Un dîner presque parfait

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À la grande surprise de Kuroo, le repas était savoureux. Et malgré le fait que Daishou soit un ennemi, discuter avec lui n'était pas vraiment désagréable. La mère de Mika les écoutait parler gaîment, heureuse d'avoir un peu de compagnie à la maison. La discussion allait de bon train, mais quand Daishou en eu marre de parler jardinage, il décida de questionner Kuroo pour assouvir sa curiosité, et surtout pour le plaisir de lancer des piques sur quelqu'un. 

- Et sinon, pourrais-tu nous expliquer pourquoi tu as quitté la Shinra ? demanda-t-il en se tournant vers lui.

- Ce n'est pas le genre d'information qu'on partage avec l'ennemie, répondit-il en haussant les sourcils. 

- Roooh, et moi qui croyais qu'on avait baissé les armes, minauda Daishou.

- Ne te méprend pas, c'est juste le temps d'un repas. 

- Quel rustre tu fais. 

- Dixit l'homme qui kidnappe des enfants pour qu'ils servent de chair à canon, attaqua Kuroo les bras croisés.

- Tu extrapoles. Puis je suis sûr que tu n'as même pas été kidnappé...

- Non en effet, je me suis engagé de mon propre chef.

- Et pourquoi donc ? C'est bien étrange, tu as l'air de haire la Shinra si profondément...

Mika et sa mère s'étaient échappés dans la cuisine pour préparer le dessert. Même si elles ne pouvaient pas s'empêcher d'écouter discrètement leur discussion.

- À l'époque, je n'étais pas au courant de toutes les horreurs qu'ils camouflent sous le nom de la Shinra, répondit Kuroo l'air sombre.

- Quel genre d'horreur ? 

- Tu es le mieux placé pour savoir.

- Il n'y a que Akashi qui soit réellement mis au courant de tous les projets de la Shinra, dit Daishou en haussant les épaules.

- Pourtant si tu as déjà été dans les sous-sols du bidonville 7, tu devrais avoir vue une partie du tableau.

En entendant ça, Mika fronça les sourcils. Elle n'avait jamais entendu parler de souterrain sous les bidonvilles du secteur 7. Et pourtant, elle a toujours les oreilles qui trainent partout.

- Oh ça. Dis-ont simplement qu'on ne fait pas d'omelettes sans casser des œufs.

- Ton empathie me touche, railla le brun.

- Je suis désolé de ne pas pouvoir parler plus librement mais nous sommes épiés.

Kuroo se tourna vers la cuisine où les deux cuisinières avaient arrêté la préparation du dessert pour les écouter attentivement. 

- Ces informations sont classés secret d'état, lui chuchota Daishou, c'est bien dommage car tu ne sais pas tout à propos de ces sous-sols.

Le mercenaire souffla et saisit brutalement l'avant-bras du TURKS pour le tirer dehors. Quand ils furent tranquilles, Kuroo lui fit signe de continuer.

- Je ne sais pas ce que tu as vu, mais cette partie est normalement interdite aux SOLDATs. 

- On m'y a souvent envoyé faire des missions de nettoyage. 

Daishou ricana.

- Ton pauvre petit cœur de gentil héro n'était peut-être pas prêt à voir ce qu'il ce passe dans le laboratoire X. C'est assez ironique pour quelqu'un qui vient des laboratoires de Hojo

Le sourire vicieux de Suguru fit frissonner le brun tandis que toutes sortes d'affreux souvenirs lui revenaient en tête.  

- Abrège, s'énerva Kuroo qui voyait sa patience diminuer.

My Lovely Enemy [KuroShou] UAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant