Le regard tourné vers ce monde, ce lore créé de toute pièce pour nous évader, cette forte inspiration d'un certain jeu. Ce fort sentiment de nostalgie m'envahi. Un simple regard vers ma fenêtre je te vois.
Lumineux comme le soleil, nos souvenirs réchauffent mon âme meurtrie par le temps et la peine. Mais réel comme la pluie cette chaleur ne dure jamais vraiment, rattrapée par les nuages de nos espoirs fanés. Nos mots bien souvent trop forts pour l'autres toujours venaient blesser nos pauvres cœurs, même ceux sensé nous aidés ne faisaient que nous déchirer tandis que continuait la course folle de se temps à présent disparu. Mais pourtant je continue de m'essouffler pour tenter de le retrouver.
Je sens ma tête lourde, elle reste engourdie à force de rester couché, pensé me paraît compliqué lorsque la pluie ne cesse de couler. Est-ce dehors que je l'entends frapper ou dans mon être que je la sens m'épuiser ? Chercher la solution, se sentir plus vivant chaque jour passé, mais pourquoi mon cœur ressent tout de même la douleur de cet éloignement forcé...Tu veux rester jeune, ne jamais grandir continuer d'écrire ou tout simplement de sourire, mais comme moi tu sens que le temps change, tu le ressens qui te change, est-ce cela grandir ou ce dernier nous fait uniquement souffrir ? Ne pouvoir aller contre lui, ne pouvoir luter malgré tous nos efforts. La crainte hurler en silence, la douleur dissimulée derrière nos espoirs... Je sais que ça à l'air idiot, enfantin ou complètement con, que tu vas sans doute te foutre de moi, rire en lisant cela... Me dire que ce qui est fait est fait, que trop de temps c'est écoulé que nous n'avons fait que nous fuir pour le bien de l'autre, que tout simplement rien ne peut changer ce qu'il s'est passé ce soir-là. Pour la énième fois... Parfois je ne peux me retenir de repenser à nos vielles années, du temps ou l'on ne faisait que courir quelque part entre les lignes de nos passions, ta quête de reconnaissance, mon désir de les voir sourire. Ses rêves d'avancer simplement le plus loin qui soit et jamais ne repenser au passé.
On m'a dit que peut-être tu serais celui qui me sauvera de ce puit dans lequel je me noie depuis que lui m'a quitté. Tu m'as tendu la main, mais à cause de mon effroi je ne l'ai pas saisi. Cette peur de tout recommencer, cette phobie m'éreintant le cœur et le corps, cette crainte du vide, de l'abandon que tout ne disparaisse encore une fois...
Tu as été l'un de ceux qui ont au moins tenté de me sortir de tout cela. De ceux qui m'ont aidé à sortir de ça.
J'ai tenté d'être celui qui pourrait te garder éveillé.
Et je veux sentir à nouveau notre complicité, savoir que tu ressens ce même besoin même si ce n'est qu'une douce utopie créée par la nostalgie... Depuis quelques mois déjà mes songes son uniquement tournés vers ta pensée.
On tenait comme on pouvait, parler encore et toujours de nos créations, dormir tard pour pouvoir soutenir l'autre, se retrouver tôt et tout recommencer. Personne ne se mettra entre mes souvenir de nos moments passés et moi aujourd'hui. Tu es celui que je veux retrouver malgré tout, malgré chaque tragédie, malgré cette distance, malgré ce doucereux poison et je suis prêt à attendre malgré le maigre espoir que j'ai de te retrouver. Tu m'as appris à toujours garder la tête haute, ne rien lâcher quand bien même tout se dresse contre moi. Se dire que l'on va s'en sortir, se lever, respirer, ouais... Je ne sais pas ce qu'on a fait pour en arriver là mais peu importe ce qu'il se passe ton sourire reste à jamais gravé dans ma mémoire. Je ne peux pas t'oublier Ou peut-être simplement je ne le souhaite pas...
Veiller jusqu'à tard dans la nuit, l'esprit empli de pensées trop lourdes pour être supportées seul. Dormir toute la journée pour tenter de compenser ce manque, simplement tout recommencer et espérer que demain tout ira pour le mieux.
Simplement se demander...
Pourquoi faut-il qu'à chaque fois nos mots nous blessent, que d'un manque exulte une détresse, que d'une absence sans fin en résulte...Chaque fois que nous sommes loin je pense, tu me manques... Mes songes ne se tournent que vers ta personne et j'écris pour les coucher sur le papier. Je ne sais pas si tu ressens la même chose, mais je l'espère au plus profond de moi, je suis partit cette fois-là, mais mon cœur venait de manquer de lâcher, entre peur de mourir et peur de te perdre mon mental n'a pas suivi... J'aurais aimé à cet instant te dire de ne pas partir, de rester, que tout cela n'était que passager... Que je n'avais besoin que de me ressourcer, que je n'allais pas m'en aller à jamais...
C'est aujourd'hui que je reviens, après des mois à y songer.
Je sais que ça ne sera pas toujours facile.
Qu'à ce moment tu me détestes sans doute, que tu ne comprends pas pourquoi j'écris cela, que tu as déjà tourner cette page en décembre dernier.Je sais que je ne suis pas parfait, que mon âme n'est que vice et froid, que mon cœur est fait d'une roche glacée.
But a long time ago, you the slumbering king you were able to warm him up.
And I keep your memory deep in dream