The Fate of Negara

The Fate of Negara : Arc 1

Arc 1 : Les Soleils se lèvent.

Chapitre 1 :  Au cur du Grand Juge constellé.

«  Négara Tu Dois Stopper cette mascarade. Toi seul peut y arriver. Tu dois le faire. Pour nous, Pour Eux. Et pour tous. Fait-le ! »

« - Ah ! Misère ! encore un de ces cauchemars ... Foutue nuit. J'en peux plus, j'ai besoin de dormir bon sang ! Pourquoi ce vieux me vient en rêves chaque nuit ? Avec sa barbe grisâtre, son espèce de bague  Qu'est-ce qu'il me veut ? Je ne vois même plus la Lune dans le ciel. Il est tard, je vais aller retourner dormir. Pas le temps de penser à ça. » Se révolta Négara.

Déjà qu'il peinait à trouver le sommeil, voilà que d'aventure un vieil homme le visitait en rêve, depuis quelques temps. Quelle plaie, l'insomnie frappait chaque nuit plus fort, et la tristesse mêlée à de la solitude rendaient les nuits du garçon dépourvues de repos. Pour s'endormir, la paix lui était nécessaire, mais à quel prix ? Souvent, il s'obligeait à regarder une petite flaque d'eau déposée par le ciel sur le devant de son sommier de paille, et à essayer de comprendre qui il était vraiment. Était-ce ce visage, ce physique, qui représentaient sa personne ? Ou son âme, dépravée par les années, si vide qu'elle ne pouvait colmater les supplices du corps ? Ces cheveux ébènes, ces yeux violets, Lui appartenaient-ils, à lui, où à celui qu'il ne veut pas être ? Deux âmes, un corps, un but. Mais à cette heure nocturne, le temps était venu au garçon de s'endormir, surpassant l'insomnie dune force mentale puissante, acquise au cours d'une vie avec trop peu d'amour, et nourrie d'un peu trop de haine.

Les oiseaux endémiques de Valmark, les Skrylaks, chantaient et se délectaient du silence offert par la nuit, et, au coeur de la rue du grand juge, à Bryakon, où dormait le garçon, donnaient le ton comme pour le soutenir. Mais les oreilles attentives du garçon aux cheveux d'ébène préféraient écouter ce son délicat plutôt que rejoindre Morphée. Ils se noyaient dans des réflexions et des interrogations profondes sur sa vie et celle de ses pairs. Il parlait à une basse voix haute, les yeux rivés vers un ciel violet, constellé d'étoiles et des astres, des désastres, qui se produisaient à chaque seconde, chaque parsec, par temps secs, ou par des temps où les joues des hommes se voyaient recouvertes d'une pluie salée. Il ruminait : " Est-ce que Tilda dort bien ? Sans doute, oui. Et Dayan, comment avance la réparation de la charpente de madame Folz ? Il est tellement occupé à aider les victimes de la guerre " Négara continuait de regarder ce ciel mauve que ses yeux refusaient de quitter. un sourire de ceux que l'on présente poliment à des funérailles traversaient ces joues blanches et craquelées, le poing serré. Il reprit : Est-ce que  Père va bien ? Est-il a moins vivant ? Oh  Je m'embrouille l'esprit. Il m'a abandonné à la naissance, pourquoi je m'en soucierais ? Cette guerre me retourne l'esprit, dit-il, dédaigneux. Depuis quand dure-t-elle, déjà ? 4 ans ? 5 ans ? Selon le Petit Bryakonnais, l'armée Valmarkienne prendra bientôt le dessus sur Dérisia. Mais ce papier doit être surveillé par le gouvernement du seigneur Ravarik. il n'est pas réputé pour sa démocratie, mais selon Dayan, il est très juste et proche du peuple. Mais à quel point ? Pourquoi je suis ici, dans cette ruelle décrépie, allongé sur une paillasse à côté des poubelles ? M'enfin  je parle tout seul, mais j'ai l'impression que quelqu'un m'écoute, mais pas autour de moi  Dit-il en se retournant sur lui même, avant de crier " AH !". Je dois ménager mon épaule droite, cette luxure me fait mal. Il jeta un oeil à la sus dite, avant de fermer ses yeux, pour voyager vers un monde plus radieux.

Le vide  Le néant  L'espace  Tout s'entremêlaient dans cet esprit fécond. Mais dans son sommeil le plus profond, le plus absent, des tourments jaillissaient. Des bruits  Des pas, des éclairs surpuissants, du sang  tellement de sang  des morts, de la haine, de l'opposition, un chapeau, le soleil, les soleils, un hurlement, fort, vorace, haineux, AAAAAAH !