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[Chapitre corrigé rapidement alors je m'excuse énormément et vous promet de revenir pour une meilleure correction ]

« Hey ! »

Izuku avait tourné la tête, jusque-là confortablement assis dans sa banquette.

« Oh salut ! Je ne pensais pas que tu reviendrais. »

Je lui souris comme simple réponse et m'assis en face de lui avec une once de gêne. J'avais hésité à revenir, mais m'étais convaincu que c'était la bonne chose à faire et j'avais demandé à Denki de me rejoindre ici plus tard.

Oui, j'avais finalement accepté de lui parler. Peut-être en effet que les gens n'étaient pas là pour moi, mais je m'étais promis d'être là pour eux. Parce que je savais ce que c'était, même si personne en ce moment ne pouvait le ressentir de la même façon que moi, Kirishima Eijiro, le ressentais.

« Tu ne commandes rien ? »

Je relevai la tête et laissai l'information me monter tranquillement au cerveau avant de recommencer à bouger et de simplement lui faire non de la tête.

« Pas soif eheh...Je venais pour étudier surtout.

- Pareil, c'est tranquille alors ça me plaît. »

Je lui souris une fois de plus. Je sorti mes cahiers pour commencer à étudier une fois pour toute mais n'étais pas concentré à cent pour cent sur ce sur quoi je travaillais.

« Oh, kirishima ?

- hmm ?

- Je voulais te remercier pour Katsuki, j'ai reçu ses messages grâce à toi !

- De- de rien, ç'est normal.

- Si jamais tu n'as rien à faire, n'oublie pas tu n'as qu'à m'écrire ! Et si ça t'intéresse de sortir ailleurs qu'au café, on peut aller ailleurs. Tu peux amener un pote à toi et j'emenerai Katchan. »

Il retourna lui aussi à ses cahiers. Izuku me surprenait. Il était super gentil avec moi et agissait comme si on se connaissait depuis bien longtemps alors que c'était la deuxième fois qu'on se voyait.

Mais j'avais appris à me méfier de ces gens là et je me sentais égoïste de penser ainsi.

Les gens ne peuvent pas tous être pareils...si ?

***

« Je dois y aller, désolé...On se revoit un autre jour j'espère ! Oh et pense à ma proposition de plus tôt, tu as mon nuuum ! »

Je rigolai et lui fit un signe de la main alors qu'il sortait du café. Il faisait presque noir dehors et je pensai à mon lit et à combien sa chaleur me manquait bizarrement. C'était bien le seul endroit chaud que j'avais à disposition depuis longtemps déjà.

Je pris un dernier soupir avant de replonger mon nez dans mon manuel de physique. J'attendais, mais les minutes passaient trop lentement à mon goût. Alors que je croyais qu'une bonne quinzaine de minutes avaient passées, je jetai un œil sur l'horloge et réalisai que seulement trois minutes s'étaient écoulées.

Silvergreen Cafe Où les histoires vivent. Découvrez maintenant