Elle, lui et la pluie

Dehors il pleuvait, avant elle aimait la pluie, ça la calmer maintenant ça l'énerve. Ce qui a changé ? Aucune de ses amies ne pourrait le dire, pourtant c'est très simple. Car en réalité tout a changé ce jour où elle a dit oui, où elle a accepté après une soirée romantique à souhait de sortir avec cet homme. Au début, comme à chaque fois dans ce genre d'histoire, tout allé bien, et même plus que bien. Mot d'amour caché sous son coussin quand elle ce réveillé le matin, petit déjeuner au lit, serviable, tous le temps de bonne humeur et j'en passe. Après un an, la routine c'est installé, rien de vraiment choquant quand on sait qu'ils ont très vite emménagé ensemble. De moins en moins de mots d'amours, quelques sautes d'humeur mais rien de très violents. C'était la vie, et elle le savait, pour l'instant tout allé relativement bien. Les choses ont vraiment commencé à changer quand il s'est fait virer de son taf. De plus en plus désagréable, elle le supportait, car il avait une « bonne raison », car elle pouvait encore le comprendre. Et surtout car il finissait toujours par s'excusait de son comportement, en lui disant qu'elle pouvait partir si c'était vraiment insupportable. Mais elle l'aimait, et elle pouvait voir que lui aussi, alors elle lui a souri, et elle est resté.

 Un soir, il est sorti ce détendre avec ses amis, elle s'est dit que ça ne lui ferait pas de mal et que ça apaiserais même un peu ces sautes d'humeur. Elle avait raison, car le lendemain il a était bien plus doux, mais le soir il est ressorti et ça a continué comme ça plusieurs semaines. Elle ne savait pas comment réagir, il était certes un peu plus doux, mais elle ne le voyait plus après 20h jusqu'à 5h du matin et il venait ce reposer près d'elle en puant l'alcool. Un jour, elle a voulu le retenir, lui dire de rester, il s'est énerver, l'a bousculé et est parti. Elle s'est dit que peut être, peut-être était-elle en un sens fautif. Alors elle s'est tût et n'a plus recommencer, puis lentement, sans qu'elle ne le voit, tout à dégénérer. Les amis de son amant lui ont dit, que ça faisait un moment qu'ils ne sortaient plus dans les bars ensemble. Elle s'est alors demander ce qu'il faisait, s'il sortait seul, si oui pourquoi, s'il allait mal, tant de question, aucune réponse.

 Alors elle a pris son courage à deux mains, et est allé les lui poser, les faires sortir de sa tête, en les crachant de vive voix. De sa voix douce et cristalline, mais ce qu'elle n'avait pas remarqué, c'était l'odeur. C'était le fait que quand elle est entrée dans leur chambre il s'est empressé de cacher quelques choses. Oui mais quoi, une chose, laquelle, il faut trouver, vite. Elle est parti, qui, quoi, la gifle, sa joue rouge, les larmes qui commencé à couler, que c'était-il passer. Elle s'est retournée en caressant sa joue meurtrie, mais il l'a attrapé par le bras pour la serrer contre lui. Il s'est excusé, comment pouvait-elle ne pas lui pardonné. Alors elle l'a excusé, les jours ont passé, elle a trouvé des bouteilles sous le lit, vide, toutes, sans exceptions. Elle lui en a parlé, il l'a ignoré, elle s'est énervé, lui aussi. Des cris, des gestes, des menaces, l'adrénaline, elle n'y a pas prêté attention. Ce soir-là, elle a dormi dans le salon, pourquoi, parce que la porte était fermer, et qu'elle n'avait pas la clé. Et dormir au côté de celui qui l'avait tabassé est impensable. 

Puis très vite ça a fait 2mois, 2mois de souffrance étouffé, de blessures cachés ou elle n'osait plus rien dire par crainte. Le problème de son mari ? L'alcool, il promettait à chaque fois d'aller se faire soigner mais elle finissait tous les soirs par dormir sur le canapé. Un jour elle en a eu marre, elle a dit « je pars », il l'a retenu, pas pars des coups mais cette étreinte, celle contre laquelle et il le savait, elle ne pouvait résister. Alors elle a renoncé, il a voulu réapprendre à la connaitre, elle semblait réjouie, peut être que cette fois c'était la bonne, qu'il avait vraiment changé. Elle lui a dit aimé la pluie, ce soir-là il plut, et lui but. Sans raison, alors qu'elle lisait sur la banquette, près de la fenêtre, il la prit par le bras et la fait tomber au sol, elle a demandé ce qui n'allait pas, il s'est énerver. Coup de poing, de pied, il riait, elle pleurait et personne n'intervenait, ils avaient des voisins. Ils les avaient d'ailleurs à plusieurs reprises entendues. Mais la peur, ils ne voulaient pas se mêler de ce qui ne les regarder pas, après ce moment, quand il retourna à leur, enfin sa chambre. Elle ce réinstalla, essuya ses larmes et cria, elle détestait la pluie.