Chapitre 1 : Le retour

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8 ans plus tard

La sonnerie de mon téléphone me réveilla, me tirant de mon rêve si lointain. J'ouvrais difficilement mes yeux qui avaient du mal à rester ouverts.
Je tournais la tête vers ma table de nuit, là où est posé mon réveil. Celui-ci affichait 3h20 du matin. Je pris mon portable et décrochai :

- Allô...

- Allô Sakura, c'est moi ! dit une voix féminine.

- Temari... dis-je en étouffant un baillement.

- Excuse-moi de te réveiller à une heure pareille.

- Ne t'en fait pas ce n'est pas grave, qu'ya t'il ?

- Nous avons besoin de toi au bloc, le boss a réclamé ta présence.

- Entendu, j'arrive au plus vite.

Je raccrochais et sortis de ma couette, je marchai lentement vers la salle de bains. J'ouvrai le robinet d'eau chaude, trempa mon gant de toilette et me débarbouillai le visage. Cela me réveilla d'un coup. Je m'essuyais à l'aide de ma serviette. Je pris rapidement mes affaires dans mon armoire et me vêtis. Je sortis de mon logement en enfilant un long manteau chaud, mon sac sur mon épaule gauche avec mon portable dedans. Je descendis l'escalier et quittais l'immeuble. Je me rendis à ma voiture en tremblotant. Il faisait très froid dehors. J'allumais ma voiture et mis directement le chauffage afin qu'il fasse meilleur. Je démarrais en quittant le parking, et pris la route de l'hôpital qui était au moins une quinzaine de minutes de chez moi.

À peine arrivée derrière l'hôpital, je sortais de ma voiture et la fermais à l'aide de ma clé. Je courais comme une folle à l'intérieur jusqu'à mon casier ou j'enfilais ma blouse blanche, m'attachais les cheveux et mis un masque chirurgical. Je me rendais vers le bloc opératoire.
J'entrai dans la salle d'opération, mes collègues étaient tous là, j'étais là dernière.

- Ah Sakura tu es là, on t'attendait ! dit Temari

Temari est l'une de mes collègues chirurgienne et également ma meilleure amie. Elle a vingt six ans, à les cheveux blonds attachés en deux grosses couettes et les yeux verts. Bien que nous ayons une différence d'âge de deux ans et des personnalités complètement opposées, nous nous sommes très bien entendues la première fois que l'on s'est rencontrées, quand je suis entrée à l'hôpital comme interne.

- J'ai fais aussi vite que possible, dis-je à moitié essoufflée.

- Je suis tellement désolée de t'avoir fait venir exprès, s'excusa Temari.

- Ne t'excuse pas ce n'est rien, dites moi plutôt quelle est l'urgence.

- Un homme de cinquante deux ans est arrivé souffrant de douleurs épi gastriques*. répondit l'un des médecins.

- A- t-il été prit de vomissements ? dis-je en fronçant les sourcils

- Oui ! s'exclama une infirmière

- Il a les symptômes d'un cancer de l'estomac, il faut lui faire une gastrectomie partielle*.

- Et comment procéderiez vous dans ce cas Haruno ?

C'était Baki notre chef d'hôpital qui venait de me parler de sa voix sévère, il ne me quittait pas des yeux s'en était presque déstabilisant.

- Eh bien je procéderai tout d'abord par une laparotomie* ou une coelioscopie*, puis de rétablir la continuité digestive en faisant une. anastomose gastro-jéjunale*.

Baki continua de me fixer puis finit par sourire narquoisement.

- Très bien, c'est parfait dans ce cas là toi et Temari serez responsables de l'opération.

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