Chapitre 1: Le village aux bleuets| Point de vue Anny.

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Anny avait la tête collé contre la vitre, elle lançait des regards apeuré en direction de sa cadette car Anny était de celle à se sentir coupable de tout même de sa santé fragile. Sur conseil du médecin , ses parents avait pris la décision de quitter Paris pour un air plus saint et un environnement qui leurs fasses oublier les tumultes de la guerre, en déménageant dans un ancien manoir familiale situé dans un village au coeur des Alpes. Cela faisait près de trois jours, qu'ils étaient sur la route et que Madeleine sa soeur n'avait de cesse de lui faire des reproches discrètes mais mauvaises. Mais elle comprenait bien sa soeur, elle était jeune, en bonne santé et elle un poids lourd qui l'avait éloigné de sa popularité et de ses amies de la grande ville et dans cette voiture à l'aspect oppressant elle savait que la jeune fille n'était pas la seule à lui être rancunière de se déménagement, ses parents ne lui avait adressé mot qu'en cas de nécessité. Elle se cala d'avantage contre la fenêtre, le froid des vitres contrastait avec la chaleur extérieur et pendant que le froid lui montait à la tête,les paroles amère de sa soeur lui revenait à l'esprit et tandis qu'elle refoulait ses pensées qui lui serrait le coeur, son père pris la parole après des heures de silence et affirma qu'ils entraient dans leurs nouveau village. Anny tourna la tête et regarda par la fenêtre et fut émerveillé par la beauté de l'endroit, l'entrée du dit village était délimité par une fontaine entouré de bleuets, une eau claire et limpide en sortait et en ce chaud mois de juillet, elle était l'attraction des plus jeunes qui se jetait dans le peu d'eau entre deux éclats de rire. A quelque pas d'ici l'ambiance se voulait plus calme dans un petit lac bordé de chênes robustes, les femmes du village lavait tranquillement le linge, ce paysage à l'air champêtre mettait du beaume au coeur à Anny. La calèche se stoppa et le cocher fit signe de descendre et pendant que son père étudiait le chemin à prendre pour se rendre à la résidence, Anny regarda autour d'elle, la beauté simple et propre de ce petit village était surprenante pour elle qui n'avait connu que la ville, tout était si vivant !Devant elle se dressait une petit église et tout autour d'elle il y avait une multitude de petits chalets et de petits commerces. Une délicieuse odeur de pains cuits s'échappait de la boulangerie dont la porte avait été laisser ouverte par quelques marmots qui maintenant courait en direction de ce qui semblait être une école en criant les uns après les autres, quelques uns s'arrêtait pour la regarder avec curiosité puis repartait en la saluant d'un geste de la main polie. La cloque de l'école se mit à sonner et les derniers écoliers rejoignirent l'école, à l'exception d'une silhouette féminine lointaine qui filait à l'opposé. Madeleine lui écrasa le pied l'arrachant à sa rêverie contemplative et ils se mirent en route s'éloignant petit à petit du village. Ils traversèrent un petit pont et après avoir été bousculé par un berger et ses chèvre, le père de Anny proclama:

<Voici le manoir !>Anny releva enfin la tête qu'elle n'avait eu de cesse de gardé baissé depuis que sa soeur lui avait écrasé le pied, un chalet majestueux décoré de pivoine chatoyante était dresser là sur un bout de montagne, Madeleine qui avait suivie le regard de son ainée lui écrasa de nouveau le pied et pointa du doigt la bonne batisse. Anny fut bien déçue, c'était un grand batiment sombre en pierre qui surplombait les environs et qui n'avait rien de majestueux juste un air lugubre. De plus atteindre le manoir n'était pas tache facile comme celui si avait été longtemps inoccupé aucune route ni aucun chemin était clairement tracé. Arriver au portail l'endroit avait l'air de plus en plus ennuyeux, sa ne lui semblait pas si différent de la grande ville finalement, cette maison dans le fond ressemblait à toutes les maisons dans lesquelles elle avait pu habiter. Le manoir s'étendait sur deux étages par lesquelles on accèdait par un interminable escalier en marbre qui formait tout une tour. Anny fut très rapidement conduite à sa chambre au 1er étage de sorte qu'elle ne dérange pas ses parents au rez de chaussée. La chambre était spacieuse et luxueuse c'était sans doute la chambre rêvé de n'importe quelle fille du village et elle en avait conscience pourtant à peine rentré elle en était déjà lassé. La longue baie vitré aux carreaux crasseux attira son attention, cependant la vue n'avait rien d'impressionnant juste une vue sur le reste du domaine où seul quelques rosiers grimpant semblait être la seule source de flore entretenue. Elle observa plus attentivement sa chambre, il y avait des tendures bleu sur les murs ainsi qu'un tableau que Anny trouva de mauvais gout dans une chambre représentant une scène biblique cruelle. Le reste de sa chambre était constituer de ses affaires apporter de Paris quelques temps avant leurs arrivés, ensemble composé d'une coiffeuse, un bureau, une armoire et un lit. La grande pièce faisait vide et elle se sentie elle même vide comme elle l'était si souvent, son coeur était creux et elle fut de nouveau plongé dans une profonde solitude bien quelle était en permanence bordé par le luxe, pour elle le sentiment était habituelle, il l'avait pourtant quitté en entrant au village mais maintenant il l'ettoufait de plus belle. Elle observait tristement les rosiers rebelles quand quelque chose attira son regard vers la porte, c'était Madeleine qui n'avait pas tarder à retrouver son ainée pour lui faire mainte reproches auquel Anny ne répondais jamais plus loin que dans son esprit dans le soucis d'éviter les conflits:

<Ma soeur, je me trouve seule par votre faute, ne cessait de geindre Madeleine, savez vous ce que cela fait d'avoir un nuisible dans votre vie ? >.Quelle ironie, la solitude ne m'a jamais bien rien fait àmoi et bien sur que je le sais puisque vous êtes là ma chère soeur !Elle se garda bien de le dire, elle se contenta de l'observer elle se lassera plus facilement si elle ne lui répondais pas, Madeleine lui ressemblait beaucoup,elle était blonde aux yeux bleu tout comme elle mais elle avait un air revêche accordé par sa frange et sa chevelure plus claire et ces yeux plus foncés. Elle ressemblait bien à leurs père qui le lui rendait bien, lui qui avait souhaiter un fils pour reprendre ces afffaires, il s'était retrouvé avec une fille malade et sa petite Madeleine qui recevait toute ces grâces. Anny c'était toujours sentie parfaitement étrangère de sa famille ou rien que de sa propre vie. Quand sa soeur quitta la pièce, elle poussa un soupire à fendre l'ame.

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⏰ Dernière mise à jour : Aug 17, 2020 ⏰

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