Chapitre 7

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Je me suis étendue sur mon lit, prête à y rester pour le reste de la soirée. Seulement, Max ne se décidait pas à partir.
-Je vais bien, je te dis!
-Je préfère te surveiller. Qui c'est se qui peut t'arrivé quand tu dors?
-C'est une blague?
-Je ne pense pas. Tu n'es pas habitué à la douleur. Tu es une "âme créée"
-Sa veut dire quoi?
-Sa veut dire que tu n'as pas de vrai corps. Tu as été créer pour répondre aux besoins de cette recherche. Ils t'ont créer par rapport à se qu'ils désirent que tu sois.
-Mais le défaut que chaque Test possède?
-Rien n'est parfait. Il faut toujours une balance. D'autant plus que je ne crois pas que leur système soit assez fort pour créer un humain parfait. Personne ne l'ai.
-C'est pour cela que nous sommes munis de défaut?
-Oui.
-C'est quoi le défaut des autres Tests?
-Tous ou ceux qui reste?
-Ceux qui sont encore là.
-Test 2 n'a qu'un seul oeil. Test 3 Saigne souvent du nez. Test 5 est trop petit. Test 6 est muette. Test 8 entend des voix dans sa tête. Si tu savais le nombre de fois qu'elle à faillis être sortie mais qu''elle est encore là. Test 9 n'a pas de cheveux. Test 10 oublie trop souvent. Il ne retient que l'essentiel. Test 12 est agressive. Test 14 est borné. Il est souvent difficile de le faire sortir de sa cellule. Test 15 est trop sensible. Il faut y aller doucement avec elle lorsqu'on veut la piquer et pour le branchement. Test 18 est obstiné. Il ne veut que se qui lui semble bon. Test 20 est renfermé. Il ne veut voir personne et préfère rester seule. Test 22 est superficielle. Elle a réussi, et Dieu sait comment, à avoir un miroir dans sa chambre. Test 23 est sans gêne. S'il à une question à te poser, il le fait tout simplement. Et il y a toi. Toi, tu es incapable d'aimer. Vous avez tous un point en commun: on vous a enfermé. Et il n'y a aucune façon que vous pouvez vous en sortir.
-Tu devrais faire un dépliant pour vanter les joies d'être un Test et comment la compagnie ici est plaisante.
Il me regarda d'un air sérieux. Je me nota à moi même qu'avec lui les tentatives de blagues pour le faire rire n'est pas très approprié.
-Tu dois rester concentrée. N'oublie pas que tu peux finir comme ma soeur s'ils découvrent qui tu es vraiment.
Je le regarda dans les yeux. Ils étaient de la même couleur qu'un ciel bleu en été. Mais il y avait quelque chose d'autre dans ses yeux. De la douleur. Il avait perdu sa soeur et ne pourra jamais la remplacer.
-Parle-moi d'elle.
Il me regarda, surpris.
-C'était la plus grande de nous deux. Elle amenait toujours des amies à la maison et elles s'amusaient à m'utiliser comme poupée barbie. Quand j'avais 7 ans, elle en avait 11, elle m'a complètement barbouillé le visage et m'a forcé à mettre une robe de princesse.
J'essayais de l'imaginer avec une robe rose et une couronne sur ses cheveux blonds. L'image était tellement grotesque que j'étais sûre de m'en rappeler.
-Elle a l'air agréable.
-Elle l'était. Le pire dans cette histoire c'est qu'elle m'avait forcé à cogner à toutes les portes du quartier jusqu'à se que j'ai fais la rue complète. Je suis tombé dans les fleurs de notre vieille voisine Bernadette. Elle en parle encore dès qu'elle me voit.
Il riait en se remémorant se souvenir.
-Elle sait que ta est morte?
Il arrêta de rire et son visage s'endurcit.
-Non. Personne ne le sait. Pas même nos parents.
-Mais comment...
Jocelyne entra à ce moment là.
-Elle est prête pour se faire brancher?
Max ouvrit la bouche mais je répondis à sa place:
-Bien sûr. C'est pas comme si j'avais autre chose à faire.
Jocelyne me regard interloquée. Max retenait un sourire
"Je sais qu'elle est détestable et que si on veut survivre il va falloir lui passer sur le corps, mais le genre de réplique que tu viens de fajre, que j'aurais apprécié en temps normal, me ressemble trop. Elle sait que je dis se genre de réplique. D'où elle t'es sortie d'abord?".
-Ne faite pas l'insolente avec moi. Montrer votre coup à votre accompagnateur.
Je baissa la tête en signe de capitulation en attendant la piqûre. Elle arriva vite. La première fois qu'il m'avait piquer, je me souviens avoir eu mal. Mais on dirait que maintenant j'étais habituée.
Il murmura à mon oreille:
-Quoi qu'il arrive, ne crois pas aux rêves. Ils t'ont à l'oeil.
Je sombrais dans le sommeil en me forçant à ne pas oublier ses dernières paroles.

J'étais de retour dans l'arène. Mais ce n'était plus moi qui contrôlait mon corps. C'était Alicia.
-Qu'est-ce qui se passe?, dit-elle.
Elle mit ses doigts sur notre bouche, étonnée qu'elle avait réussie à parler.
"C'est un piège. C'est à mon tour de me retrouver dans ta tête..."
Je la sentie sourire. Sa lui faisait un peu trop plaisir.
Elle bougea les doigts et les orteils, satisfaite de retrouver le bonheur de contrôler son corps à nouveau.
-Ce serait mal de me faire patienter, dit une voix.
Elle se retourna rapidement, alertée par le son de cette voix familière.
Il était là. Ces trait c'était creusés, c'est cheveux étaient devenus plus longs. Il avait maigrit et avait une barbe de quelque jours.
-Jimmy?
Elle avait les yeux brillant de larmes.
-C'est toi?
-Oui
Dans ses yeux verts on pouvait y voir deux chose. Premièrement, une haine sourde. Deuxièmement, un envie de meurtre.
"On est surveillé, ne l'oublie pas... De plus, je ne pense pas que c'est vraiment lui".
Elle ne m'écoutait pas. Elle était obnubilée par l'homme qu'elle avait toujours aimée. Elle n'arrivait pas à voir les changements dans son apparence. Elle ne voyait pas qu'il n'était plus celui dont elle était tombée amoureuse.
"Je partage tes souvenirs Alicia... Et l'homme que tu vois devant toi n'es pas celui que tu crois".
Notre coeur manqua un saut. Elle comprenait enfin se qui se passait.
-Que fais-tu ici, lui demanda-t-elle.
Il sourit d'un air mauvais.
-Je te déteste. Tu as pourris ma vie. J'aurais voulu ne jamais t'avoir connu. Ma vie était beaucoup mieux avant. Tu me traitais toujours comme un moins que rien sous prétexte que je suis "perturbé". Ta vie était encore plus compliquée que la mienne pourtant. Ton père qu'y t'éduque seulement car il y est obligé.
-Ferme-la.
-Et ta mère. Celle qui n'était même pas capable de te mettre au monde avec amour. Quand tu es née, elle n'a même pas été capable de te regarder. Elle t'a créer seulement pour la science.
-Arrête tout de suite.
Il sourit assez méchamment.
- Alors? Lequel de nous deux est le plus perturbé?
"Sa suffit. Redonne-moi le contrôle qu'on en finisse!".
-Tu n'es pas réel. Ce n'est qu'un rêve.
"Un cauchemar tu veux dire".
Elle s'approcha de lui. Elle pleurait et ne semblait pas être capable de s'arrêter. Elle lui prit la joue.
-Ils t'ont tué, pas vrai? Tu es mort. Quand je suis morte, ils ne t'ont pas laissé survivre. Ma mère savait qui tu étais alors elle en a profité pour te faire du mal. Je suis désolée que tu es du finir de cette façon.
-Jocelyne ne m'a pas tué. Elle m'a rendu encore plus vivant.
"Attend... Que vient de dire Jimmy le cinglé?".
-Chut...
Elle lui replaça les cheveux pour faire en sorte de voir son visage. Même s'il n'était plus le même, il restait probablement une partie de lui qui était comme avant.
Elle l'embrassa, mais il ne répondit pas à son baiser.
-Je t'aime, lui dit-elle.
Elle pleurait. Les larmes de pouvaient pas arrêter de couler.
Elle tandis sa main vers sa poitrine et lui arracha le coeur.
Il la regarda avec un air stupéfait. Elle avait son coeur entre les mains. Elle prit une grande inspiration et murmura que ce n'était qu'un rêve. Elle serra le coeur jusqu'à ce qu'il explose. Jimmy se mit à hurler. Il lâcha un dernier soupir de douleur avant de s'éteindre pour de bon. Elle prit les restes de cendres du coeur et les répandit sur se qui restait de Jimmy.
Elle tomba à terre et resta auprès de Jimmy jusqu'à se qu'on se réveille en hurlant.

-Ce n'était qu'un rêve, dis-je toute essouflée.
J'avais enfin retrouvé la possession de mon corps.
"Elle l'a tué. Elle l'a fait. Ma mère a tué l'homme que j'aime".
Je resta en silence quelques instants. Elle venait de perdre un être cher.
-Je suis désolée... Je ne peux pas imaginer comment tu peux te sentir.
"Évidemment que tu n'es pas capable! Tu n'as pas d'émotions. Tu es incapable d'aimer. Pour nous, les humains, c'est quelque chose d'assez spécial. Nous pouvons le dire à plein de gens toute la journée sans réellement le penser. Mais pour d'autre, leur dire est presque gaspiller nos paroles. Ils le savent. Ils le sentent. Mais chaque chose à sa balance. L'amour peut mener assez facilement à la haine. Tu as vu comment il me regardait? Il me déteste tout simplement. Il ne me pardonnera jamais".
-Il est mort. Je suis désolée mais c'est vrai. Et tu ne peux pas le ramener.
"Sa doit être facile pour toi. Tu ne ressens rien. T'auras jamais l'impression que ton coeur va s'arracher de ta poitrine tellement tu as mal".
Jocelyne interrompit la petite chicane que j'avais avec moi même.
-Je viens pour vous annoncer que je sais que ma fille chérie est encore là. Et si tu ne m'obéis pas aux prochains ordres que je te donnerais, je n'aurais aucune honte à te dénoncer à ceux qui tienne tant à te garder.

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Donc voilà 😏 ce chapitre est définitivement plus gros que les autres, mais c'est pas l'inspiration qui manquait!
Pour vrai sa vient de me prendre au moins 6 jours créer un nouveau chapitre 😯. Je vais essayer d'en faire plus souvent (c'est une de mes résolutions pour 2015 😱 )
Si vous avez écrit un livre ou que vous avez trouvé un livre super bon, venez m'en parler en message privé ❤️ je peux vous donner des avis et tous 😙👍
Lau xx

Test 24Où les histoires vivent. Découvrez maintenant