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***La salle de classe***
Tu n'avais pas le droit d'être ici.
Il n'avait pas le droit d'être ici.
Alors pourquoi ? Pourquoi te fixait-il avec tant de désir et tant d'animosité dans le regard ? Pourquoi l'avais-tu fixer toute l'heure de cours pleine de passion et les pensées souillées d'actes sales en sa compagnie.
Ce n'était pourtant pas la première fois. Cette dernière année de lycée, tu avais commencer a fantasmer sur le passeur, mais cela faisait des années que tu nourrissais des sentiments à son égard. Tu avais commencer à l'imaginer partout, dès que tu étais seule, ou dès que tu avais un moment de rêverie. Le volleyeur s'accaparait tes pensées et, à chaque fois, scellait un acte charnel avec toi. Tu rêvais de le faire sentir bien, qu'il te fasse sentir bien, que vous exploriez à deux une luxure sauvage.
Mais cette fois-ci, tu avait été prise la main dans le sac.
Il t'avait vu.
Tobio Kageyama t'avait vu frotter tes cuisses entre elles pour réprimer ton excitation. Voilà l'état dans lequel il te mettait. Mais il était tellement beau, tu étais éperdument amoureuse de lui depuis toujours et le fait qu'il soit si froid, distant et inexpressif à ton égard le rendais encore plus attirant. Tu frissonnais d'extase quand tu le voyais.
Une main dans la poche, son sac posé sur l'épaule droite, une position nonchalante et sa paille de brique de lait entre les lèvres, il sirotaient le contenue de sa brisque devant toi. Seul un pupitre vous séparait. Il t'avait retenue dans la classe et avait fermé la porte derrière les élèves. C'était bientôt l'heure de son entrainement et il n'y avait plus personne dans les couloirs pour vous voir. Au moins tu n'auras pas l'humiliation de ta vie sous le regard des autres. Tu appréhendais ses mots, tu te sentais déjà mal de l'entendre te traiter de psychopathe, d'obsédée ou de folle. Le rejet allait être rude.
- Pardonnes-moi, Tobio-kun, tentas-tu désespérée. C'est si déplacé et horrible de ma part ! Je-je te promets de changer de classe pour que tu n'aies plus jamais à me voir ! t'exclamas-tu rouge de honte.
Tu baissas la tête. Qu'allait-il pensé de toi maintenant. Comment allait-il réagir ? Tu n'étais pas la plus belle fille de l'école qui plus est, tu ne le méritais pas.
Plongé dans tes tourments, tu ne le sentis pas se rapprocher, mais quand il chuchota ces mots à ton oreille, ton corps bouillonna de plus belle :
