Le Turc et la Nigérienne

Chapitre 17

En ville

Moi: ~par derrière elle~kadija..

Kadija: Amira~en sanglots~tu es venue

Moi: oui le plus vite possible, je suis là calme toi maintenant.. viens asseyons nous

Kadija: snif Amira.. qu'est-ce que je vais faire ma vie est fini~en sanglots~

Moi:~la prend dans mes bras~ je t'en prie arrête de pleurer ainsi stp, reprend toi, et raconte moi

Kadija : après notre rencontre.. j'ai suivi ton conseil.. concernant mes pertes de connaissances,de mémoire..snif..j'étais à l'hôpital snif j'ai.. les docteurs disent..ils.. disent que.. j'ai une tumeur

Moi:.. je.. ~totalement soné~je suis désolée..

Kadija : je ne sais plus quoi faire..

Moi: arrête de pleurer stp,il y a une solution à tout

...: Comment le pourrai je ? Et ma fille? qui..qui va s'en occuper dis le moiiiii

Moi: justement pour ta fille kadija tu dois être forte pour elle et pour toi

Kadija : je ne peux pas, je veux mourir Amira

Moi: ~essuye ses larmes~nous avons beau être dans les difficultés sans nom, cela ne nous empêche pas de vivre, de nous lever le matin et affronter la vie, de sourire même quand nous sommes à deux doigts de craquer,de vivre tout simplement lorsque Dieu le décide,tant qu'il nous accorde cette chance inouïe, et en retour nous ne pouvons que le remercier. Parceque nous avons beau être en colère, en difficulté, nous avons beau lutter seul les douas pourront changee notre destin qui a été écrit des millions d'années avant le commencement.

Au mon Dieu aide la, je ne sais pas si vous vous rappelez de kadija la femme que j'ai rencontré dans le troisième chapitre, m'a appelé hier nuit en disant qu'elle voulait qu'on discute un peu et j'ai accepté de venir la rentrée, ça la pauvre elle a du mal à parler par téléphone. De par sa voix je savais que sa n'allait pas mais pas que tout allait si mal. Je ne parle pas souvent d'elle mais on a gardé le contact et à dire vrai sa vie n'est pas une eau de rose surtout son mari qui ne la défend pas contre sa belle famille qui ne lui fait pas de cadeau parcequ'elle a eu une fille au lieu d'un garçon. Et dire qu'a ce siècle il y a des gens qui pensent pareil. Pourtant elle est douce et calme, orpheline à 18ans j'espère que sa fille n'aura pas à vivre le même traumatisme. Après un long moment elle arrive à se calmer et reprendre ses esprits. et si je vous dis qu'un malheur n'arrive jamais seul.

Kadija : Amira je ne suis pas aussi forte que cela, je suis fatiguée de constamment me battre

Moi: pourtant il le faut, kadija la maladie n'est pas une fatalité mais un test de la vie à fin d'arranger notre vie~prend ses mains~ tu as une source ou tu peux puisé ta force. Ta fille pour elle,il y a les nouvelles médecines qui font des miracles et avec la foi rien est impossible

Kadija : oauis le docteur m'a également dit cela et comme je ne suis pas à un stade avancé il pense qu'avec une intervention et des thérapies que sa devrait se faire.. mais

Moi: mais quoi?..

Kadija : je.. je suis enceinte Amira

Moi: alhamdulilah mais c'est une bonne nouvelle,tu as deux raisons de te battre, pourquoi tu..

Kadija : Amira stp écoute moi avant~souffle~ je suis enceinte et dans ma maladie la grossesse est la dernière des choses qu'on souhaite, sans compter que cela peut m'être fatal, les traitements aurons des graves conséquences sur le bébé. Ne pleure pas Amira je ne m'inquiète pas pour moi, ~touche son ventre~ mais mon bébé

Moi: kadii..

Kadija : nn c'est bon le docteur m'a proposé d'interrompre la grossesse mais je ne peux tuer un être innocent Amira, snif il s'agit de mon bébé

Moi: je ne sais quoi te dire sur le moment

Kadija : snif.. pas besoin de dire quelque chose le fait de m'écouter me suffis amplement, j'ai fais pas mal d'erreurs dans la vie mais, je compte garder mon enfant, hors de question qu'il paye pour mes erreurs snif.. je vais faire une vraie suivi pour que mon bébé soit en bonne santé

Moi: snif.. je comprends mieux pourquoi Dieu a dit de suivre trois fois sa mère avant de servir une fois son père. Malgré ton état et tes problèmes tu penses au bien être de tes enfants avant toi

Kadija : j'agis également en égoïste Amira , imagine si je ne survit pas à cette maladie, alors je ferai de mes enfants des orphelins.

Je la prend de nouveau dans mes bras à fin de la consoler encore une fois, à dire vrai je ne sais plus quoi penser ou faire tellement elle me fais de la peine.
Je l'ai raccompagner chez elle par taxi avant de rentrer, mais je décide de marcher un peu pour prendre l'air. Mais je m'assois sur un banc au bord de la route

..: tu penses à quoi ?

Moi:~reprend mes esprits~quoi?

..: je te parle depuis un moment mais tu ne m'entend pas

Moi: désolé, j'avais l'esprit ailleurs

..: je l'ai remarqué~continu de regarder la route~ heureusement que tu ne marchais pas,si non qui sait

Moi: désolé..

..: Meryem s'inquiète pour toi,vu qu'à la maison ils ignorent où tu es passé, de plus tu ne réponds pas à ton phone

Moi: je ne l'ai pas avec moi je suis sortie rapidement ce matin

Amir: um.. on s'inquiètait pour toi. Et tu es sortie rapidement sans rien dire, pourquoi ?

Stoppppp,les gens la première fois que amir et moi nous adressons plus de deux phrases. Bon en quelque chose malheur est bon on dirait.. je rêve ou il s'inquiète encore une fois pour moi? Je le regarde un instant avant de me rappeler de l'histoire de kadija et les larmes coulent toutes seules

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