Au fond j'ai besoin de parler, de parler de ce que je ressens, de ce que je comprends mais je ne sais ni faire de belle phrase ni soigner mes textes, j'ai l'air bien ridicule par rapports aux autres.
Voilà bientôt un an et sept mois que j'ai quitté ma famille, que je suis parti loin d'eux en moins d'une heure. Je me rend compte aujourd'hui qu'elle ne m'as laissé que de la colère en moi, une colère appuyée par mon incompréhension du monde. Je me trouve si différent des autres, incompris même des gens au plus proches de moi, je les aimes et les chérit plus que tout mais pourtant aucun ne parviens réellement à m'aider. Je vois mon faible entourage évoluer, ils vont à des soirées, sortent avec des amis et ont chacun une copine qui les rends heureux; quand je les vois, les entends parler de ce qu'ils ont mon cœur se retrouve planté de partout et il répond à la violence par la violence. Je ne réussi au fond pas à avoir d'amis par cette colère, je fais peur et effraye les autres, je suis différents sur des sujets pourtant tellement simple et mon avis est si précis que cela dégoûte.
Pourquoi m'avoir mis au monde si c'est pour rater mon éducation. Je suis dans un monde où je vis seul, où chaque échange avec autrui se fait par moi puisqu'aucun ne vient vers moi. Elle m'a toujours dit que le monde extérieur était horrible et elle avait tort, elle l'était tout autant.
Je n'ai jamais étais un fils ou un frère, juste un psy et un père. Par la transmission de ces problèmes elle a détruit ce qui aurait dû être un enfant joyeux avec un avenir, elle a juste achevé qui j'aurais dû être. Je me souviens de mon rêve d'être paléontologue, j'étais si jeune et pourtant j'avais un rêve et je savais comment faire malheureusement elle a détruit cette capacité de rêve en détruisant l'enfant que j'étais, je ne suis qu'une coquille vide.Tellement vide que je ne me connais pas du tout, comment connaître le vide ? Qu'est ce que le vide à proprement dit ? Mais la nature a horreur du vide et cherche à le combler. Très jeune, bien trop jeune, il me fallait cette attention féminine, une innocence parti avant l'adolescence, il ne restait rien digne d'enfantin en le réceptacle que j'étais. Je cherchais et cherche encore ce qui comblera le vide en moi ce qui le désole c'est que même l'amitié n'y change rien bien au contraire les savoir avec ce que je n'ai pas le détruit chaque jour de plus en plus. Je serais prêt à tout pour le sourire d'une femme qui me sois exclusif, malheureusement nous ne sommes pas dans un conte de fée.
Si seulement tout s'arrêtait là mais je vis aussi avec un besoin de domination sur autrui, j'ai besoin qu'on m'écoute et m'obéis, j'ai besoin d'une jeune fille présente avec moi constemment avec moi malheureusement personne ne nous appartient et surtout pas les demoiselles. Je me rends compte que je suis d'une toxicité incroyable, est ce dans ma nature ou l'héritage de mon passé et que vais-je devenir si rien ne change? Ma frustration de transformera t'elle en misogynie complète ? Je m'effraie moi même en réalité et personne ne peut répondre à cette question.
Peut on aimer le vide ou le vide ne se créé lui même à chaque seconde qui s'écoule ?
J'ai de nouveau jeté mon dévolu sur une autre, serais-je assez intéressant pour elle et elle capable de me comprendre ou n'est ce qu'un désir sexuel ressenti comme amoureux ? J'ai toujours dit que je n'aimais pas quand je voyais mes efforts ne pas aboutir et je ne sais plus quel version de moi croire.