LA LETTRE EXPLICATIVE 1

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L'atmosphère demeurait tendue dans la chambre d'hôpital les deux femmes la mère et l'infirmière se parlaient toujours pendant que le petit ADÉ et l'homme de confiance du défunt Mr moustapha étaient sortis de la pièce à la demande de madame.
-Madame comme je vous le disait la deuxième vague de personne venue voir le corps de votre mari  me paraissait assez étrange mais je n'ai pas pu les empêcher de le voir car ils m'ont même menacé de me faire du mal si je ne les laissait pas passer.
-Oui je comprend ! Pouvez vous s'il vous plaît me décrire ceux qui tenaient tant à voir le corps de mon mari?
-Bien sûr. Ils étaient au nombre de six ils sont arrivés une heure après le décès de Mr et  j'ignore comment ils ont pu passer la sécurité et arriver à l'étage vers la morgue. Trois d'entre eux étaient tout de blanc vêtus et les trois autres tout de noir vêtus de la tête au pied . Ils dégageaient quelque chose d'étrange.
-D'accord je vous ai écoutée dites moi maintenant ce qu'ils voulaient au corps de mon mari ? Que lui ont-ils fait ?
-En réalité je suis resté dehors ils sont entrés ont regardé le corps et j'entendais des incantations on aurait dit du latin ou du grec je pense. Ils ont passé six minutes avec le corps et m'ont dit de vous informer qu'ils étaient passés. C'est après leur départ que j'ai remarqué la disparition de toutes les blessures qu'il y avait sur le corps de Mr moustapha.
-Madame dites moi quel mot ils ont prononcé avant de partir s'il vous plaît ?
-Bien sûr je m'en souviens ils m'ont dit une chose que j'ai noté et ont insisté pour que je vous le transmette personnellement je cite : »Aliquam certiorem electus »cela veut dire en français « c'est l'heure il est temps d'informer l'élu ».
-Quoi? Si tôt ?
-De quoi parlez vous madame? Dites moi vous courrez un danger ?
-Non s'il vous plaît libérez moi je dois voir mon fils et rentrer avec lui à la maison!
-D'accord madame cependant prenez soin de vous et suivez à la lettre Le traitement qui vous a été prescrit et si vous avez un problème allez à la police s'il vous plaît.
     La mère regarda l'infirmière parler de police et lâcha un sourire ,elle se dit en elle cette femme innocente n'a pas idée de ce dans quoi mon mari nous a laissé en partant . Elle pense que c'est une histoire que la police peut régler en trois coups de fil ou en deux arrestations c'est beaucoup plus compliqué que cela mais nous allons nous en sortir je vais devoir attendre que ADÉ ait alors l'âge qu'il a en ce moment deux fois c'est à dire quatorze ans pour lui lire la lettre de son père mais moustapha pourquoi !?Pourquoi avoir fait tout ça regarde dans quelle situation tu nous met.
  -MADAME MADAME MADAME!!! Vous êtes là ?
Elle sursauta elle était emportée dans ses pensées et avait complètement oublié qu'elle se trouvait dans un hôpital entrain de marquer la fin de son traitement elle était abattue.
-Oui madame l'infirmière je peux m'en aller chez moi?
-Bien sur madame je vous le disait mais vous étiez perdue dans vos pensées.
-D'accord. Merci de vous êtes occupée de moi je vais vous faire personnellement un virement de deux cent mille francs pour vous remercier de vire attention particulière à notre égard.
-Non madame que dites vous c'est mon travail
-Non j'insiste ce n'est pas à discuter donnez moi vos coordonnés bancaires que je vous fasse le virement.
-D'accord Madame je vous envoie cela par mail.
  C'est le moment pour elle de récupérer son fils pour rentrer.John s'occupa de les conduire à la maison.
Ah la maison aurai-je oublié de vous décrire cet immense manoir ?c'était une maison hors du commun  elle possédait quatre étages et la verdure s'étendait à Perte de vue. Il y avait même un sous-sol où étaient disposées toutes les voitures de luxe de Mr moustapha. Cette maison est munie d'une sécurité à la pointe de la technologie et a aussi deux gardiens qui s'alternant le jour et la nuit.ADÉ et sa mère conduis par john le bras droit défunt pénétrèrent dans la maison.Le gardien s'en pressa de leur ouvrir le portail et ensuite accouru pour leur ouvrir la portière. Madame descendit avec son fils et fit signe à john qu'il pouvait partir.
Je t'appellerai au moment voulu lança la mère de ADÉ pour l'instant comme l'avait dit moustapha tu prend les Rennes. Lors que ce sera le moment je t'appellerai.
  Le moment de quoi vous vous demandez sûrement de quel moment parlaient-ils. Vous le saurez bientôt.
   Les années passèrent les unes après les autres et tant bien que mal ADÉ et sa mère ont du vivre avec l'absence du père cela fait déjà sept années qu'il a quitté ce monde et qui est dans le monde des esprits. Son fils qu'il n'a même pas eu le temps de voir grandir à maintenant quatorze ans.
  Ce matin la le temps dehors était pluvieux et ADÉ venait de sortir de son sommeil ce jeudi là.Sa mère l'attendait en bas dans la salle à manger. Elle s'était levée tôt et avait déjà préparé le petit déjeuner de son fils.
-ADÉ descend s'il te plaît nous devenons nous parler
-oui maman ! J'arrive je me brosse les dents
-D'accord mon fils.
Trois minutes après le voici qui descendait il était devenu si grand et avait presque un corps d'homme.Il prit place et sa mère lui servit le petit déjeuner.C'était un  repas complet avec du thé des croissants du beurre des fruits et bien d'autres. Il se dépêcha de manger sa mère  l'attendait au salon pour lui parler de quelque chose qu'il ignorait.
Il a maintenant terminé son petit déjeuner et s'avance vers le salon. En voyant le visage de sa mère il vint l'embrasser sur la joue pour lui dire bonjour.Mais cette dernière était loin d'être heureuse de devoir lui parler de cette lettre laissée par son père.
-Maman pourquoi a tu cet air triste dit moi.
-Assieds-toi ici ADÉ j'ai à te parler
-D'accord maman!
-Comme tu le sais cela fait déjà sept années que ton père nous a quitté et en mourant il a laissé pour toi une lette que tu devrait ouvrir seulement à l'âge de quatorze ans. Cette lettre est très impotente à partir de là tu sauras quelle direction pendre dans la vie.
-Oui Maman je veux la lire.
-un instant. La mère se leva et se dirigea vers le coffre fort de la maison et sorta un coffret rouge comportant une enveloppe toute blanche avec le nom de ADÉ grave dessus en noir.
-ah maman cette enveloppe m'a l'air étrange mais c'est de mon père je vais la lire maintenant. Sans plus tarder il se saisit de la lettre en l'ouvrant des larmes de mirent à couler de ses yeux car cela venait de son père l'homme qui n'a pas passé assez temps avec lui avant de s'en aller pour le monde des morts.
  Il commença à lire la lettre de son père.
    "CHER fils ADÉ......
        À suivre ......

LE PACTEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant