VIBES• My HYGGE

~Chapitre 4•

Comme promis, après mes cours du matin, je me dirige vers la cafétéria. Cette fois je n'achète rien car j'ai apporté mon propre repas. Je ne sais pas si on a le droit de faire ça mais je tente quand même. Je n'ai pas envie de dépenser tout mon argent dans de la bouffe et, même si elle n'est pas mauvaise, encore moins la bouffe de la cafétéria. Je rejoins Clarisse qui est déjà assise sur une table.

- Coucou je suis trop contente de te voir!
- Salut! Ça va?

C'est volontairement que je n'avais pas répondu « moi aussi je suis contente de te voir ». Je veux dire, elle ne m'avait pas manqué ou un truc du genre. Il n'y a rien que je trouvais plus ridicule que la fausse politesse. Pour le moment elle était juste une connaissance. Cependant, je ne suis pas insensible, j'espérais vraiment qu'on allait devenir amie par la suite.

- Super et toi? J'ai été étonné quand mon frère m'a dit qu'il t'avait rencontré à la salle de sport. J'ai voulu savoir comment vous vous connaissiez mais il ne voulait pas me le dire. En plus pourquoi tu veux faire du sport?
- Sincèrement ce matin j'avais quelque courbatures en me levant mais ça commence déjà à s'atténuer. Et pour le sport disons que je n'aime vraiment pas mon ventre, mon dos et mes fesses. J'aimerais raffermir tout ça tu vois? Surtout que ma sœur est très sportive, son corps me nargue!
- Aaah je vois. T'as sœur à quel âge?
- En fait c'est ma sœur jumelle mais on ne se ressemble pas du tout, dis-je en rigolant.
- Bien sur c'est ce que tout les jumeaux disent ! Mais sinon c'est trop cool. Elle est à la fac aussi? Tu peux me montrer une photo?
- Non elle est dans une école d'art. Et oui on a des millions de photo ensemble regarde.

On discute de pleins de choses tout en mangeant notre repas. J'ai pu voir qu'elle aussi avait apporté son déjeuner. Super, je n'étais pas là seule. Je commençais à m'habituer au fait qu'elle pose beaucoup de questions à la fois. C'était une fille vraiment bavarde et curieuse. Mais pas une curiosité mauvaise loin de là. Un moment, la discussion revînt sur son frère et elle me demanda comment je le trouvais, s'il était un bon coach etc.. Je lui avouais que je le trouvais vraiment mignon et sympa. Et que malgré mes aprioris, il était un super coach. Mais je lui avouais aussi que j'étais contente qu'il ne soit mon coach que pour les trois séances gratuites. Comme la fille de l'accueil, elle parut surprise:

- Ah bon? Tu es vraiment bizarre comme fille! Cette semaine, comme j'ai mangé avec lui lundi, mardi, et mercredi, pleins de filles m'ont posé des questions pour savoir si j'étais sa copine ou bien s'il en avait une. D'après ce que j'ai compris, il est assez populaire ici et beaucoup de fille rêve de sortir avec lui.
- En effet c'est ce que j'ai cru comprendre aussi quand j'avais demandé un autre coach...
- Tu avais demandé un autre coach?!
- Bhein oui...

Je lui racontais donc ce qui s'était passé à la salle de sport et là elle se mit à rire tellement fort que quelques étudiants c'étaient retourner pour voir ce qu'il y avait de drôle. J'essayais de la calmer mais rien à faire. En plus son rire était très contagieux donc je me mit à rire avec elle. Cette fille respirait la joie de vivre.

- T'es la meilleure Shanna! Je peux t'appeler Shanna hein ça ne te dérange pas?

Je réfléchissais quelques secondes puis lui répondit par là négatif.

- Et tu peux m'appeler Lili.
- D'accord Lili!

On se sépara quelques minutes plus tard car elle reprenait les cours. Moi, j'avais encore un peu de temps libre donc je décidais d'appeler Alex pour lui demander ce qu'il faisait. Depuis le début de la semaine je ne l'avais jamais croisé. Faut dire que le département de sciences et santé était assez éloigné du département de lettre.
Qui l'aurait cru? Alexandre qui était très doué en science avait choisit de poursuivre un parcours littéraire. Mais bon, depuis qu'il faisait ce qui lui plaisait c'était le plus important. Je l'attendis donc sur un banc non loin de son département comme lui aussi il avait un peu de temps avant son prochain cours. Dès que je le vis, je lui sautait dans les bras: