Maléfique ( 2 )

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Partie 2 : J'en ai rêvé

Des années bien tristes se sont écoulées, où le Roi et la Reine étaient séparées de leurs filles, sans avoir le droit de tirer la moindre nouvelle de leur fille.

Mais l'espoir que leur fille puisse échapper à la malédiction leur permettait de surmonter l'épreuve et encore plus en ces jours, seize ans après la malédiction, où la fin de ce sortilège ne se comptait que sur quelques jours que l'on comptait sur les doigts d'une main. Le royaume commençait à reprendre espoir en s'approchant de cette date sans que Maléfique n'ait pu retrouver la fille. Comme quoi, le stratagème des Trois Sœurs a marché à merveille !

Et il ne faut pas croire que Maléfique ne l'as pas cherché. Dès les premiers jours, elle avait rassemblé tout ces larbins et les avaient envoyés rechercher l'enfant. Digne des sbires de la Seigneuresse des Ténèbres, ils traversaient toutes les contrées, s'infiltraient dans les villages la nuit tombé et pillaient les maisonnettes dans les forêts. Mais aucun enfant ne correspondaient à la jeune Aurore.

Maléfique avait laissé ces soldats superviser la traque de la princesse. Elle était trop occupée à comploter son prochain méfait, ces vils maléfices selon les situations et la prochaine malédiction qu'elle ferait au royaume du Roi Stéphane. Hors de question de se contenter de sa fille, elle voulait maudire tout son royaume. Sa femme, toute sa descendance, son royaume entier, les royaumes voisins ... Tout était propice à faire de Stéphane seul un présage de mauvais augure, un chat noir indésirable, un miroir brisé.

En ce moment, écoutant le même rapport de ces soldats, elle commençait à perdre patience. Ils avaient fouillés le royaume au-delà même de ce que les cartes affichaient, de ce que les hommes connaissaient, et ils n'étaient pas capable de retrouver la princesse. Elle devait en avoir le cœur net donc elle imposa une réunion de toute l'assemblée dans sa lugubre salle du trône.

Les monstres étaient tous rassemblés dans cette salle austère, couvertes de ruines et de visage horrifiée en pierres. La pierre verdâtre et effrité, à se demander comment la Forteresse Interdite n'avait-elle pas cédée depuis tout ce temps ? Le trône, d'une pierre glaciale et aux allures démoniaque, immobilisait sur son sol un tapis pourpre en lambeaux. Les tapisseries créer par les gardes surplombaient le ciel de cette salle.

Pendant que les gardes et leur chef attendaient, paralysés et craignant les foudres de Maléfique, elle faisait les cents pas avant de s'emporter, enclenchant la foudre près de son palais, ce qui effrayait les plus peureux d'entre eux :

« C'est incroyable ! Seize années et aucune trace de cette petite, elle ne s'est tout de même pas évaporée !

Les créatures se cachaient pitoyablement derrière leurs haches et boucliers. Leurs misérables armures ne cachaient en rien l'allure effrayante de ces monstres, qui ne mélangeaient entre le goret, le varan, le crocodile, la chauve-souris, le rapace, le vautour ou le démon putride.

- Êtes-vous certains d'avoir cherché comme il faut ? Continua Maléfique qui voulait garder son calme

- Oui votre Altesse, on a fouillé partout ! Répondit le chef qui fut suivis parles autres gredins qui confirmaient ces dires

- Dans la ville ? Les jardins ? Les forêts ? Les montagnes ? Interrogea-t-elle en perdant légèrement patience

- Oui, on a cherché partout ! Les villes, les jardins, les forêts, les montagnes, les fosses sceptiques, les maisons ... Et tout les berceaux !

- Les berceaux ? Répéta Maléfique involontairement à haute voix, comprenant l'absurdité de la situation

- Ah ça oui, on en a chercher des berceaux !

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