Gardiens des cités perdues. Tome 8 : La verité

Chapitre 2

Cela faisait 5 jours que Sophie ne sortait plus. Ses amis étaient passés la voir mais elle leur répondait tout le temps qu'elle était fatiguée et qu'elle avait besoin de se reposer... Edaline entra dans la chambre de la jeune télépathe avec un plateau garni d'un plat vert et violet. Sophie ne prit même pas la peine de la regarder. Sa mère adoptive décida qu'il était temps de parler :
-Sophie...
-Hum.. J'ai pas envie de parler...
-Sophie ! S'il te plaît ! Mange un petit peu...
Le plat n'était guère appétissant avec ses allures verdâtres... Mais Sophie prit courageusement une bouchée puis une troisième, une quatrième, une cinquième... Ce goût... Sophie reconnut tout de suite le goût de pizza chèvre miel !
-Ça va mieux, demanda Edaline ?
-Mmmmmmmmm... Délicieux...
Sophie prit une gorgée de jouvence.
-Je venais te dire que Fitz passe dans dix minutes. Tu pourrais essayer de te laver et t'habiller...
La jeune télépathe manqua de s'étouffer ! Parmi tout les amis qui étaient venus la voir, Fitz était le seul à ne pas être venu. Elle engloutit rapidement son assiette et courra sous la douche puis mit une magnifique tunique rouge et un legging noir, se fit vite fait une tresse, mit rapidement un peu de fart à paupières dorées, puis descendit en courant. À peine arrivée en bas, on sonna à la porte. Fitz entra et proposa par télépathie d'aller dehors sous le panacher de Calla pour plus d'intimité. Ils marchèrent en silence. Sophie ne savait pas quoi dire. Apparemment Fitz non plus.
-Je ne peux être assortie.
C'était sorti tout seul, sans que Sophie ne s'en rende compte.
-Je le savais... répondît simplement Fitz
-QUOI ???
-Je m'en doutais car durant mon inscription, ils m'ont posé cette question et je me suis demandé ce que tu répondrais...
-Oh...
Ils étaient maintenant tout les deux sous le panacier, assis par terre. Fitz lui prit la main. Le cœur de Sophie battait à 100 à l'heure. Fitz rapprocha son visage de celui de Sophie. La télépathe ferma les yeux et sentis la douceur pure atterrir sur ses lèvres, elle se sentit plus vivante que jamais mais aussi toute petite. C'était un vrai feu d'artifice dans sa tête, elle n'avait pas envie que ce baiser s'arrête.