Chapitre bonus 2

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**PDV Livai **

Quand je me retourne vers ma couchette, Eren est allongé en caleçon, essoufflé et pris par le désir. Mes rutes auraient elles déclenché ses chaleurs ? Je me rend compte assez rapidement que non, car il garde le contrôle de lui même. Ses phéromones sont puissantes mais pas autant que lors de ses chaleurs. Ce qui signifie qu'elles sont proches mais pas encore là. Par contre, cette vision divine, à mes yeux, de mon oméga presque nu, enclin au plaisir charnel, achève définitivement toute résistance de ma part. Je ne peux résister plus longtemps. Je fonce sur lui en retirant, à la hâte, ma chemise. Mais j'ai à peine mis un genou sur le lit pour retrouver au dessus de ce dernier, qu'il se redresse, s'assoit sur ses genoux et me pousse à rester debout devant lui. Sa main sur mon torse est comme une brûlure sur ma peau. Je plante mon regard dans le sien. Ses yeux habituellement d'un vert émeraude se sont assombris en un vert sapin. Il se redresse légèrement pour saisir mes joues et poser ses lèvres sur les miennes.

"Laisse moi le contrôle, Livai. C'est à mon tour de te faire mien"

Ces mots exacerbent mon désir mais je me retiens autant que je le peux. Mon instinct d'alpha en rut ne veut que le prendre et le faire mien, une nouvelle fois, mais s'il souhaite le contrôle, je ne peux lui refuser. Ca ne sera que meilleur. Il reprend possession de mes lèvres dans une tendresse douloureuse, passant ses mains de mes joues à ma nuque puis mes cheveux. La tendresse devient plus urgente et il stoppe le baiser en me léchant la lèvre inférieur. Il la fait glisser jusqu'à mon menton et trace un chemin dans mon cou jusqu'à mes pectoraux. Il s'arrête entre les deux et dépose un smack. Il saisit mes tétons tout en plongeant son regard dans le mien. La sensation est amplifiée dû à son regard brûlant et à mes rut. Il continue sa douce torture jusqu'à que ses lèvres remplace une de ces main. Il l'embrasse, le lèche, le suce, ses yeux toujours plongés dans les miens, son autre main suivant le même rythme. Les premiers grognement de plaisir résonnent dans ma gorge. D'un coup, il me mordille le téton dans sa bouche et je ne peux me retenir de fermer les yeux pour pas perdre pied. Il lèche une dernière fois mon téton meurtri avant de reprendre sa route vers mon ventre et mes abdos. Tellement absorbé par sa torture précédente que je n'ai même pas remarqué qu'il avait défait mon pantalon, me retrouvant dorénavant en caleçon. Quand j'ouvre les yeux les siens ne m'ont pas quitté, ses mains caressant ma musculature. C'est alors que, les joues rougies, il entreprend de me lècher sur toute sa longueur ma verge, à travers mon dernier vêtement. Un violent frisson remonte le long de ma colonne et hérisse mes poils. Cette chaleur, cette humidité sont si bonnes que j'aimerai qu'elles m'enroulent à chaque instant. Ses mains glissent de mon ventre, au "V" de mes abdos et se saisissent de l'élastique de mon caleçon. Il descend ce dernier doucement, caressant au passage mes cuisses. Mon érection est libérée et Eren me quitte des yeux pour la contempler tout en la caressant. Je me permet, alors, de fermer les yeux et de savourer d'autant plus le plaisir qu'il me donne. La maintenant d'une main, il la caresse de l'autre. C'est une douce caresse, du bout des doigts dans un premier temps. Ce qui fait monter mon plaisir tellement lentement que s'en est douloureux. Et alors que je me concentre sur ses douces caresses, je sens sa langue entrer en action. La sensation est grisante et me provoque un frisson. Le pire c'est qu'il n'a juste léché mon gland du bout de sa langue. Comment fait-il pour me mettre autant en haleine ? Chaque mouvement, chaque caresse est une torture contre le contrôle de le prendre. Je dois lutter pour pas le stopper, le retourner et le prendre sauvagement. Mais je sais pertinemment qu'il ne le supporterai pas. Et je ne veux pas être comme tout ces alphas qui se laissent envahir par leur pulsion. En plus, même si tout ceci est une torture à cause de mes rutes, son traitement est juste un délice et j'aimerai en profiter au maximum. Sa langue se fait de plus en plus présente sur mon gland et mon érection, tandis que ses mains s'effacent. L'une d'elles ayant bifurqué vers mes bourses, qu'elle malaxe. Ma respiration se fait saccadée et les grognement résonnent de plus en plus dans ma gorge, sans pour autant passer la barrière de mes lèvres. Je pose mes mains sur ses épaules pour me tenir, le plaisir me faisant doucement chanceler. Il prend enfin mon gland en bouche et un petit gémissement rauque sort de ma bouche. J'ai les yeux toujours fermés, mais le bruit de succion et les sensations qu'elle me provoque me font voir la scène dans mon esprit. Il enfonce de plus en plus, à chaque va-et-vient, mon érection dans sa bouche. Une main qui suit le mouvement et l'autre malaxant mes bourses. D'ailleurs cette dernière glisse progressivement dans le sens opposé à mon érection. J'écarte légèrement les jambes, laissant et faisant confiance en mon oméga pour la suite. J'ouvre les yeux et ils plongent directement dans les siens. J'ai la bouche ouverte à cause de ma respiration saccadée. Des gouttes salées glissent le long de mon visage, de mon front à mes tempes jusqu'à mon menton. Dans ses yeux, je peux lire tout le plaisir qu'il souhaite me donner et en même temps, il me demande l'autorisation d'aller plus loin. Je lui répond dans l'esprit, en espérant qu'il lit aussi bien que moi dans mes yeux. Puis je les referme, comme pour lui prouver que j'ai confiance en lui et que je lui laisse tout contrôle. Ce qu'il comprend vu que je sens la main qui était sur mes bourses glisser entre mes jambes, son doigt faisant des petits ronds sur ma peau fine. La sensation est étrange mais pas désagréable. Il poursuit son chemin vers mon intimité, où il trace le contour de mon anneau de chair. Je sors un sifflement tout en me contractant. Ce n'est pas dans l'ordre des choses qu'un alpha se fasse titiller à cet endroit et c'est mon instinct qui fait barrière. Je sens Eren stopper ce qu'il faisait mais avant qu'il n'enlève sa main je lui dis :

Amour sous hormonesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant