At the Moonlight~Joyxem

Prologue

La journée touchait à sa fin tandis que le crépuscule laissait apparaître une teinte orangé que le jeune brun observait avec une lueur mélancolique.
Il s'allongea dans l'herbe parsemé de rosé tandis qu'une multitude de pensées plus complexe les unes que les autres traversaient son esprit embrumé.

Comment sa vie avait-elle pus dégénérer à ce point ?
Pourquoi l'homme qu'il avait aimé pendant si longtemps avait disparu de sa vie aussi bite qu'il y était entrée ?

Le petit brun resta ainsi de nombreuses heures durant, emmitouflé dans son bombers Bordeau à regardé les étoiles.

Il avait toujours été passionné par ces petites boules de gaz lumineux.
Il aimait plus que tout ce perdre dans l'immensité qu'elles laissaient devinés.
Quand la nuit tombait, il pensait à son père parti beaucoup trop tôt à son goût. C'est lui qui lui avait transmis cet intérêt pour l'astronomie.
Il lui avait appris à repérer les différentes constellation et lui avait conté de nombreuses légendes à leurs sujets.

Mais aujourd'hui, contrairement au sentiments de bonheur qu'il ressentait habituellement en ce plongeant dans la minuscule infinité que représentait l'espace, il voulais plus que tout s'y noyer.
Il aurait voulu que la nuit dure éternellement afin que le jour ne l'anéantisse plus.

Au bout d'un certain temps, les yeux chocolat du brun commencèrent à ce faire lourd. Alors, dans un soupir trahissant une exaspération profonde, Maxime ce leva et ce mit a marcher vers son domicile, essayant de trouver une activité a faire dans les prochaines semaines qui pourrait éventuellement remettre un peu de luminosité dans l'obscurité qu'était devenu sa réalité.

Arrive chez lui, une idée lui vînt.
Pourquoi ne pas écrire ?
Peu de gens connaissait cet facette de lui pour la simple et bonne raison qu'il préférait garder ces écrits pour lui.

Apres une douche rapide, Maxime enfila un boxer noir ainsi qu'un t-shirt et ce positionna correctement sur sa chaise avant de s'emparer d'une feuille, d'un stylo argenté portant ces initiales et de commencer a gratter le papier jaunis qui portait cet odeur qu'il affectionnait particulièrement.

" Bonjour... Bonsoir ?
Je dois vous avouer ne pas savoir comment commencer ce courrier ni même pourquoi il atterrira dans votre boîte au lettres et non celle d'un/une autre, mais le besoin de soulager ma conscience et de savoir que quelqu'un (peut importe qui) lira mes quelques lignes m'apaise déjà d'une certaine façon.
Vous devez vous dire (si vous avez eu la gentillesse d'ouvrir l'enveloppe déposé aléatoirement chez vous) que je suis certainement fou de faire une tel chose, mais j'en suis arrivé à un stade de ma vie ou je préfère me confier à un/une inconnu(e) qu'à mes propres amis.
Je m'appelle Maxime Chabroud, j'ai 29 ans et je suis née a Lyon avant de déménager ici sur Angers.
Et pour ne pas vous mentir, tout allait bien jusqu'à Mars derniers.

J'avais toujours rêvé d'une histoire d'amour exceptionnel, tel que le décrit Hardy ou Austen. Un amour si puissant, que l'autre deviens votre univers, votre oxygène, votre eau dans le désert.
Un amour à vous couper le souffle, vous ensorceler, vous transporter. Et je l'avais trouver au gré de ces mots doux et de ces cheuveux roux.
Il avait des yeux à en vouloir devenir aveugle, un parfum à trouver toute les autres odeur insipide et sans goût ainsi qu'une voix à ne plus pouvoir parler.
Ces yeux était d'un marron clair virant sur le caramel. Il sentait ce doux mélange que représente la cannelle et Noël.
Mais tout c'est envolé quand un beau matin il ne s'est pas réveillé.
Jamais je ne pourrais vous décrire précisément la douleur et le manque que son départ a laissé dans ma vie. Je pense qu'un milliard de coupure aspergée de citron ne représenterait même pas un centième de ce que je ressent encore à l'heure actuelle.
Voilà la raison pour laquelle vous tenez cet lettre entre vos mains.
Je me doute que le récit de mes lamentations ne doit pas vous intéresser mais je sais que si mon défunt conjoint était encore à mes côtés il m'aurait pousser à tourner la page alors c'est à travers ce courrier que j'espère pouvoir trouver la paix.
Je vous remercie de m'avoir lu jusqu'au bout et m'excuse d'avoir abusé de votre temps.
Je vous laisse mon adresse au dos de l'enveloppe si jamais j'ai piqué votre curiosité et que l'envie de m'interroger vous prenait.

Amicalement CHABROUD Maxime."

Une fois terminé, le petit brun essuya les quelques larmes qui lui avait échappé, glissa son mot dans une enveloppe qu'il vint sceller et quitta son logement après avoir enfilé une tenu plus adapté pour partir à la recherche d'un/une destinataire(trice) pour la lettre qu'il venait d'écrire sur un coup de tête.