Michi no bōken, L'Aventure dans l'inconnu(未知の冒険)

[二] Dainishō : Chapitre 2 : Le cliché du vieux Japonais patriote

Nous voilà devant la maison de papy Akira, elle a l'air d'être super grande, d'après ce que m'a dit Mélanie c'est assez dur de trouver une maison aussi grande que celle-ci en plein Kyoto. Mais notre grand-père lui possède cette maison depuis 40 ans déjà et il y a toujours été très attaché. Je me souviens que quand il venait en vacances une semaine ou deux à la maison il avait toujours le mal du pays. Papy est un homme très attaché à son pays natal et à chaque fois qu'il doit le quitter ça lui demande beaucoup d'effort, c'est entre autre pour ça qu'on ne le voyait pas souvent et que je ne le connaît donc pas très bien. Mais bon, c'est l'occasion de remédier à ça vu qu'on va vivre ensemble maintenant. On s'avance alors tout les deux, avec Mélanie, jusqu'à la porte d'entrée. Sur la porte il est écrit en caractère Japonais, aussi appelés Kanji, « Bienvenue » (ようこそ). Moi évidemment en voyant ces dessins bizarres sur la porte je me posait des questions, mais comme d'habitude ma grande sœur à éclairée ma lanterne. Mélanie toque alors à la porte et une dizaine de secondes plus tard notre papy Akira, dans toute sa splendeur vient nous ouvrir. Il était habillé en kimono noir avec des motifs rouges et blancs vraiment classes représentant une sorte de dragon Japonais. Mélanie m'a beaucoup parlée des habits traditionnels dans ce pays, ces genres de vestes que les gens d'ici aiment bien mettre pour des occasions spéciales. Notre grand-père nous accueil alors avec un de ses larges sourires et se penche vers l'avant pour nous saluer, c'est comme ça que les gens se disent bonjour ici à part amant. Il nous dit alors, « Oh, bonjour mes petits enfants, cela fait bien longtemps que je ne vous avait plus vu. Vous avez tellement grandit depuis toutes ces années. Bienvenue dans ce magnifique pays, vous allez voir, vous allez adorer ! ». Il nous fait donc entrer chez lui et nous pouvons alors découvrir sa décoration typiquement asiatique, franchement c'était un véritable cliché mais je dois l'avouer vraiment beau. Sa déco est composée de pleins de petites statues de Bouddha placées là et là sur des commodes posées contre les murs du salon, avec son vieux canapé gris, son ancienne télévision cubique, ses lampes qui doivent sûrement datées de plus de 10 ans, ses vieux cadre avec les photos de famille et son vieux lecteur DVD, notre papy était vraiment l'incarnation du cliché de la personne âgées coincée dans son temps. La cuisine elle comparée au reste est plutôt moderne mais assez différente de chez nous, l'évier est minuscule, le réfrigérateur et les armoires aussi d'ailleurs et le plus surprenant c'est qu'il n'y a pas de four, juste un micro-ondes. Décidemment les choses ici sont vraiment différentes de chez nous. Grand-père nous fait alors monter au 1ère étage pour nous montrer l'endroit où nous allons dormir, heureusement, Mélanie et moi avant une chambre chacun, c'est déjà une bonne chose. Nos chambres sont toutes deux l'une à côté de l'autre juste en face de celle de papy. J'ouvre alors la porte de l'endroit où je vais maintenant dormir et je découvre une pièce digne des plus belles chambre traditionnelles qu'on voit dans les films. J'ai un lit deux personnes pour moi tout seul, une grande TV écran plat avec un petit boîtier pour pouvoir mettre Netflix et YouTube dessus ainsi qu'un grande bureau pour pouvoir travailler et dessiner, sans oublier les magnifiques cadres avec des paysages splendides qui doivent, je suppose, provenir de Kyoto. Papy Akira arrive alors derrière moi et me dit, « Alors mon petit, ça te plaît ? J'ai fait venir un monsieur qui s'y connaît bien dans tout ces trucs que vous aimez bien vous les jeunes et il m'a dit que ça te plairait sûrement, par contre, la déco c'est moi qui l'ai faites. Je voulais que tu te sente le mieux possible dans ta nouvelle maison. ». Je me tourne alors vers mon papy et lui saute dans les bras en lui murmurant à l'oreille, « Merci beaucoup papy ». Il me montre alors un de ses grands sourires et me dit, « Viens Victor, on va aller manger en ville, j'ai envie de vous faire découvrir la nourriture d'ici. ». Nous descendons alors les escaliers, sortons de la maison et nous dirigeons, Mélanie, mon grand-père et moi vers un restaurant qui d'après mon grand-père est le meilleur de tout le Japon ...