Chapitre 14

4.6K 344 21
                                    

Louis 

Exactement 18 jours que j'ai recherché sans relâche Cara. 

18 putains de jours, vous savez à quel point c'est long ? 

À quel point c'est difficile de se raccrocher à un espoir si peu existant ? J'ai cherché dans chaque recoin de cette foutue ville, tous ses cartiers pourris, tous ces gang abominables, nuit et jour, je n'ai pas arrêté. 
Jusqu'à ce que j'ouvre les yeux, cette mision ne menait à rien. 

Qu'est-ce que j'espérais franchement ? Me pointer comme ça dans Los Angeles, un flingue sous le bras et retrouver Cara comme ça ? 

Bien sur que non, c'était une idée incroyablement stupide. 

Et encore plus stupide que ça ? 

Moi

Je pensais réellement pouvoir arranger les choses, je me disais que je devais ça à Harry, je croyais que si je venais ici, je la retrouverais, et on serai partis le soir même pour retrouver les gars et rendre visite à Harry à l'hôpital, mais il fallait regarder la réalité en face, je n'étais qu'un bon à rien. 

Un désespéré bon à rien. 

Alors j'ai décidé de changer de plan. Je me souviens encore, j'étais en haut de cette falaise, la bouteille de bière à la main, quand cette idée m'a traversé l'esprit, et je me demande par quel miracle sachant que j'étais loin, très loin, d'être sobre. 

Si je ne trouvais pas Cara, je devais trouver quelque chose qui allait me conduire à elle. Ou plutot, quelqu'un. 

Une idée lumineuse n'est-ce pas ? Je m'étais tellement focalisé sur elle, que j'en avais oublié son entourage, et la première personne manquante ? 

Son père. 

Son ordure de père. 

Aussi stupide que ça paraissait, j'aurai dû y penser plus tôt, et je savais très bien que je n'y arriverais pas seul. J'avais besoin de mon équipe. 

J'avais besoin de mes frères. 

Liam a tout de suite su localier son téléphone portable, et si je me trouvais stupide, que pourrait-on dire de lui ? Il s'est fait avoir si facilement. 

Le truc, c'est que son père n'était pas en Californie. 

Évidemment. 

Comme si tout devait toujours être si compliqué ! 

J'ai traversé tout l'état pour arriver à Seattle, vous savez à quel point c'est loin de la californie ? J'ai du crocheter au moins cinq voitures pour arriver là-bas sans dépenser une seule goutte d'essence. 

Et avec les indications de Liam, j'ai attendu patiemment que le papa se rende dans ce club habituel à la tombée de la nuit. 
Dix-huit garé sur un parking, j'ai eu le temps de m'imaginer pleins de scénarios de morts lentes et douloureuses. 

Mais soyons sérieux, le tuer ne m'avancerai à rien, j'avais besoin de lui, vivant. 

Quand l'occasion s'est présentée, je ne l'ai pas manqué. 

        Enfin, j'apercevais sa tête de misérable. Entrant dans le club, vêtu tout de noir, il avait l'air de bien se porter. "Plus pour longtemps", me soufflait ma conscience. 
Je me faisais discret, je ne disais rien, je me contentais de le suivre, et de ne jamais détacher mon regard de lui. 

Et autant dire que ça n'était pas une mince affaire avec tout ce monde, et toutes ces filles à moitié à poil.

Son regard balaya la salle, et je priais pour ne pas m'être fais repérer, mais dans le noir, il y avait peu de chance, encore une fois, plus rien ne m'étonnera avec cet homme, je préfère rester sur mes gardes. 

Accostant une des filles, j'observais qu'elle lui tendait une clé, ce qui semblait être la clé d'une chambre. 

Et je me doutais bien du pourquoi, sale pervers. 

S'il savait ce qui était sur le point de se passer, il ne serait pas tout sourire entrain de chercher la chambre 202, croyez moi. 

J'ai attendu qu'il rentre, puis j'ai patienté pour le retour de la jeune fille. Et je lui ai sauté dessus. 
Non, pas de cette façon. Oh, vous les esprits tordus. 

"Tu fais tout ce que je te dis, et tout se passera bien, ok ?", lui indiquais-je en enfonçant l'arme dans son dos, "Toque", ordonnais-je, 

"Rentre ma belle, fait comme chez toi !" riait-il, 

J'indiquais à la fille d'ouvrir la porte, et aussitôt, je la poussais à l'intérieur, en claquant la porte. 

"Louis ?!" s'écriait-il, 

"Comme on se retrouve ! Sympa le petit caleçon à fleurs, très à la mode", je lui lançais un clin d'oeil, en me moquant ouvertement de lui, 

"Qu'est-ce que tu veux ?" me demandait-il en reculant, 

"Hein hein, n'y pense même pas" soufflais-je en braquant l'arme sur lui, "Tu me prends pour un idiot ? Lâche ce téléphone, tout de suite", aussitôt dit, aussitôt fait. 

"Ta fille, où est ta fille ?"

"Ma fille ?" demandait-il,

"Oui, Cara, tu sais, ta fille, le père indigne que tu es" souriais-je faussement, 

"Tu es venu jusque ici pour ma fille ?", il explosait de rire, et je ne comprenais pas, 

"Quoi ?" demandais-je aggressivement, 

"Moi je pense que tu devrais plutôt demander ça à Smith" il haussait ses sourcils, 

"Pardon ?" demandais-je abasourdis, 

"Tout es une histoire de famille mon grand", 

de famille ? Mais de là, à ce que le cousin d'Harry ai enlevé Cara, ça, je ne m'y attendais pas. 

Tout comme la balle que je venais de lui tirer dans la jambe. 

**********************************

Salut mes amours ! 

désolé pour cette longue période d'attente je suis horrible ! 

Comment trouvez vous ce chapitre ? :) 

Empire II : ResetOù les histoires vivent. Découvrez maintenant