05 - Premier regard et douleur

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Je retrouvais Gaïa au niveau du bar entrain de siroté son coca et je m'asseyais auprès d'elle tout en essayant de rester calme

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Je retrouvais Gaïa au niveau du bar entrain de siroté son coca et je m'asseyais auprès d'elle tout en essayant de rester calme.

- Si je te pose une question, tu me répondra honnêtement Maya ?

- Oui, bien-sûr.

- Quand je t'ai appeller et que tu t'es retournée, tu avais l'air paniquée, qu'est ce que tu avais ?

Il fallait que je trouve un mensonge et vite, et comme pour ne rien arranger, je voyais que le criminel avait prit place à coté de moi sur un tabouret, j'avais repondu normalement à Gaïa avec une voix assurée.

- Ma cheville s'était tordue pendant ma danse avec James à cause de ces talons d'un mètre de haut et j'avais peur d'avoir une entorse à cause de la douleur, je ne suis pas habituée aux talons.

Elle avait hocher de la tête en souriant normalement, elle semblait me croire et ça m'arrangeais parfaitement.

- Bon on va danser Gaïa ?

- Toi danser ? Je pensais que tu n'aimais pas trop ça.

- Et c'est le cas, mais je me dis qu'on est pas venue pour ne rien faire.

Elle m'avait regarder en souriant avant de me prendre brusquement la main et de courir vers la piste de danse malgré ce que je lui avait dis juste avant, j'essayais de ne pas me tordre les chevilles dans notre course folle et ce n'est que lorsque nous dansions que Gaïa s'était rapprochée de mon oreille.

- Le mec qui est assis au bar est entrain de te dévorer du regard, c'est celui qui s'était assis à coté de toi. Regarde discrètement.

Je regardais discrètement derrière moi et je faisais comme si que je cherchais James, je croisais ses yeux et je frissonais malgré moi. J'avais de nouveau porté mon attention sur ma meilleure amie et je lui avait sourie avant de prendre la parole.

- Ça m'étonnerais, et je ne suis pas intéressée de toutes façons, ce n'est pas ma priorité.

- Je me le ferais bien moi.

Si elle savait qui il était vraiment elle ne dirait pas ça, mais comment la blâmer, elle n'a aucune idée de qui il est, en revanche lui prend énormément de risques en venant jusqu'ici.
Je lui souriais avant que James ne vienne prendre mes mains pour m'attirer contre lui, je m'étais tendue lorsque je me rappellait que le criminel avait fait exactement la même chose deux jours avant, il avait calé une de ses mains dans mon dos et l'autre me tenait fermement contre lui.

Les hommes s'étaient discrètement rapprocher de nous et je me retirais avec difficulté de ses bras.

- Je n'arrive toujours pas à me dire que c'est toi, pourquoi est ce que tu cache ta beauté ? Tu es une femme vraiment sublime.

- Garde tes belles paroles pour toi James.

- Et tu as quel âge ? Je ne te l'ai jamais demander.

- Cherche bien.

- Moi je sais, tu dois avoir soit dix-sept ans ou soit dix-huit ans !

- Qui êtes vous ?

- Oui c'est le cas, elle a dix-huit ans !

- Il est trop fort putain !

Je regardais méchamment ma meilleure amie et elle se retenait de rire du mieux qu'elle le pouvait, et ce n'est que lorsqu'il repartait qu'elle avait exploser de rire.

- Ce mec est super canon ! Elle est stylée sa montre en plus !

Il ne me fallait pas plus de temps pour comprendre la situation, le masque que je portais n'avait pas été mit dans le bon rayon et c'était le seul qu'il restait, je retirais mon masque et je regardais plus en détail l'intérieur, une petite fente avait été faite et j'en sortais un traceur, il s'était retourné vers moi et je lui avait sourie avant de poser mon masque sur le bar et je partais avec Gaïa sur mes talons.

Nous étions rentrées chacune de notre côté, je venais de fermer ma porte à double tours et je soupirais de soulagement, je retirais mes chaussures et ce n'est que lorsque je pénétrais dans ma chambre que je constatais que ma fenêtre n'était pas fermée, je secouais ma tête de gauche à droite en me disant que j'aurais pu être vigilante et je partais vers elle pour la fermer.

Je me dirigeais vers ma salle de bain pour pouvoir me démaquillée, j'étais entrée dans ma douche et je me detendais véritablement que maintenant avant d'en sortir vingt minutes plus tard. 

Je venais de prendre un pyjama et je retirais mon peignoir pour l'enfiler rapidement. J'entrais dans mon salon et j'allumais la télé lorsque mon téléphone sonnait, je répondais précipitament en voyant le numéro de la mère de Sally s'afficher.

- Allo ?

- Maya, je ne sais pas réelement par quoi commencer, c'est dur pour une maman d'annoncer ce genre de chose mais je voulais que tu le saches, Sally vient de nous quitter, l'hôpital m'a appellé il n'y a même pas cinq minutes.

- D'accord, merci de me l'avoir dit Charlène, je suis là si tu as besoin, tu le sais.

- Et c'est réciproque aussi de mon coté, il faut que je te laisse.

J'avais raccrocher et j'avais jeté mon téléphonne brutalement au sol, j'avais ouvert un tiroir à la hâte et je regardais ma lame de rasoir, depuis ce jour je m'étais toujours dis que si elle venait à partir alors je recommencerais pour atténuer la douleur que je ressentirais, et j'avais raison la douleur est insoutenable.

Je l'avais prise et je la serrais dans ma main mais au moment où j'allais commencer à le faire, une main s'était posée dessus.

Possessif I - Le fruit défendu  [TERMINÉ] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant