𝐢𝐟 𝐢 𝐜𝐨𝐮𝐥𝐝 𝐫𝐢𝐝𝐞 𝐚 𝐛𝐢𝐤𝐞; 𝐦𝐚𝐫𝐤𝐡𝐲𝐮𝐜𝐤

𝐢𝐧𝐭𝐫𝐨𝐝𝐮𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧.

il avait plu.

mais le soleil était là avec le vent. les fenêtres ouvertes dans la petite salle de l'école, il y avait un léger arc-en-ciel et les nuages gris disparaissait petit àpetit.

apaisant.

donghyuck soupira, sa tête caché dans ses bras, sur sa table et le soleil réchauffant le haut de son crâne. tout était paisible et tranquille dans cette petite ville.

la sonnerie de fin des cours retentit, il était trois heures dans l'après-midi, on pouvait voir déjà des gens crier sur les terrains de tennis, de foot ou autre, l'heure des clubs était arrivé.

-lee donghyuck...

il entendit la voix d'une femme, assez grave, et strict. elle sonnait épuisée et agacé. le jeune releva doucement sa tête et vit la femme en pantalon, des rides sur son visage lui donnait un air morose et une moue s'y affichait. il se leva et la regarda, de sa place avant de légèrement se courber pour s'excuser.

-tu n'es plus un élève ici, je ne veux pas te rouspéter alors essaye de te tenir correctement la prochaine fois et de rejoindre le reste du groupe. elle soupira, tu peux partir, les autres sont en train de tout ranger.

il soupira et prit son sac en bandoulière avant de passer sa main dans ses cheveux. il sortit du petit bâtiment et descendit les escaliers qui le dirgea vers la sortie. les marches étaient mouillés, il y avait cette odeur de terre et debéton mélangé à la douce pluie qui était tombé sur eux il y a quelques heures.

il marcha hors de l'établissement et prit son casque et le posa sur ses oreilles, ferma les yeux un instant avant de sourire et brancha celui-ci à son téléphone. il mit une musique douce et joyeuse et marcha longtemps entre les maisons et les arbres qui décoraient la rue. des voitures passèrent. elles étaient vieilles.

il continua de marcher avec rythme, et pourtant dans une certaine lenteur. il passa devant une boutique ou un chien attendait devant et le regarda aant de détourner son regard et regarder le ciel.

plusieurs minutes plus tard, les maisons avaient disparus, il ne restait plus qu'un petit chemin sur une longue et petite colline, le vent écartait sa frange et il soupira avant de marcher légèrement plus vite.

il avait envie d'aller aux toilettes.

il regarda autour de lui, qe'est-ce qu'il aimait cette sérénité dans ce paysage. les champs, les plaines après une pluie, le soleil et les nuages au dessus de lui le protégeant et lui souriant.
donghyuck sentit son téléphone vibrer.

il fronça ses sourcils et vit le numéro, il s'arrêta.

soupira.

toussota.

attendit un instant.

il regarda une seconde fois l'écran et leva ses yeux vers le ciel, espérant qu'une tempête ne s'abatte sur lui.

il décrocha.

-allô ?

une voix l'agressa.

-papa.

il sourit.

-non-je- oui ça va. il prit une inspiration. oui, j'ai finis mon boulot. non.

il marcha, il pouvait sentir le vent entre son oreille et son téléphone.

-maman ? elle me réponds pas. non je mange bien. je sais je viendrais surement quand j'aurais le temps.

il rit.

-l'université. bah tranquille. jeno ? il va bien. là je vais à gare, oui. non. hm hm.

le papa fit une blague, donghyuck explosa de rire.

-non mais t'inquiète ! je te laisse. je t'aime aussi papa, au revoir.

il continua de marcher, en soupirant.
donghyuck était un peu perdue dans ses pensées et sans vraiment sans rendre compte il était arrivé à la gare.

-je prendrais mon vélo la prochaine fois...

il enleva son casque un instant avant de faire le nécéssaire et arriva sur le quai. le train arrivait dans cinq minutes.

-il fait beau...

il s'arrêta lentement de parler, tournant sa tête pour admirer la gare vide.
enfin presque.

puisqu'il croisa le regard de la seule personne sur le quai avec lui.

-oh.

il haussa ses sourcils et détourna le regard, pensant être malpolie.

mark lee.

si donghyuck se souvenait bien.

et sans d'autre contact, le train arriva pour faire monter les deux jeunes hommes à bord, leur destin dorénavant lié par la rencontre de leurs regards.