LifeSaver

CHAPITRE 1 ...

• 02/09/13

Douze années. Douze années qu'elle s'est envolée. Depuis douze années, je me pose encore et toujours la même question... "Comment la terre peut-elle encore tourner alors qu'elle s'est en allée ?" Depuis son décès, ma vie, c'est arrêter. Je ne vis plus je survis. Après douze années, mon deuil devrait déjà être fait me diriez-vous... Comme toutes personnes ayant perdu un être cher, j'aurais dû trouver l'amour dans le cœur des personnes qui m'entoure, mais pas moi... Non moi cela fait douze années que je me vois haïr l'amour et aimée la haine. Je pleure ma peine encore plus chaque jour sans trouver une réelle sortie de secours. Je ne cesse de jouer mon rôle depuis douze ans, je fais croire au gens que mon chagrin ne signifie rien et que tout va bien. Douze années de souffrance qui m'ont forgé un cœur de pierre et une âme de guerrière. Je ferme les pages de ce journal que j'ai commencé à écrire afin d'aller préparer le dîner pour mon père histoire de pouvoir dormir ce soir... Quand j'entre a la maison, il n'est pas encore rentré, il ne doit pas avoir terminé de travailler dieux merci. Demain, c'est la rentré, je finis de manger mes lasagnes et monte me coucher en espérant que ce soir, il aura l'idée de m'épargner. 

• 03/09/13

Sept heures, mon réveil sonne, je me lève en parvenant a poser les deux pieds au sol sans trop de douleurs, il devait s'être endormi épuisé d'avoir trop travailler et il, c'était directement couché en rentrant sans avoir besoin de se défouler. Je saute sous la douche ou l'eau chaude me brûle la peau et fait picoter mes plaies et puis me dirige vers mon armoire afin de prendre un legging, une tunique, un long gilet et une paire de toms car je dois éviter les affaires d'été étant donner que je dois en permanence me cacher.Une fois habillé, je dois me maquiller l'étape la plus importante recouvrir le carnage sur mon visage. Je suis devenue professionnel dans le domaine du camouflage depuis mon plus jeune âge, je dois me maquiller alors je suis habituée. 
Après une demi-heure, je suis arrivée au lycée, j'ai une boule dans l'estomac et je sens ma gorge ce nouée. Ici, je suis nouvelle et connu de personne, j'avais rencontré quelques jeunes durant les vacances en ville, mais mon insociabilité les avait dissuader de faire ami amie avec moi et c'est tant mieux, car leur amitié, je n'en voulais pas. Je sais que je ne resterais surement pas très longtemps ici alors autant éviter de m'attacher. Je suis stressée, mais je me décide enfin de faire un pas a l'intérieur de mon nouveau lycée. Je m'avance vers l'allée principale du lycée et cherche mon nom sur les panneaux affiché. Une fois repérer, je m'attarde à chercher ma salle dans ces couloirs a l'allure d'un hôpital. Une fois arrivée dans la classe, tous les regards ce porte sur ma petite personne qui venait de passer la porte d'entrée. Une vielle dame aux cheveux blonds pigeon et ces lunettes presque abaissée au menton me fait signe de m'approcher à son bureau. 
"Voici la nouvelle qui vient faire sa dernière année avec nous faite en sorte de l'accueillir chaleureusement. Je t'en pris mademoiselle va donc t'asseoir à coter du jeune homme au fond à droite." [s'exclama-t-elle.]
J'étais donc partie m'installer au côté d'un beau châtain aux yeux brun. Et chacun notre tour, nous devions nous lever et nous présenter. Quand vint mon tour, je me levai pas très rassurée "Bonjour, je m'appelle Heather Miller, j'ai dix-huit ans !" avais-je bégayé à la vitesse d'un éclair avant de me rasseoir sur ma chaise et pousser un soupir de soulagement. "Cela fut cour mademoiselle, j'aurais apprécié en savoir un peu plus à votre sujet !" [Me colla la vieille en pleine gueule.]
Je poussai un rire sur le ton dû sarcasme que voulait bien que je lui dise la vérité ?
"Bonjour, je m'appelle Heather Miller, j'ai tué ma mère alors j'ai déménagé au fin fond de la terre pour cacher ma misère. Je viens étudier dans votre lycée qui me sert d'échappatoire pour éviter les coups de mon père !" 

Ciel, je déteste la rentrée...