Entretien avec un manager - partie 1/2 (IIL Gabriel)

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 Vous est-il déjà demandé si vous étiez digne de la confiance de votre père ? Moi, oui, sans arrêt, et en particulier ce soir

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 Vous est-il déjà demandé si vous étiez digne de la confiance de votre père ? Moi, oui, sans arrêt, et en particulier ce soir... Je porte le nom de famille Laurens, et Dieu sait combien il est lourd à porter ! Vous avez sans doute entendu parler de la dynastie Laurens, leader français dans le monde de l'hôtellerie.

Mon arrière-arrière grand-père, Jack Laurens, a démarré l'entreprise en achetant pour une bouchée de pain un bout de terrain sur la cote d'azur. Le moins que l'on puisse dire, c'est que cela s'est révélé payant... 115 ans plus tard, le prix de l'immobilier a été multiplié par mille... La petite maison de 15 pièce construite à l'époque a été transformé en hôtel. Rapidement, le fils de Jack Laurens, Paul, a emprunté à la banque. Il a détruit le petit bâtiment, pour reconstruire le grand hôtel de Juan les pins. 6 étages, 150 chambres... Rapidement, le fils de Paul, Eric, a acheté un nouvel hôtel, et ainsi de suite... à 50 ans, mon père Eric Laurens possède pas moins de 12 hôtels, et est actionnaire majoritaire de 24 autres. C'est en partie dû à François Laurens, mon grand frère, qui est devenu un commerciale et un homme d'affaire hors pair. Ma sœur, Erika Laurens, est directrice financière du groupe et de la chaîne hôtelière « Sweet's Laurens ». J'ai oublié de vous parler de moi, June Laurens, petite dernière de la famille Laurens. Je viens d'avoir 17 ans et selon mon père, il est grand temps que je fasse mes preuves.

Mon père Eric, accaparé par son travail, a dû faire un choix. S'occuper de ses enfants ou continuer à faire fleurir la société. Et devinez ce qu'il a choisit ?

Bref, mon frère, ma sœur et moi avons grandit seuls. Ce sont des nounou qui se sont occupés de nous. Mon frère est PDG, ma sœur directrice financière. Et moi, je commence ce soir.

Eric Laurens a rencontré l'année dernière le grand Ryan Carter, 23ème homme le plus riche du monde, à un congrès international. Mon père lui a vanté les mérites du groupe « Sweet's Laurens » et a convaincu le milliardaire de lui acheter une grosse part des actions de notre société. Cette augmentation de capital permettra à mon père d'envahir le marché russe, et d'ouvrir d'autres hôtels à d'Irkoutsk et à Saint-Pétersbourg. Cette vente sera déterminante pour l'avenir de notre société.

Et me voilà, June, 17 ans, avec toute la pression du monde sur les épaules... Puisque c'est moi qui doit négocier le prix desdites parts avec l'un des directeur de Carter Corp. Je suis enfin sur le point de rentrer dans le monde des affaires, et voici l'opportunité tant attendue de faire mes preuve et d'impressionner mon père.

Je fais les 100 pas dans le hall de l'hôtel du Cap d'Antibes, notre plus bel hôtel. Je dois rencontrer Mark Leviels, le directeur financier de Carter Corporation, et pour être honnête, je ne me suis jamais, au grand jamais, sentie aussi nerveuse...

Pour les négociations, mon père insiste souvent sur l'importance de bien connaître son interlocuteur. C'est pour cela que je relit une nouvelle fois l'ensemble des articules de canard américains parlant du grand Mark Leviels.

One Shot : is it loveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant