enfin libre

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Je roule depuis plusieurs heures sens quitter des yeux la voiture d’Antonin des yeux : je ne sais pas s’il a remarqué que quelqu’un le suivait mais j’ai l’impression qu’il essaye de me semer ! Mais il ne risque pas de me détourner de mon « objectif » : sauver Laura ! Le soleil commence doucement à se coucher, laissant apparaître le début d’un ciel sombre, éclairée par quelques étoiles ! Mon cœur bat très rapidement à l’idée de la savoir toute seul dans cette voiture, sens moyen de se défendre : je vais la sauver quoiqu’il arrive ! Je ne vais pas la laisser tomber, alors qu’elle en a fait beaucoup pour moi et que je l’ai pourtant si souvent déçus ! J’essaye de me reprendre et remarque que la voiture finit par se garer devant un vieil entrepôt qui semble abandonné depuis un long moment ! Je gare ma voiture plus loin pour éviter qu’il la remarque et attend de voir ce qu’il va faire : il finit par faire sortir Laura dans la voiture et l’emmène dans le bâtiment ! Il faut que j’y aille avant de la perdre : j’attrape mon couteau et sens mes mains qui tremblent ! Cette fois si…c’est différent, je sais que je suis parfaitement capable de me contrôler…j’en ai envie ! et c’est pour elle que je le fais ! Tout va bien se passer, j’en suis sûr ! Maintenant que j’ai réussi à me rassurer je peux y aller ! Je me dirige discrètement vers l’entrée et ouvre les portes qui grincent et risquent de me faire repérer ! L’endroit est très sombre et très peut éclairer ce qui ne facilite pas la tâche : par chance, il y avait une lampe torche dans la boîte à gant, espérons juste qu’elle marche ! Il a fallu que je tape plusieurs fois dessus pour la faire fonctionner ! Je marche pendant un long moment mais je n’entends aucun bruit : j’espère qu’il ne m’a pas entendu arriver et que maintenant il ne fait plus de bruit ! Je commence à légèrement paniquer craignant le pire pour Laura : je respire un bon coup et me remet à marcher dans l’entrepôt ! Soudain, je commence à sentir une effroyable odeur de…pourriture qui vient de la pièce juste à côté de moi : en ouvrant la porte et en éclairant la pièce, je recule et me couvre la bouche en apercevant deux cadavres qui doivent pourrir dans cette pièce depuis un très long moment ! En me rapprochant un peu plus, je peux distinguer des impacts de balles sur leurs corps mais surtout des badges de policiers un peut effacer avec le temps ! Pourquoi ces cadavres sont ici ? Est-ce que c’est lui qui les amenés ici et qu’il les a tués ? Et est ce qu’il faire pareil à Laura ? La manique m’envahi mais laisse place à la colère car je peux sentir mes doigts serrer mon couteau : il faut que je me calme ! Je fais demi-tour et finis par entendre des bruits un peu plus loin, comme quelqu’un qui parle : il y a une grande porte à moitié ouverte avec de la lumière : enfin une pièce éclairée :
- Antonin : « Je vais vite revenir ! Il semblerait que j’ai laissé mon matériel dans le coffre de la voiture : qu’est-ce que je peux être distrait des fois ! Et en plus ça me permettra de vérifier quelque chose dans les alentours, juste pour m’assurer…qu’il n’y a personne ! Toi tu ne bouges pas : mais que je suis bête, tu ne peux pas bouger et tu n’es même pas consciente pour me répondre ! »
Je lutte pour éviter d’enfoncer la porte et de lui coller une droite dans sa gueule ! Je l’entends quitter la pièce car la porte se claque violement ! En ouvrant la porte, j’aperçois Laura ligoter à une chaise et semble inconsciente : je me précipite vers elle puis la détache et la pose délicatement au sol ! Je peux entendre son cœur battre mais elle n’ouvre pas les yeux : je la secoue légèrement pour qu’elle se réveille :
- Vincent : « Je t’en Laura, réveilles toi ! »
D’un coup son cœur bat plus rapidement lorsqu’elle entend ma voix : ses yeux commencent doucement à s’ouvrir mais pas assez pour distinguer quelque chose :
- Laura : « Tu…es venu ! Je pensais… »
- Vincent : « Ne t’inquiète pas, je suis la maintenant ! Je ne te laisserai plus jamais tomber ! »
Un léger sourire se dessine sur son visage et ses yeux se referment : elle est trop faible pour faire quoique ce soit ! Soudain, au moment où je m’apprête à la transporter jusqu’à la voiture, j’entends une porte s’ouvrir juste derrière moi : je me retourne et me place devant Laura puis j’aperçois Antonin près de la porte un couteau à la main et un grand sourire ! Il s’approche calmement et d’un coup, il commence à tourner autour de moi, voulant certainement voir Laura ! Par instinct, j’agrippe ferment mon couteau ce qui ne le laisse pas indifférent car il laisse échapper un petit rire ce qui commence à m’agacer :
- Antonin : « Je vois que tu n’as pas perdu ton temps pour venir la sauver ! Si seulement tu serais arriver plus tôt, elle ne serait pas dans cette situation, peut être entre la vie et la mort mais je ne peux pas te confirmer ! Je dis peut être des conneries, c’est dans mes habitudes ! Dans tous les cas, je dois terminer ce que j’ai commencé et c’est certainement pas un minable gardien de nuit qui va me faire peur ! Donc tu peux partir ! »
- Vincent : « Désolé de te décevoir mais je suis venue pour elle et je ne repartirais pas sens elle ! »
- Antonin : « Tu es pitoyable ! Elle sera à moi ! »
Il se met à rire et son sourire de pervers ne quitte jamais son visage : je n’étais pas venu exprès pour le tuer mais cette pulsion grandit en moi et elle est prête à exploser ! Je sais que je peux me contrôler mais peut être que cette fois si je n’ai pas.. envie de le faire et que je dois laisser cette pulsion exploser ! Je me jette sur lui et commence à le frapper au visage, aussi fort que je suis capable de le faire : ayant eue le temps de réagir à ce qu’il vient d’arriver, il attrape son couteau et m’entaille le bras ce qui me force à le lâcher. Il se relève et me regarde pendant un instant : son visage est recouvert de bleus et de sang qui coule de certaines plaies tandis que mon bras ruissèle de sang ! Je sais que je peux mieux faire : j’attrape mon couteau et le plante dans sa jambe puis le fait tomber au sol pour continuer de le frapper sens m’arrêter : mes poings sont couverts de sang mais je n’arrive pas à m’arrêter, il est trop tard pour ça ! Il arrive malgré tout à me repousser et on s’observe tous les deux essoufflés mais je n’en ai pas fini avec lui ; Il est toujours en vie malgré son visage défiguré ! Ce que je ne comprend pas c’est son sourire qui ne quitte pas son visage, comme s’il aimait qu’on le frappe : il pointe mon ventre du bout de son couteau et remarque que ma blessure est de nouveau ouverte et semble s’être aggravée :
- Antonin : « Tu ne gagnera pas cette fois ci ! Tu vas mourir ici et si tu le souhaites temps, dans les bras de ta chérie ! C’est la fin pour vous deux et tu ne peux rien n’y faire ! »
La douleur de ma blessure n’est rien comparé à l’idée de la perdre : j’ai encore assez de force pour en finir ! Je me lève ce qui semble le surprendre puisque son sourire s’efface et il recule légèrement ! Je m’avance vers lui, jusqu’à qu’il soit bloqué contre le mur : j’attrape son couteau et le balance le plus loin possible puis d’un coup j’attrape son cou et commence à serer comme faisait…mon père :
- Laura : « Vincent… »
Je me retourne en ayant entendu la faible voix de Laura : elle se tient difficilement debout et semble effrayé : je sais que c’est pour elle que je le fais mais je suis sur que je peut être meilleur que mon père :
- Antonin : « Tu…n’en es pas capable ! Je …sais que tu ne…me tuera pas ! En tout cas…pas devant elle ! Mais vas-y ! Fait le ! »
Il commence à manquer d’aire et cesse de se débattre : il attrape mon couteau pour en finir et me tuer mais j’ai plus de reflexe que lui et arrive à l’attraper à temps et à le planter dans son ventre ! Il est enfin mort et Laura et enfin…libre ! Son corps sens vie s’écroule au sol : je m’écarte et tient difficilement ma plaie qui me fait souffrir ! Soudain, Laura se précipite quand même vers moi et me prends dans ses bras :
- Laura : « Merci d’être venu pour moi ! J’avais tellement peur de ne plus te revoir ! »
Son visage est couvert de larme mais elle sourit :
- Vincent : « Je ne te laisserai jamais tomber car je tient vraiment à toi ! »
Elle sourit et attrape le col de ma chemise puis m’embrasse : j’ai réussi à la sauver et c’est tout ce qui compte, il ne reste plus qu’à la ramener pour s’assurer qu’elle aille bien ! Après tout, rien n’est finit, il reste encore quelque chose que je ne lui ai pas encore dit !

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