Le Cap 🌾

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...
Je ne savais pas qui était dans cette voiture. Je m'avançais alors, méfiante.
Il descendit de la voiture et se tint debout près d'elle. Je m'arrêtais alors tellement j'étais choqué.
- Quittez au soleil Princess.
- Hum...
- Svp!
Je n'avais pas trop le choix, le soleil de 13h frappait sur ma tête.
Je me rapprochais alors.
- Que voulez vous...
- Je sais que je vous agace mais je ne peux pas faire autrement, j'ai besoin de vous voir en tête
à tête... svp
- Sinon  tu me lâcheras pas je suppose?!
- Certainement pas...
- Okay. Samedi 10h à la station, 1h pas plus.
- Merci demoiselle! Et il s'en alla.
Le lendemain, je n'eus d'autre choix que de le rencontre alors je le vis et on échangea, il m'avait occupé durant ces longues semaines, et au final elles me parurent moins longues. Malheureusement Bae avait remarqué que j'étais distraite, comme l'adage le dit si bien, on ne peut suivre deux lièvres à la fois assurément le plus proche attirera le plus notre attention.
Alors par loyauté j'avais décidé de disparaître et de bloquer Delors après lui avoir expliqué que je n'aspirais pas à être sienne et que je le trouvais trop mûr pour moi et j'en avais finit.
Bae devait rentrer dans une semaine, mais je ressentais le besoin de le sentir. Je ne tenais plus, mes hormones me troublaient, en plus j'avais refoulé mon passe temps. Cette semaine n'était pas la mienne, il était quasiment là mais j'avais l'impression que la semaine ne terminait pas... jeudi j'avais donc décidé de rentrer plus tôt.
J'avais fermé mon bureau et j'avais laissé Dove.
- Dove ? Je rentre. J'ai pas de rdv demain... et je me sens mal...
- Apprends à te défaire de lui... tu t'attaches trop, c'est la passion ton genre là. Grandis un p.
- Hummm. Je pars. Et je la snobais.
Mais elle avait raison, j'avais pris Dielh pour acquis et il gerait mes humeurs, je devais faire un travail sur moi pour apprendre à me défaire de lui.
Je sortais alors, j'avais décidé d'aller au cap chez Boubou. Je voulais me rafraichir, prendre un verre et passer la nuit là.
Je roulais alors sans conscience de quoi que ce soit...

Arrivée devant la villa de Boubou, je fis une pause et j'aspirais un grand coup de sanglot, la tête sur le volant, puis j'allais dans le bureau de Boubou pour le prévenir que j'étais là.
- Boubou??? Je criais dans le couloir.
- Boubou ???? Il me répondit depuis le bureau.
- Je suis maaaaaaal....
Il se leva alors me fit un gros câlin. Et je fondis en larmes
- Je sais. Je vais te changer les idées.
- Non je veux juste un verre et aller marcher sur la plage.
- D'accord. Je suis dispo pour toi alors.
- Okay. Et je laissais mes affaires.
J'allais à la plage et je marchai...

La vue de l'eau apaisait mon esprit... alors je restais là et je regardais à l'horizon.
La brise transporta soudain une odeur à mes narines...
sauvage ! Je pensais.
-  Comme une vague qui rature dans l'eau le reflet du soleil...
-...mon coeur navigue vers d'autres horizon.
Et je me retournais.
Choquée mais agréablement surprise je fis. Il était là.
- Tu étais encore toute jeune quand ce livre parut...
- tu me poursuis ma parole!!!
- Le destin me pousse vers toi...
- mais oui! Et je me retournais pour prendre une douche d'air frais et d'éclaboussures de petite goutte d'eau.
Et nous parlions.
Boubou avait remarqué et nous regardait de la terrasse, il avait beaucoup à faire alors il me laissa avec cet homme qui ne me laissait pas complètement indifférente.
On avait pas vu la nuit tomber, alors nous allions à l'intérieur.
On avait pris une table et Boubou vint nous apporter un rosé. Il ne buvait pas. Moi non plus d'ailleurs, sinon occasionnellement.
- Mr NGAYERO!
- Mr Ben...
- Tu le connais ? Je demandais...
- Oui... ils me répondirent en symbiose.
Il nous servi vite fait et s'en alla...
Le dos tourné :
- Prenez soin d'elle Mr.
Venus, tu prendras la clé de la 9 ai comptoir avc Glwadis.
- Okay.
Et je me servais. Il me parlait de lui cette fois ci.
J'enchaînais les verres et j'entrais en état d'ivresse. Je riais beaucoup et j'entendais peu...
1h...2h...3h, je ne tenais plus en place... Boubou m'avait oublié.
- On doit y aller. Tu n'es plus en état.
J'éclatais de rire.
- À qui tu le dis... je... pas tkt
Il riait... c'est tout ce dont je m'étais souvenu jusqu'à ce matin à 7h.
Mon téléphone sonna...
J'avais mal, j'étais mal, ma bouche, ma tête... et ce téléphone qui fait du bruit... et je me retournais pour l'arrêter et le mettre en sourdine.
- Plus jamais de vin ma filleJe me disais...
Je m'assis alors. J'étais nue. Dans la pénombre, le soleil qui faisait luire des rayons à travers les rideaux, les yeux entrouvert...
Je me recouchais, je n'arrivais pas à me mettre debout, je voulais juste 2min alors je m'allongeais, me tremoussais et !! Une main, une tête!
Je paniquais alors, je me levais alors, troublée, qu'est ce que c'était? Je tombais à la renverse, je tombais littéralement, brusquement...
- Aaarrgh...
- Humm, et il leva la tête essayant de localiser le bruit...
- Qui???qq???quii qui? Qui est là ????
Je me tenais la poitrine et me couvrait le jardin de ma main.
Je me mise à pleurer suppliant cette personne de décliner son identité...
Je me levais alors en sursaut et j'ouvris le rideau bruyamment.
Je me couvris avec et une main sur la bouche...
- Non! Non  non non!
- Hummm, qu'est-ce qu'il ya??? Je ne suis plus si jeune, je ne peux pas me réveiller de cette manière...
il se tourna vers moi, le soleil dans les yeux, l'air inquiet.
- Comment ?? Pourquoi ???
- Tu??
Il était perplexe, confus. Il s'assit alors et me fixait, je devenais folle
- Pourquoi tu t'agites ?
Je tombais alors sur mes genoux.
- Stp, va t'en!!!
Il culpabilisait...
- Okay.
Il se leva comme un ado, prit ses vêtements et partit sans rien en rajouter.
Je restais alors choquée et triste. Je n'en revenais pas et je ne m'en souvenais pas, je n'avais que mes yeux pour pleurer,Dielh, je pensais à Dielh, et...
Soudain quelqu'un frappa à la porte,
J'allais sortir de mes gongs si il osait...
- C QUI??
- BOUBOU ? TA BELLE-MÈRE T'APPELLE OH, ELLE DIT DE RENTRER. ET TU DOIS ALLER AU BOULOT, VIENS!!! Boubou me disait de derrière la porte.
- Je descends boo.
Deux minutes plus tôt, il m'aurait maudit.
J'étais déçu de moi, comment ça avait pu se produire, comment?
... je me débrouillais alors tant bien que mal à reprendre mes esprits de peur que Boo se doute de quelque chose.
Je descendais l'expression indifférente.
- Bonjour Bou.
- Coucou mon coeur. Tu as passé une bonne nuit?
- La pire de toute! je pensais. Et je hocha ma tête de haut en  bas.
- Okay. Hier Maa a appelé, elle a déjà réglé ta chambre. Elle t'attend. Mais il est déjà tard. Le temps d'arriver tu seras late.
- tkt je gère. Merci encore.
Et je me retournais...
- Boo? Ça va pas ?
- Si si tkt...
Et je m'en allais...
Ce jour je n'étais pas allé au boulot et j'avais fermé mes portables pour la journée.

ma fiction dans la peau de Bae.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant