Quintils

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Les nues dérivent sur de longs vents mystiques.
Les olympes ternissent, sous les glauques marées.
Les champs se lient de corbeaux, l'oiseau mythique,
L'automne ronge les cœurs, des hommes tragiques,
Ainsi les saisons fanent, sous de longs ciels mouillés.

Les chardons colériques, se moussent dans les prés.
Les satins du mouton s'envolent dans les vents,
Comme des nymphes hirsutent, des éclairs embourbés
Des longs orages plaintifs, l'enfers des nuées,
Les élégies se hurlent, dans les frimas de Pan.

Les démons joyeux, comme une danse macabre,
Sautillent dans les vertes bruyère rosées.
Les étalons d'Augias ont les sabots qui cabrent,
Par les gnomes sur les terres, en deçà de marbre.
Les hommes sont flêtries, se meurent, horrifiés.

                      

                          Arthur Rosellier

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 19, 2020 ⏰

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