Au commencement tu es perdu, tu ne sais quoi faire, quoi penser. Par la suite, on t'explique ce qu'est la vie. On t'éduque les règles présentes dans notre société et notre comportement qu'on doit adopter vis-à-vis des autres, et enfin le savoir que tu dois acquérir pour avancer dans la vie.
La vie qui commence par l'enfance: l'amusement, l'innocence, la joie, les histoires enjolivées, l'imagination...
Pour au final te dire de grandir et de voir la réalité en face, cette aspect de l'éducation n'est pas toujours agréable même pratiquement jamais pour personne. On te force à affronter directement la réalité, une réalité froide, atroce, ennuyeuse, douloureuse...Malgré ça tu avances tout au long de ta vie, jusqu'à que tu te rendes compte que la réalité n'a pas de remord, elle s'acharne, elle se déverse d'une telle force sur toi qu'elle te fait tomber dans l'obscurité. Dans l'obscurité tu y retrouves étonnement ton éducation, tes expériences bonnes ou mauvaises, tes découvertes, tes défauts, tes qualités, tes journées les plus sombres comme les plus joyeuses. Tu y trouves de tout et de jour en jour tu t'y enfonces.
Tes souvenirs te rattrapent et te noies dans la nostalgie. La nostalgie a un aspect, au premier abord positif mais ce n'est qu'un leurre. La nostalgie est un mélange de joie et de... tristesse, elle se révèle au final comme un manque... On a besoin de ce manque, on le veut, on croit que c'est une porte de secours mais cette porte t'amène que plus profond dans l'obscurité.
Cette obscurité devient de plus en plus vide, elle ne contient plus de souvenirs, plus d'expériences, plus rien. Le tout se remplace par du vide, l'obscurité garde que tes douleurs et tes pires angoisses. L'angoisse est le fonctionnement de beaucoup de souffrance, elle fonctionne sur le moment donné en te pliant de douleur de l'intérieur, en te serrant la gorge jusqu'à ne plus pouvoir parler. Cette angoisse est tellement forte qu'elle agit sur tout les aspects du temps. Le passé peut t'angoissé, le présent le peut également, le futur aussi.
Dans ce vide tu ressens les mauvaises choses prendrent le relais de l'angoisse. Toutes ces mauvaises expériences qui t'ont détruites et qui ton fait perdre la confiance que tu avais en toi. Ces mauvaises expériences qui de part et d'autre attrapent ton corps pour l'enfoncer toujours plus profond dans l'obscurité. Ton corps qu'ils avaient déjà souillés dans ces moments douloureux. Ces expériences qui ne partent pas de ta tête, qui te la rendent tellement lourde que tu ne la supportes même plus...
Plus de son, plus de lumière, plus rien...
L'obscurité te bouffe, te détruit, décompose ton corps et le laisse là dans une flaque de souffrance rouge sang en laissant la pourriture envahir tes organes, puis te démembre jusqu'à à l'anéantissement.
Alors que l'obscurité te déchire, tu aperçois un compteur, le compteur avant la fin. Puis enfin tu réalises...
Si tu ne profites pas de l'instant présent, si tu ne remontes pas la pente, tu gaspilles le temps avant la fin. On ne profite pas, on ne saisit pas la chance d'être heureux, on reste tapis dans le noir.
On pense qu'on a le temps car on nous apprend que la vieillesse est un synonyme de la fin. Mais la spécifité de cette dernière est qu'elle peut intervenir à tout moment.Quand tu le réalises, tu as enfin le courage de te sortir te l'obscurité... Mais il est souvent déjà trop tard...
Ton cadavre gisse déjà sur le sol de l'obscurité, son fond.
L'obscurité ne t'a amené à rien, elle t'a amené à une fin, une fin vide de sens, vide de saveur, vide d'espoir...
La fin vient de conclure ton calvaire radicalement.
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L'OBSCURITÉ
General FictionPlusieurs éléments de la vie peuvent nous amener à périr dans l'obscurité. Voici lesquels !