The box

Je dois me faire à l'idée que c'est ma destiné. Une force me pousse vers l'avant même si je donnerais tout pour reculer d'un pas. Lorsque je me retourne je vois ma famille et mes amis, qui vivent leur vie comme si je n'avais jamais existé. Vers l'avant, il n'y a rien, personne, je serai seule et j'en ai peur. Sans regarder vers l'avant, je trébuche sur une roche et tombe. Je me sens ainsi toute désorienté. J'ai mal, je me rends compte que je souffre beaucoup. Par contre je ne me sens plus pousser vers l'avant. Je me lève rapidement et cours vers l'arrière. Je fonce aussitôt sur un mur invisible et tombe sur mes fesses. Je me redresse et cogne. Une vitre. Je la vois au loin, ma mère est là, elle prépare une soupe. Je crie et je crie, mais elle ne réagit pas. Je vais devenir folle. Je m'assois au sol et me met à pleurer. Je remarque ainsi que je suis dans une énorme boite entièrement fait de vitre. En avant, à l'autre bout de la boite, ce trouve une porte de sortie. Je cours vers l'avant, je suis déterminée à quitter ce cauchemar. Je veux retourner chez moi, je veux être au près d'eux, de ma famille Je voudrais tant la serrer dans mes bras, lui dire que je l'aime et que je ne suis pas partie par choix. Je dois courir depuis au moins 30 minutes mais je ne me sens pas plus proche de la porte. Seigneur explique moi ce que je dois faire je t'en supplie. J'ai si faim si soif. J'ai soudain une envie de vomir. Je me couche au sol et m'évanouis. Je ne peux vous dire l'heure qu'il est lorsque je me réveille puisqu'il y a toujours autant de lumière. J'ai par contre l'impression de m'être rapprochée de la porte d'arriver. Je cours vingt peut-être trente minutes puis je tombe au sol sur la cuisse droite. Je regarde partout, j'étais bien seule, mais pourtant quelqu'un m'avait bien tirer sur la jambe. Mon souffle se coupe. J'essaie de me relever mais c'est trop dure. Je rampe donc au sol avec le souffle qui revient peu à peu. Maman je ne vais pas mourir, je te promet de revenir bientôt. La porte se rapprochait de plus en plus vite, et pourtant j'étais de plus en plus lente. Je me trouvais dans un jeu où je ne connaissais même pas les règles. La porte est maintenant à environs 2 km. Je peux arriver à l'atteindre j'en suis certaine. Je réussis à me lever et à m'y rendre. À l'instant où je m'arrête devant elle, je ne suis plus sur de vouloir l'ouvrir. Je me retourne, je ne vois rien, je suis seulement aveuglée par la lumière. Je ne vois plus ma mère. Je décide enfin d'ouvrir la porte. Il y a beaucoup de monde et ils ont l'air heureux. Je regarde un peu partout dans la pièce en espérant trouver ma mère. Je ne vois pas assez bien il y a trop de monde. J'avance d'un pas et soudain je tombe. J'ai l'impression que je ne toucherai jamais le sol. Lorsque je cesse enfin de tomber et que mes pieds atteignent le sol, je vois ma grand mère. Elle me dit vient, vient ma puce. Et ainsi, en avançant vers elle, j'ai acceptée ma destiné. Je suis morte.