Hotel Room - Jikook

La journée touche à sa fin. La nuit s'était installée depuis plusieurs heures quand nous sommes enfin sortit du studio.

Je remonte les couloirs de l'hôtel accompagné de Jimin, et de nos deux cameramans, qui ne nous lâchent pas d'une semelle -comme à leur habitude. Namjoon à passé la journée à nous rappeler à l'ordre Jimin et moi. Assez souvent pour nous avoir valu une remontrance dont il à le secret à peine entrés dans la voiture.

Ces derniers temps l'envie d'être proche l'un de l'autre est plus puissante. Les derniers mois passés nous ont laissé peu de temps seuls, et le désir s'est accrut.

-Tu viens manger un bibimbap avec moi ? me propose Jimin. Nous partageons un regard. Court, mais clair : Nous n'allons pas manger de bibimbap.

Trouver des excuses devant les caméras pour justifier que l'on entre dans la même chambre est devenu facile.

Il ouvre la porte et nous passons, laissant derrière nous les deux cameramans après les avoir salués pour la nuit.

Jimin part inspecter le fond de la chambre alors je m'occupe de l'entrée, à la recherche d'éventuelles caméras qui filmeraient notre intimité.

R. A. S.

Nous expirons de concert, laissant nos corps se relâcher pour la première fois de la journée.

-Je vais prendre une douche, m'annonce Jimin en déboutonnant sa chemise. Je laisse aller mon regard sur son torse avant de lever les yeux. Il a remarqué mon action et ne peux s'empêcher d'avoir un rictus malicieux aux lèvres.

Il plante son regard dans le mien, m'hypnotise alors même qu'il défait sa ceinture et le bouton de son jeans.

Il s'arrête là.

Son sourire s'étire un peu plus, et il disparaît dans la salle de bain.

Il n'a pas cessé de m'aguicher de la sorte toute la journée. Et bien qu'avec le temps je sois habitué à ses charmes, je ne peux toujours pas m'empêcher de rougir et de sourire nerveusement, même légèrement.

Je sens encore mon cœur cogner dans mon bas ventre alors que le son de l'eau qui coule parvient à mes oreilles. Je prend une grande respiration et tente de me calmer. Je ne tiens pas à lui donner satisfaction trop vite. Plus jeune il était difficile de me retenir, il jouait avec moi aussi facilement qu'un enfant avec un chiot. Désormais, les années ont passés, et j'arrive à mon tour à lui faire perdre patience. Ces jeux nous amusent beaucoup. Pousser l'excitation à son paroxysme avant de lâcher prise est le meilleur des préliminaires.

La nuit est sombre. Impossible pour nous de voir les étoiles à cause des lumières de la ville, mais la Lune nous fait don de sa présence. Nous discutons. Tranquillement. Confortablement installés sur le lit. Jimin à la tête posé sur mes cuisses, et je laisse ma main aller et venir sur sa peau. Des frissons de plaisir le font trembler, parfois.

-Il se fait tard, fait-il remarquer en regardant son téléphone.

-T'es fatigué ?

-Ouais, répond-il simplement en se blottissant contre moi.

Je décale sa tête avec douceur et m'extirpe du lit pour aller fermer les volets.

Alors que le mécanisme se met en route, je sens un corps se plaquer contre mon dos. Deux mains se posent sur mon torse, et des lèvres viennent caresser la naissance de ma nuque.

-Je te croyais fatigué, dis-je sans bouger.

Le peu de lumière disparaît à force que les rideaux se baissent, et dans le même élan ses mains descendent plus bas.