Partie Unique

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Sur le grand sofa gris, un jeune homme aux cheveux blancs buvait sa bouteille de bière, il ébouriffe ses cheveux qui lui retombe devant ses yeux. Devant lui s'étale quelques cartons d'invitation qui ne seront finalement jamais utilisés. Alors qu'il décide de les ranger dans un tiroir, posant violemment sa bouteille de verre sur la table, entrechoquant les matières, provoquant un bruit à casser les tympans, la sonnette retentit. Nero se lève, se dirigeant vers la porte.

« - Salut gamin ! » Cria Dante en défonçant la porte a coup de pied

Dante et Vergil entrèrent, marchant sur la porte désormais au sol puis s'installèrent précipitamment sur le sofa. Dante prit la bouteille de bière déjà entamé de Nero, buvant le reste, quelques gouttes s'échappèrent et coulèrent le long de la mâchoire et de sa gorge. Il reposa la bouteille, léchant ses lèvres pour récupérer la moindre présence du liquide. Dante planta ses yeux clair dans ceux de son neveu.

« - Alors gamin, prêt pour la nuit de noce ? »

Nero posa ses yeux sur les cartons d'invitation toujours présents sur la petite table qui les séparait de son père et de son oncle. Il ne répondit pas, gêné par la situation et par la question que lui avait posé son oncle, posant une main sur sa nuque, décontractant ses muscles au passage. Dante et Vergil abordèrent un sourire en coin.

« - Attends, ne nous dit pas que tu es puceau ! »

Le visage de Nero vira au rouge. Dante eut un petit rire avant de ce lever brusquement et d'aller chercher le tableau qui sert à écrire la liste des courses accroché dans la cuisine. Le feutre à la main, il commença à donner conseil à Nero qui avait pris la place de son oncle à côté de son père. Il expliqua les préliminaires, les endroits sensibles chez les femmes, leurs points faibles. Il lui conseilla de jouer un peu, de la faire s'impatienter, jusqu'à ce qu'elle le supplie. Mais il insista sur le point le plus important. La protection, alors pour cela, il nomma quelques maladies sexuellement transmissibles, les moyens de contraception que se soit chez les hommes comme les femmes. Vergil appuyait ses propos le menaçant presque. Il était trop jeune pour être grand-père.

« - Bon maintenant que nous avons fait la théorie, passons à la pratique !

- Mon dieu la pratique ! » S'enchanta Vergil

Nero ne savait pas ce qu'il devait faire, il restait assis prés de son père. Celui-ci était en train de fixer son frère alors que Dante commençait à enlever le seul vêtement qui lui recouvrait le buste regardant intensément Nero. Vergil se redressa se méfiant de chaque mouvement de son cadet. Vergil savait déjà ce qu'il allait vivre son fils si il n'intervenait pas. Son derrière s'en souvenait encore.

« -Si tu touches à un seul cheveux de mon fils, je te jure que je t'envoie dans les limbes sans le moindre espoir d'avoir un ticket de retour pour revenir dans ce monde!

-Si tu as peur que son derrière soufre autant que le tiens, tu ferais mieux de t'en occuper. Mais je suis sûr d'être un meilleur amant que toi.

-Laisse moi rire ! »

Sur cette parole, Dante se dirigea d'une démarche féline vers son neveu. Nero regardant à son tour son oncle s'approcher de lui. Dante maintenant en face de Nero, se pencha et mis une de ses mains sur le dossier du canapé juste à côté de la tête, l'autre main à côté de la cuisse du jeune homme, penchant la tête pour que ses lèvres soient justes à coté de l'oreille de Nero. Il jeta un œil à Vergil.

« -Regarde moi faire vivre la meilleure expérience à ton fils. » Murmura t-il juste assez fort pour que Nero frisonne et que Vergil puisse entendre.

C'était censé être une histoire de noceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant