Chapitre 1

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Après une sortie entre amis avec Cindy, la meilleure amie de Khat, Carter et elle ont décidé de  terminer la soirée chez elle.  Ils étaient installés sur le canapé devant la télé :
-Tu as passé une bonne journée j'espère chérie ?
- Ouais c'était cool mais je suis tellement fatiguée là, qu'est-ce que je ne donnerais pas pour un bon bain à la lavande et un massage, dit-elle en faisant un clin d'œil à Carter
                          Il rit et embrassa son front :
- Fais attention toi, je risque de te prendre au mot tu sais
- C'est vrai ? se réjouit-elle, je ne demande que ça pourtant
- T'en es sûre ? Où est passée ma timide petite khat, que j'ai littéralement dû supplier rien que pour avoir mon premier bisou après 1 an de relation ?
- Supplier, rien que ça ? J'ai même cédé trop facilement
- Et en plus elle le dit avec tout son sérieux, dit-il
- Arrête de me taquiner toi ou tu dors par terre cette nuit
- Pas de souci, mais après il ne faudra pas venir me réclamer un bisou ou un câlin quand tu te sentiras toute seule, on est d'accord ?
                          Elle ne répondit pas et se contenta de lui tirer la langue. Il éclata de rire. Mamie Lyn qui était aussi de sortie rentra et les salua :
-Salut vous deux, vous avez passé une bonne journée ?
-Coucou mamie, oui, c'était très bien et la tienne ? Tu rentres tard dis donc
- J'ai passé une excellente journée et une fin de soirée tout aussi charmante. Je monte prendre un bon bain et puis me reposer. Bonne nuit les enfants et n'oubliez pas d'éteindre avant de monter
-Bonne nuit Lyn, répondit-il, on le fera ne t'inquiète pas
                                Elle leur sourit avant de monter. Carter fixa Kate :
- Pourquoi tu me fixes comme ça toi ?
- Pour rien, j'ai très envie d'un bisou tout à coup
- Rien qu'un bisou ?
- Beaucoup plus même mais chaque chose en son temps. Allez debout (il la souleva dans ses bras) allons te laver puis te mettre au lit
- Je peux encore marcher tu sais
- Oui mais j'aime te porter et ça tu le sais
- Et c'est mentir si je dis que je n'adore pas ça
                   Ils éteignirent les lumières du salon avant de monter dans la chambre de Khat. Il la déposa sur le lit avant d'aller faire couler son bain puis il revint et s'installa à plat ventre, sa main droite dans celle de Khat:
- Tu penses quoi du voyage qui est prévu à l'école ?
- (surprise) quel voyage ?
- Tu fais même souvent quoi pendant que le directeur parle en classe pour les annonces ?
- Rien de particulier la majeure partie du temps, je ne suivais pas c'est tout
- Il y'a une excursion de prévue  à Milan bientôt
- Quoi ? Donc on va prendre l'avion ?
- Évidemment, pourquoi cette question ?
- Ça me gêne un peu de te dire ça
- Ne stresse pas, je t'écoute
- D'accord mais tu ne te moque pas, on est d'accord ?
- Promis.
- Eh bien...j'ai horreur de l'avion
- Tu détestes ou tu as peur ?
- Disons que c'est une peur monstre
                         Il ricana, ce qui n'échappa pas à Khat :
- Ne te moque pas, tu avais promis que tu ne le ferais pas (elle le toisa)
- Mais je ne me suis pas moqué, attends, t'as jamais pris l'avion ?
- Bien sûr que si mais bon ça n'a jamais été mon truc et ma grand-mère me l'a confirmé. Donc ne compte pas sur moi pour participer
- Ça n'a pas de sens ma Khat, tu étais petite la dernière fois que tu l'as fait et depuis de l'eau a coulé sous les ponts donc si ça se trouve cette phobie a disparu
- Peut-être mais ça ne me dit rien de faire l'expérience. On ne peut pas m'obliger à le faire de toute façon, je trouverai une excuse
                                            Il se redressa :
- Sois raisonnable, tu ne vas pas manquer une occasion pareille juste parce que tu as peur. Je ne te connaissais pas aussi froussarde voyons (elle lui poussa l'épaule). De plus, tu aimes le tourisme et tu ne vas pas me faire croire que tu n'auras pas de regrets si tu rates ce voyage en Espagne
- Mais...
- (il mit un doigt sur la bouche de Khat pour la faire taire) non pas de mais, écoute, et si je t'embrassais en te soulevant jusqu'à l'intérieur de l'engin ?
                                             Elle le toisa derechef.
-Tu n'es pas sérieux ?
- Pourquoi pas ?
-Carter Davis
- Détends-toi, je plaisantais. On fera cette excursion le semestre prochain alors tu as tout le temps de te faire à l'idée
- Ouais t'as sûrement raison
                                            Il se leva et l'attira vers lui pour l'embrasser. Elle lui rendit son baiser sans se faire prier
- Tu sais que je t'aime toi ? Merci d'être toujours de bons conseils dit-elle
- Moi aussi je t'aime
- Je vais prendre mon bain, tu viens avec moi ?
- Khat, ne me tente pas
- Mais je suis sérieuse
- Khat
- Bon d'accord, j'y vais, je fais vite
- Prends ton temps, je ne bouge pas
                                            Elle l'embrassa encore avant de s'enfermer dans la salle de bains. Il retira ses baskets et s'étendit sur le lit puis manipula son téléphone en attendant qu'elle termine de prendre son bain. Elle mit pratiquement une heure et ressortit toute souriante, vêtue de son pyjama. Il la trouva magnifique.
- Tu as l'air détendue, dit-il
- Très détendue même, ça m'a fait du bien, tu n'en prends pas un toi aussi ? Tu peux te sécher avec ma serviette ça ne me dérange pas
- Tu es sûre ?
- Oui vas-y, je t'attends ici, je vais me faire un thé, tu veux quelque chose ?
- Un thé aussi, merci
- D'accord.
                                             Elle descendit tandis qu'il allait prendre une douche rapide. Quand elle remonta, il était allongé, vêtu de ses mêmes habits et fixait le plafond. Il sourit en la voyant :
- Ca va chéri ? demanda-t-elle en lui tendant sa tasse de thé, les sourcils froncés
- Ouais ne t'inquiète pas, j'ai juste besoin de me reposer un peu, répondit-il en portant sa tasse à ses lèvres. Il la finit d'une traite comme s'il s'agissait d'une bière. Elle écarquilla les yeux :
- C'est quelle manière de boire le thé ça encore ?
- Parce qu'il y'a une manière de boire le thé ?
- Avec élégance oui, tout le contraire de ce que tu viens de faire espèce de sauvage, le charria-t-elle
-  Sauvage vraiment ? attends un peu voir ce que le sauvage te répond, répliqua-t-il en lui attrapant le poignet
                                            Et sans crier gare, il la projeta avec lui sur le lit et la chatouilla. De nature très tactile, Khat se tordit de rire et le supplia d'arrêter :
- Chéri c'est bon tu as gagné, je ne vais plus jamais te traiter de sauvage, je t'en prie, arrête maintenant
- Tu es sûre de cela ? plus ?
- Plus jamais je te le jure
- Bon
                                         Il arrêta de la chatouiller et se moqua de son visage rouge d'avoir autant rigolé :
- T'es vache quand tu t'y mets toi alors, dit-elle en se calant contre son oreiller
- Viens plus près bébé
- Non, bonne nuit
- Allez s'il te plaît
- J'ai dit non, ça t'apprendra
- Méchante
- Carter, dors
- Bonne nuit mon ange
-  Merci, meilleure à toi
                                           Tous les deux s'endormirent. Vers neuf heures du soir, mamie Lyne entra dans la chambre et le réveilla doucement :
- Carter, debout
                                             Il s'éveilla et la regarda.
- C'est ta mère, tu devrais répondre, l'informa-t-elle en lui présentant un téléphone
- Merci, dit-il avant de prendre le téléphone puis il s'écarta doucement de khat pour ne pas la réveiller avant de sortir de la chambre, suivie par Lyn qui retourna dans sa propre chambre :
- Oui maman
- Carter, quel est ce comportement ? Ça fait des heures que j'essaie de te joindre et tu es injoignable. Tu sais pourtant que je m'inquiète
- Maman s'il te plaît j'émerge à peine, ce n'est pas le moment de me gronder. Et je t'ignore parce que je trouve que tu es injuste avec khat depuis un certain moment, c'est une fille bien et tu la connais parfaitement alors je ne comprends pas pourquoi tu t'opposerais à ce que nous soyons en couple
- (en baissant de ton) Tu as raison chéri. Et je n'ai rien de particulier contre khat, crois-moi.
- Si tel est le cas, pourquoi avoir dit toutes ces choses sur khat ? Tu savais très bien que ça me blesserait
- Tu l'aimes vraiment dis-moi ?
- Oui maman, je l'aime plus que tu ne peux imaginer
- Ce qu'on va faire, rentre à la maison, et on va continuer d'en parler posément ? tu es où au fait ?
- Je suis avec khat, je rentre bientôt
- D'accord, tu la salues de ma part surtout
- Entendu.
                                            Elle raccrocha. Il retourna dans la chambre et regarda khat endormie. Se sentant sans doute épiée, elle ouvrit les yeux et fronça les sourcils :
- Carter ?
-  Je suis là, répondit-il
                                             Elle se redressa sur ses oreillers :
- Est-ce que ça va ?
- Oui ça va, ne t'en fais pas, je dois y aller chérie, désolé
- Pourquoi ça ? tout va bien ?
- Oui tout va bien, ma mère n'aime pas me savoir dehors tard et je veux éviter de l'inquiéter tu comprends ?
- Ah d'accord, tu lui as finalement parlé alors ?
- Ouais, elle ne m'a pas laissé le choix si tu veux mon avis
- Ne fais pas celui qui n'est pas ravi, tu ne trompes personne
                                               Il se contenta de lever les yeux au ciel puis il se pencha vers elle pour lui dire au revoir :
- À plus bébé, dit-il en l'embrassant.
- Bye, tu salues tout le monde de ma part surtout
- D'accord, repose-toi bien, on se voit demain. Je t'aime
- Moi, encore plus
                                               Il l'embrassa encore avant de sortir. Lyne l'interpella au salon :
- Carter, avant que tu ne rentres, je peux te parler ?
   Il la rejoignit :
- Bien sûr, il y'a un souci ?
- Non pas du tout, je voulais te parler de l'anniversaire de khat. J'organise une fête surprise à l'occasion et têtue comme elle est, elle ne voudra sûrement pas
- Une fête ? c'est une super idée, comment puis-je aider ?
- Ce serait vraiment gentil de ta part si tu pouvais l'éloigner de la maison pendant la journée le temps pour moi de faire les préparatifs
- Mais bien sûr, vous n'aviez même pas besoin de me demander
- Merci c'est vraiment gentil de ta part
- Pas de quoi, c'est tout ?
- Oui, tu peux y aller, bonne nuit
- Bonne nuit.
                                                 Il s'en alla. Une fois chez lui, il fila direct dans sa chambre et s'allongea. On toqua à sa porte aussitôt. Râlant, il alla ouvrir et faillit fermer la porte en voyant que c'était Fred :
- Qu'est-ce que tu me veux toi ?
- Ça te couperait la langue d'être aimable des fois ?
- Fred, ne commence pas
- Comment va notre khat ?
- Ma khat se porte bien. Et je te conseille d'arrêter de me chercher, tu ne sais pas ce dont je suis capable quand il s'agit d'elle, cherche toi une copine
- Et si c'est la tienne que je veux ?
- Je ne suis pas assez clair ou tu fais exprès de faire celui qui ne comprend rien ? Tu es peut être mon cadet mais je vais faire fi de ce détail si tu continues
- Te battre ainsi avec ta famille pour une nana, c'est pathétique tu en as conscience ?
- Tu as finis ?
                                                  Sans attendre sa réponse, il lui claqua la porte au nez, se rallongea avant de s'évader, ses écouteurs vissées dans les oreilles. Il finit par s'endormir, c'est le bruit de coups frappés contre sa porte qui le réveillèrent deux heures plus tard. Il soupira de lassitude
- Mon chéri, ouvre moi, il faut que je te parle
Il ne répondit pas alors elle se permit d'entrer :
- Je t'ai réveillé ?
- À vrai dire, oui maman mais viens t'asseoir, ce n'est pas grave
                                                    Elle vient s'asseoir sur le lit :
- Tu m'en veux toujours à propos de khat ? commença-t-elle
- Pas vraiment, tu t'es expliquée et même si ça ne me fait pas plaisir, je ne peux pas t'en vouloir de ressentir ce que tu ressens, tu es ma mère et c'est compréhensible
- Je suis contente que tu le prennes ainsi, ça m'inquiétait un peu. Je n'ai rien contre khat, j'ai juste peur qu'elle te perturbe dans tes études, vous passez le bac cette année ne l'oublie pas
- Que khat me détourne dans mes études ? Maman, sérieux, qui te met des idées pareilles dans la tête ? C'est une fille intelligente qui me pousse même à me surpasser en cours. Elle ne peut donc pas me détourner, ça jamais, c'est impossible.
- Je te crois
- Merci, c'est vraiment important pour moi que tu t'entendes bien avec elle
- Je m'en rends bien compte et ne t'en fais pas, tout va bien
- Bien... (il s'assit) maintenant que ce sujet est réglé, je peux te poser une question s'il te plaît ?
- Je t'écoute
- Pourquoi James est parti ?
                                                    Le visage de sa mère se crispa pendant une seconde puis elle lui sourit avant de dire :
- Avant de te répondre, tu peux me dire pourquoi tu continues d'appeler ton père par son prénom ? C'est irrespectueux
- Il n'a jamais été une figure paternelle à mes yeux, un père n'abandonne pas ses enfants donc je ne vois pas pourquoi je devrais l'appeler autrement que par son prénom
- Carter, tu es beaucoup trop dur avec lui, tu ne connais pas toute l'histoire
- Peu importe, les faits parlent d'eux-mêmes, il n'est pas là.
- Pas parce qu'il ne vous aime pas mais parce que lui et moi on ne s'entendait plus comme au tout début de notre relation.
- Pourquoi tu continues de le défendre malgré tout ce qu'il t'a fait maman ? je ne te comprends vraiment pas là. Tu as pourtant tous les droits de le détester
- Pardon ? je ne détesterai jamais ton père.
- Mais pourquoi ?
- Parce qu'il n'est qu'une victime dans cette histoire
- Tu recommences maman
- Non, je suis sérieuse chéri. Ecoute, ton père est parti parce qu'il n'a pas supporté que je le trompe
- Quoi ? dit-il
- J'imagine que c'est un choc mais c'est la vérité, j'ai trompé ton père
- Mais pourquoi ?
- A l'époque, j'étais encore jeune quand j'ai épousé ton père. Tout allait pour le mieux pendant les trois premières années de mariage puis juste après la naissance de Magalie, il a commencé à changer inexplicablement, il s'irritait facilement, se plaignait tout le temps de tout et de n'importe quoi. Je n'étais pas habituée à cela donc ça me blessait énormément. Un soir, après une énième dispute, je suis sortie prendre de l'air et mes pas m'ont conduit dans un bar. J'y suis entrée et j'ai commandé à boire. J'étais installée au comptoir quand un homme charmant m'a abordé, je n'étais pas d'humeur et je le lui ai fait savoir mais il a insisté et s'est assis avec moi. On a commencé à sympathiser et il m'a proposé d'aller terminer la soirée chez lui. Tu imagines sans doute très bien ce qui est advenu par la suite. J'ai avoué à ton père mon aventure une semaine plus tard, d'une manière brutale et il n'a pas supporté. Au lieu de me chasser, il a préféré s'en aller et me laisser la maison. Même après le divorce, il n'a pas arrêté de s'occuper de vous mon chéri, il vous aime tu sais, ajouta-t-elle en lui caressant tendrement la joue.
                           Carter était sans voix. Sa mère, infidèle ? C'était incroyable, absurde même. S'il avait appris cela venant d'une autre personne qu'elle-même, il n'y aurait certainement pas cru mais là il devait bien se faire une raison. Il la regarda, n'y croyant toujours pas puis il inspira :
- Maman, tu n'as rien à te reprocher du tout, tu l'as dit toi-même, tu étais jeune et papa devenait invivable, ce n'était décidément plus l'homme que tu avais consenti à épouser et vue son comportement, tu étais en manque d'affection et tu cherchais juste du réconfort. Cela dit, je ne suis personne pour te juger et je n'en ai même pas le droit étant donné que tu es ma mère et je suis ton fils. Donc oublions le passé si tu veux bien, je n'aurais même pas dû te poser cette question, je suis désolé.
                             Emue, elle serra son fils contre son cœur et dit :
- Je t'aime mon chéri, vraiment beaucoup et tu n'as rien à te faire pardonner, c'est tout à fait normal que tu te poses la question mais... (elle le lâcha et le regarda) je veux que tu arrêtes de voir ton père comme le méchant et tu te conduises mieux avec lui, c'est ton père et même si il se remarie, il le sera toujours malgré tout ce que tu peux penser d'accord chéri ? Tu me le promets ?
- (il soupira) Promis maman, mais je le fais uniquement pour toi
- (elle sourit et lui embrassa le front) merci chéri. Bon... (elle se leva) je vais aller terminer le dîner, tes frères et toi devez sans doute mourir de faim
- Ça c'est certain.
                           Ils éclatèrent de rire.
- Ah et au fait, des nouvelles de l'école dont je devrais être au courant ? demanda-t-elle
-  Il y'a une excursion de prévu le semestre prochain
- Une excursion tu dis ? intéressant et ce sera où ?
- Milan, répondit-il en faisant une grimace
- Si loin ? Ben dis donc, c'est le genre d'annonce qu'on délivre aux parents à l'avance pourtant.
- C'est vrai maman, j'imagine que l'administration le fera sous peu mais j'ai un souci
-  De quel genre ?s'enquit-elle, les sourcils froncés
- Kate a peur de l'avion
- Vraiment ?
- Oui, et je ne sais pas comment lui faire comprendre qu'elle ne risque vraiment rien
- Des tas de personnes se trouvent dans la même situation qu'elle tu sais. Contente-toi juste d'être là pour elle comme tu l'es d'habitude et rassure-la du mieux que tu peux d'accord ? Tout ira pour le mieux
- Tu n'aurais pas une idée de comment on pourrait lui faire surmonter cette peur stupide à mon humble avis ?
- La meilleure manière de surmonter une peur, c'est de l'affronter
- Ce qui implique ?
- Qu'elle devra monter dans un avion et être présente lors du décollage
- Il n'y a vraiment aucun autre moyen ? Parce que j'imagine la bataille que ce serait pour convaincre Khat de le faire
- C'est là que tu interviens justement, la seule personne susceptible de lui faire changer d'avis c'est toi chéri et tu vas y parvenir, il n'y a pas de doute.
- Hum...on verra maman, ne nous prononçons pas trop vite.  Merci
- De rien, dit-elle en le prenant dans ses bras
                           Au même moment, Magalie entra dans la chambre :
- J'ai raté un épisode ?
Carter et sa mère échangèrent un regard complice :
- Non ma puce, ne t'en fais pas, venez dresser la table, on va bientôt dîner
- Maman, intervint Carter, j'ai déjà dîné, je préfère me coucher tôt si tu veux bien
- Pas de souci, repose toi bien, suis moi Magalie, ajouta-t-elle en prenant la main de sa fille.


Elles sortirent et il referma sa porte avant de se recoucher.

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