-Bon, c'est le chapitre le plus long que j'ai fait de ma vie je crois, en espérant que ça plaise. Il va y avoir sûrement beaucoup de fautes en tout genre, désolé pour vos yeux-
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Jeudi, 18h43 :
Will finissait de se préparer pour partir en direction de son présumé nouveau psychiatre. Après avoir nourrit ses chiens et s'être habillé, Will était devant sa porte. Il n'osait pas l'ouvrir, le professeur appréhendait, il se demandait comment ça allait se passer. Il ne savait pas pourquoi mais il avait peur que le Dr.Lecter le juge, l'humilie ou rit de lui.
Après quelques minutes à ruminer il se décida finalement à ouvrir la porte et à se diriger vers sa voiture. Il entra à l'intérieur, démarra le moteur, mis ses musiques préférées sur son post radio et partit.*ellipse du trajet*
Will était enfin arrivé sur le parking en face du cabinet du Dr.Lecter. Pour lui, la ponctualité est très importante, il arrive toujours en avance et guette les horloges, montres ou n'importe quoi pouvant donner l'heure. En attendant que sa montre indique 19h30 il écouta d'autres musiques et bougea sa tête en rythme.
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Hannibal était dans son bureau, il finissait le rendez-vous avec son avant dernier patient, il n'en avait que faire de ce que la personne devant lui racontait. Tellement peu intéressant, problèmes de couple, problèmes avec sa mère blablabla... le psychiatre ne pouvait penser à autre chose qu'au prochain à s'assoir dans le siège en face de lui, il avait tellement hâte, il imaginais tout les scénarios possibles et imaginables, bien qu'il savait exactement se qui allait se passer.Quelques minutes plus tard le rendez-vous était enfin fini, l'homme sortit de la pièce, puis du bâtiment.
Hannibal attendait désormais la personne qu'il voulait le plus voir, le Lituanien attendit quelques minutes, il se leva et alla regarder par la fenêtre.Là, il fut rassuré de voir la voiture de Will, il ne comprenait pas trop pourquoi il ne voulait pas sortir alors il descendit, traversa la rue puis le parking. Le psychiatre était maintenant à quelques mètres de la voiture et regardait le jeune homme qui dansait presque et semblait marmonner les paroles d'une musique, il souria franchement. Après quelques instants à le regarder, il s'approcha un peu plus de la fenêtre et pu lire le titre de la musique sur l'autoradio et se demanda à quoi cette musique pouvait bien ressembler. Le cannibale s'approcha encore plus et toqua à la fenêtre.
Le jeune homme à l'intérieur de la voiture sursauta violemment et rouge de honte coupa la musique. Le bouclé pris rapidement ses clés, son manteau et sortit de la voiture en baissant les yeux, très gêné.
- Bonjour Will.
- Bonjour Dr. Lecter.Le Lituanien sourit.
- On y va ?
- Euh oui.Les deux hommes se dirigèrent vers le grand bâtiment, ils étaient maintenant dans l'immense appartement du psychiatre, sur le seuil de la porte.
- Mais ?
- Hm ?
- Je viens de me rendre compte qu'on est dans le même immeuble que celui de votre domicile ?
- Oui effectivement, mon espace de vie est juste derrière cette porte.
- Ah oui... c'est cool !
- Heureux que vous trouviez ça "cool". Entrez je vous pris.Le profiler entra, suivit du psychiatre. Ce dernier s'assit sur son fauteuil et invita son nouveau patient à faire de même.
- C'est donc votre première fois chez un psychanalyste.
- Oui.
- Comment prenez-vous cette nouvelle ?
- Étant donné que j'y suis forcé, mal.
- Que-ce qu'il vous fait peur dans cette démarche ?
- Sa ne me fait pas peur, mais je n'en ai juste pas besoin !
- Vos collègues pensent que si.
- Mes collègues ne savent rien sur moi.
- Ah oui ? j'imagine donc que peu de personnes savent des choses sur vous.
- Oui.
- Pourquoi ?
- Sa ne concerne personne.
- D'accord, tout d'abord comment allez-vous ?
- Heu... ça va ?
- Vraiment ?
- Oui oui. *rire gêné*
- Encore une fois vos collègues pensent que non et moi non plus.
- Mes collègues n'en n'ont absolument rien à carrer de moi, et tant mieux. Donc je vois pas pourquoi on me fait chier avec ça.
- Pourquoi pensez-vous que votre entourage n'en ai rien à faire de vous ?
- Parce que c'est comme ça, ça à toujours été comme ça et ça le sera jusqu'à ma mort. Mais détrompez vous je n'ai pas besoin que l'on m'aide avec mon estime de moi ou avec mes relations avec les autres.
- Vous savez ce que vous voulez, j'aime ça.
- Euh d'accord, merci. *léger rougissement*
- Donc selon vous, vous n'avez vraiment pas besoin d'entretiens avec moi et vous allez parfaitement bien ?
- Oui.
- Vous mentez.
- Quoi ?
- Vous ne mangez plus, vous ne dormez plus ou alors très mal, vous vous sentez différent et très seul et ce depuis très longtemps j'imagine, vous réfléchissez énormément et un dilemme existentiel si je puis dire, vous habite et vous rend fou.