A peine a t'il fini sa phrase que sa langue revient aussitôt s'unir et caresser la mienne, m'empêchant volontairement de protester à sa moquerie et nous laissant alors répondre à ce nouvel appel irrésistible de nos corps. Invitation à une nouvelle débauche de luxure, emportés par les toutes nouvelles prérogatives de notre couple, audacieux et amoureux. Ses lèvres s'ajustent aux miennes et fondent sur moi avec une lenteur qui m'électrise tellement les sens que, déjà, je n'arrive plus à retenir le semblant de volonté qui m'empêche de finir de le déshabiller sur place. Pourtant Eita interrompt ce baiser plein de passion et éloigne lentement son visage de mes lèvres encore entrouvertes et déjà en manque. Quand nos yeux s'entrouvrent enfin pour revenir se souder l'un à l'autre, l'atmosphère change subitement et, la tempête de ce début de soirée passée, on se sourit alors comme deux ados empotés découvrant les premiers émois de l'amour. On s'observe presque timidement et nos regards se fuient pour mieux se retrouver, on rougit et se pince les lèvres en gloussant. Un peu plus et on jouerait presque nerveusement avec nos mains en tirant machinalement sur nos doigts alors que pourtant, depuis tout le long de notre discussion, j'ai toujours le cul à l'air, mon pull chatouillant l'arrondi de mes fesses et lui, le torse nu, sa virilité, à moitié réveillée, elle aussi au grand jour, sortie de son pantalon tout juste ouvert. Nos sexes, interrompu dans notre étreinte sulfureusement enflammée et coupés dans notre jouissance approchante, sont franchement frustrés de tout ce soudain interlude romantique qu'on leur a imposés. On a tout abandonné de ce plaisir physique terriblement satisfaisant pour enfin se parler avec sincérité sur tout ce qu'on n'avait jamais eu le courage de dévoiler et de vider une fois pour toute ce qu'on avait sur le coeur, tel quel, sans y faire attention, la gêne n'existant même plus entre nous. Dans toute cette avalanche de sentiments depuis trop longtemps réfrénés, on se rend tout de même compte de la situation improbable et grotesque dans laquelle on a laissé nos corps et on explose aussitôt de rire. Un rire franc, léger et libre qui nous définit et nous rappelle bien vite à notre réalité. Ça a été long et douloureux mais on l'a fait à notre manière. On est enfin ensemble. Mes yeux prennent alors le temps de le parcourir de la tête au pied et Eita semble le réaliser aussi car je le vois faire la même chose. C'est la première fois qu'on prends le temps de s'observer pleinement. Sans se cacher, sans détour, délivrés de ces chaînes qui nous retenaient de nous avouer cet amour qui brûlait en nous. Si Eita n'avait pas fait ce pas en avant, bravant avec courage le mur de peur que j'avais érigé, je ne sais pas comment tout ça aurait terminé et je ne veux pas vraiment y penser parce que tout ça appartient maintenant au passé.
Mon regard remonte alors sur son visage et je le vois qui me fixe avec un sourire irrésistible aux lèvres. Rapidement, mon envie de ne faire à nouveau qu'un avec lui, me réveille bien vite les sens. De délicieux petits picotement tendent d'impatience le bas de mon ventre. Mes cuisses se frottent entre elles faisant monter cette excitation qui le réclame sans équivoque. Toutes les terminaisons nerveuses de mes petites lèvres jusqu'à mon clitoris se rappellent à mon bon souvenir et se tendent d'envie, me pressant, m'intimant, me suppliant de venir le serrer contre moi. N'y tenant plus, je l'attrape alors par un bout de son pantalon et je l'attire laconiquement vers moi. Il se laisse faire avec un plaisir non dissimulé, et quand son corps est enfin de retour à ma portée, mes mains viennent aussitôt se poser sur lui. J'aime tant toucher sa peau si soyeuse en faisant glisser lentement mes mains sur son torse, faire danser mes doigts sur les bosses et les creux de son corps, faire courir mon souffle sur lui pour le faire frémir, caresser ses joues, faire lentement le tour de son visage tout en me noyant dans l'intensité de son regard gris qui me désire autant qu'il m'apaise. Effleurer le duvet de sa bouche qui s'entrouvre à mon passage et qui me murmure le temps d'un court mais si suave souffle, mon prénom. Je me rapproche doucement et je le taquine en venant mordre cette lèvre qui me réclame et me tente. Je tire tendrement dessus et, quand je décide de la lâcher, je le vois sourire lorsque cette partie charnue rebondit avec sensualité pour reprendre sa place. Eita s'avance aussitôt vers moi et réduit de nouveau rapidement cette ridicule distance intenable entre nous, posant son front contre le mien, me faisant facilement comprendre qu'il veut que je continue. Les magnifiques prunelles grises qui me regardent faire, me sourient et me désirent. Ce soir, je sais qu'elles ne voient réellement que moi, il me l'a prouvé sans détour et il a réussi à apaiser mes craintes au point de ne plus douter de rien quand il est près de moi. Je me sens belle et désirable dans le gris profond de ses yeux qui m'inondent de leur amour et cette petite étincelle, qui brûle d'un désir si puissant, me dit que ce soir, il ne compte pas nous laisser dormir. J'en frémis d'avance et je souris avant de poursuivre, sans me faire prier, mon petit jeu de redécouverte. Je viens alors frôler son menton du velours de mes lèvres. Son souffle alourdi s'écrase sur mon visage alors que je passe doucement sur sa mâchoire pour arriver sous son oreille. Son odeur vient finir de me rendre folle de désir, elle m'envoute et me fait perdre la tête. Je me rends face à cette envie devenue irrésistible et je reviens sur ses lèvres avant d'entrouvrir la mâchoire contre elles. Cette fois Eita cède lui aussi et sa langue se fraye alors sans hésitation un chemin entre mes lèvres, se glissant et s'imposant alors tendrement pour s'unir encore insatiablement à la mienne, la caressant lentement, l'invitant à danser avec la sienne. Il approfondit bientôt son baiser et m'entraîne aussitôt dans cette lascivité qu'il maîtrise sans même forcer. J'y plonge avec délice, je n'y réfléchis même pas à deux fois, ça serait inconscient et stupide, il n'y a plus de place à la réflexion dorénavant. Je ne pense plus à grand chose de toute façon, je n'ai qu'une seule chose en tête, c'est lui et rien que lui. Celui qui a volé mon coeur avec douceur et patience, pour le mettre à l'abri, en sûreté auprès du sien. Je vais pouvoir me laisser aller à tout ces moments, tout les jours, en tout temps. Il sera là tout comme je serais dorénavant présente pour lui. Semi Eita, mon homme, mon amour.
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Sex Friends |Haikyuu!!|
FanfictionÇa semblait être le plan parfait, tout allait si bien et pourtant...Et pourtant il a fallu que tout se complique entre nous... /i\ Contenu mature et personnages adultes (18+) !!! /i\