*Chronique de Yacout : Welcome Paname*

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Partie I :
"Si tu savais comme tu me manques Tes souvenirs, quand ils surgissent, me laissent la gorge serrée Comme mes bras autour de ton cou avant Et beaucoup disent que la douleur guérie avec le temps Mais maintenant, je sais bien qu'ils mentent Pardonne-moi de ne pas t'avoir dit assez souvent Je t'aime papa" Salem soeurs et frères ! J’ai passé mes soirées à lire et relire des chroniques … A vrai dire, je me suis dit pourquoi pas moi ? Oui pourquoi pas ? Surtout en lisant sa chronique « Sabrina : Cerise sur le Ghetto » … En la lisant je voyais ma vie devant moi : les rires, les émotions, ma famille, la mort, mon futur, les potes… C’était presque la même chose que ma vie « surtout les 4 dernières années » que je vais vous raconter et ce n’est pas de la fic. o Avant de commencer, j’vais revenir sur un Flashback Un événement qui a bouleversé ma vie et celle de ma famille … Cette nuit là … la nuit la plus longue de ma vie. Même si j’avais que 12 ans, j’avais ce sentiment de la peine, la douleur, les blessures qui laisse pas de traces
sur ton corps mais sur ton coeur et qui reste gravé pour l’éternité : 11H00 . Maroc … Le 30/06/2002

(Téléphone)

-Moi : Allo?

-…. : (Quelqu’un qui parlait espagnole)

-Moi : Maman ? Quelqu’un là, il parle espagnole …

-Maman : J’arrive… (Prit le tél) … Allo ? si si … si … qué ?

Maman tremblait et parlait en même temps espagnole … Moi même si j’avais pas capté ce qu’elle disait mais ça se voyait qu’un truc triste était entrain de se passer, mon coeur battait et la voyant elle, ma petite maman devant moi, les larmes aux yeux, elle respirait à peine…. Bref, j’vais pas parler des détails car cette scène me faisait de la peine à chaque fois. Là, vous avez compris que c’était une mauvaise nouvelle. Oui …Ce jour là, on avait apprit que l’homme de ma vie avait choisit de nous quitter : Papa allah Yerhamou … Ce jour là, on était en vacances au Bled : Maroc. Papa avait décidé de nous joindre pour une semaine car il avait beaucoup d’TAF …Et en rentrant, il avait fait un accident. (En Espagne)

Fin de Flashback


Alors j’vais vous parler un peu de ma famille, j’vous le dis : Y’a pas mieux que la famille. C’est ma fierté, mon bonheur, j’garde le sourire pour eux et j’peux même tuer si on touche à ma famille. 
Papa : Allah Y Rahmou … Marocain … L’homme de ma vie et mon idole après notre prophète (SAWS) … L’homme qui m’a appris à être forte … Oui c’est vrai c’était que 12 ans avec lui mais quand la personne est précieuse, tu apprends de chaque instant avec elle … Mon papa machallah était un homme pas comme les autres, ma fierté, mon professeur dans la vie car il avait passé d’un homme pauvre à un homme d’affaire sans toucher au Haram et sans perdre l’équilibre et sans oublier ses origines et son dine … Grâce à papa j’ai appris à être fière de ce que je suis et ne jamais perdre mon espoir dans la vie. « Q’allah le place à un rang élevé, parmi ceux qui ont été guidés » Amine


Maman : Palestinienne d’origine. Une femme magnifique, une superwomen comme disait Alicia Keys … (D’ailleurs cette chanson je la dédicace à toutes les mamans et toutes les femmes qui ont survécu à des situations déprimantes et qui ont gardé les pieds sur terre.) Mama a fait pareil et même après la mort de papa elle n’avait pas déprimé mais au contraire la miskina elle travaillait jours et nuits pour nous … Maman elle avait pas de famille la miskina, sauf des cousines de Beyrouth … Du coup on était sa seule famille ! « Q’allah la garde pour nous » … Amine


Jibril : Ma moitié … Ah oui c’est mon jumeau lui ! 22 ans comme moi (Au début d’histoire il avait 18 ans) … C’est abusé comment on est ! On ressent les même choses : Quand il est triste moi je le suis et quand il est content, c’est pareil pour moi … Mais caractère : C’EST TOUT A FAIT MON CONTRAIRE ! C’est un fou lui, trop active le mec. Il fait un peu l’homme avec nous et surtout avec mes deux petites soeurs mais bon … Pas avec moi ! Subhanallah Jibril était la photocopie de mon père : Grand, musclé, bronzé, yeux bleus, … Mais le bâtard il avait pas sa forte personnalité à papa … Il était plutôt le bad boy qui pleure en cachette, le grand looser là … Mais oui c’est ça mon frère … En plus il a arrêté l’école pour faire du foot mais bof ! Là c‘est ni foot ni bac.

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