais il ne se passait rien. Oui oui, une petite crise existentielle du genre : « ma vie et parfaite mais je m'ennuie » vous me direz... et c'est aussi ce qu'avait pensé Jeno, son meilleur ami. Il lui avait d'abord rit au nez. A première vue, il avait tous, mais Jeno s'était après sentit triste quand le chinois lui avait dit ceci :

- Jeno, je n'ai personne à qui tenir, je me sens seul, je sais, je sais, je suis "riche", je suis "populaire". Mais je donnerai tout pour avoir une famille. Comme la tienne avec Jisung. Tu es heureux et pourtant tu as tout juste les moyens pour vivre. C'est ça que je veux.

Le coréen était resté bouche bée, tapant l'épaule de l'autre affectueusement, et Guanheng avait changé rapidement de sujet, n'affectionnant pas trop s'étaler sur ses sentiments.

C'était cliché, le gars qui a tout, sauf ce qu'il veut.

Mais ça n'avait jamais semblé plus vrai dans la vie du Chinois.

Et puis une idée avait fait "pop", dans sa tête.

Il avait toujours vu Jisung et Jeno ensemble, et il avait toujours été heureux.

Quand Jisung était tombé enceinte il avait été heureux pour eux, mais depuis l'arrivée de leur fils il les jalousait au plus profond de lui, il n'était plus heureux, cela touchait l'apothéose !

Un fils, ou une fille, il lui fallait un enfant.

I am you | X.DJ x H.GHOù les histoires vivent. Découvrez maintenant