concours

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pour une fois ce n'est pas un concors de dessins mais d'écriture, comme je n'ai pas trouvé de nom pour cette nouvelles je ne l'ai pas mis dans un livre à part 

donc The-Night-Wolf voici l'os :

Yuki est une jeune fille triste, son corps la dégoute, elle se coupe, se blesse, pense à la mort. Dans sa désolation elle ne prend plus soin d'elle, ses cheveux cassent comme de la paille sèche en été, de sa peau se décollent des petites bouloches de saletés. La peau de la jeune fille blanchit de plus en plus, ses os apparaissent sous ses vêtements. Ses larmes salées brulent ses joues avant de se mélanger aux tâches de sang ornant le sol. Tous les soirs elle se fait du mal, espérant un jour en finir avec cette terrible vie, espérant rejoindre ses amis perdus. Mais comme tous les soirs elle manque de courage et ne parvient pas à se donner la mort. Sans qu'elle ne le sache, une silhouette l'observe silencieusement par la fenêtre. La jeune fille se lève lentement, voulant reposer sa lame à sa place, mais sans le vouloir, elle glissa sur une des petites flaques au sol, avant de finir au sol, elle se débarrassa de son outil de torture. Elle était allongée au sol, impuissante, elle ferma les yeux n'ayant pas la force de se relever. L'individu derrière la vitre resta l'observer jusqu'à l'aurore. Quelques instants après son départ les rayons de soleil éveillèrent la jeune fille.
Elle ouvrit les yeux, et se souleva à bout de force. En silence elle descendit l'escalier, évitant de réveiller sa famille. Yuki remonta avec une serpillère afin de faire disparaitre les taches du sol. Une fois le sol propre, du moins en aspect, elle enfila son pull rouge, et partit dans la salle de bain.Elle fixa son reflet durant une dizaine de minutes, puis dissimula ses cernes et son teint pâle sous une fine couche de maquillage. Elle passa une triste journée comme à son habitude. Fuir les regards, subir les moqueries, pleurer dans son coin, s'échapper avant qu'ils ne découvrent ce qu'elle fait à son corps. La soirée commençait et la nuit fraiche était tombée lorsque sa mère envoya Yuki faire des courses dans la superette du quartier. Les nuages arrivaient en même temps que la jeune fille, rapidement les gouttes de pluie dégringolaient. Yuki continuait d'avancer tristement, au coin d'une ruelle elle se fit attirer, elle reconnut certaines des personnes qui se moquaient d'elle. Ils essayèrent d'arracher la petite sacoche qu'elle gardait toujours avec elle. Elle se débattait du mieux qu'elle le pouvait, mais ses forces la quittaient rapidement, elle tomba au sol et des larmes silencieuses se mêlèrent à la fine pluie. Les cheveux blonds de la jeune femme trempaient dans de la boue et changeaient de couleur. Ses assaillants en profitèrent pour lui arracher sa pochette à laquelle elle s'agrippait fortement. D'un coup de pied, donné par l'une des personnes autour d'elle, elle roula sur le côté, ses yeux se fermèrent et son souffle se faisait court.Cette terrible scène suffit pour que la mystérieuse silhouette réagisse. Il s'attaqua au petit groupe et repartit avec le corps inconscient de la jeune fille. Le lendemain l'annonce passa partout dans la ville, cinq jeunes gens ont été retrouvés mort et une jeune fille est à ce jour portée disparue. Les jours passèrent et Yuki ne se réveillait pas, l'individu l'ayant ramené chez lui passait ses journées à l'observer. Il restait difficilement sur une chaise, se retenant de se jeter sur la pauvre fille inconsciente, mais il le devait pourtant. Yuki ouvrit lentement les yeux, elle se mit sur les coudes pour se lever légèrement. Son regard fit le tour de la pièce, se demandant où elle pouvait être, ses yeux s'arrêtèrent sur un visage qui souriant, souriant de manière étrange. La jeune fille eut un mouvement de recule mais le mur l'empêcha de partir plus loin que là où elle se trouvait. L'homme en face d'elle s'approcha et sourit encore plus qu'avant, un sourire terrifiant et sadique. 

 - Ton visage est si beau quand tu as peur. 

 Yuki se leva en vitesse et couru vers la porte mais celle-ci était fermée à clef. Une ombre se matérialisa à ses côtés et devient l'homme qui lui avait fait peur. Il attrapa l'un des bras de la jeune fille, le leva et glissa sa main dessus. Il passa son second bras sous le bassin de sa proie, elle était désormais bloquée contre la porte.

 - Vois-tu Yuki, tu es désormais à moi. Chaque parcelle de ton corps m'appartient. Ton visage pâle, tes cris, tes larmes... Et même ton sang. Il souffla la fin de sa phrase dans l'oreille de la jeune fille avant de se pencher sur son cou. 

Une douleur intense se rependit dans le corps de la jeune fille, elle ferma les yeux et serra les dents espérant que la violente douleur disparaisse.

 - La douleur qui déforme ton visage te rend encore plus irrésistible très chère.
 La porte derrière eux trembla, des coups se firent entendre.
 - Maître Lucius, la fille s'est-elle réveillée ? 

 ...

La seconde tanière d'une bouréeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant