(Montage fait par moi ^x^)
Le raison pour laquelle l'Alpha de la meute avait choisi un terrain voisin du mien avait ,je le suspecte, autant à voir avec le besoin instinctif de dominer ceux qu'il voyait comme des êtres inférieurs qu'avec la vue superbe sur la rivière. La vue de mon mobil-home ne le transportait certainement pas de joie. Il trouvait qu'il dévalorisait sa monumentale concrétion d'adobe bien que je lui aie maintes fois fait remarquer que ce mobil-home s'y trouvait déjà quand il avat acheté le terrain et fait bâtir sa maison. Il ne manquait jamais une occasion de me rappeler que je n'étais autorisée à rester su ce terrain que parce que c'était son bon vouloir, et qu'une changeuse ne valait rien par rapport à un loup-garou.
En réponse à toutes ces récriminations, je baissais la tête parlais d'une voix empreinte de respect ,enfin la plupart du temps, et avais installé la vieille Golf désossée que je gardais pour les pièces dans le champs à l'arrière de ma caravane,juste sous la fenêtre de sa chambre.
J'était presque certaine qu'il ne mangerait pas mon chat ,mais je l'enfermerais tout de même soigneusement durant les jours à venir afin qu'il ait l'impression que sa menace avait frappé mon cœur terrifié. Le truc avec les loups-garous c'est de ne jamais entrer en confrontation directe avec eux.
Médée poussa un miaulement et se mit à ronronner en secouant son moignon de queue quand je la posai à terre pour remplir son bol de nourriture. J'avais recueilli ce chaton abandonné et longtemps pensé qu'un ancien maître abusif lui avait coupé la queue, mais mon vétérinaire m'avait appris qu'il s'agissait en fait d'un chat de l'île de Man né ainsi. Je lui donnai une dernière caresse avant d'explorer le frigo à la recherche de mon dîner à moi.
-Tu sais, je l'aurais ramené, ce Maro si j'avais pu être sûre que Sasuke lui ficherait la paix, lui dis-je, mais les loups-garous ne sont pas des animaux très sociaux. Il y a toutes sortes de protocoles à respecter quand un loup étranger entre dans le territoire d'un autre ,et quelque chose me dit que Maro n'a pas demandé de permis de passage à la meute.
De toute façon un loup-garou ça peut dormir dehors par des températures autrement plus basses. Il peut se débrouiller pour le moment.
-Cela dit, repris-je en mettant un reste de spaghettis au micro-ondes, si Maro à des ennuis Sasuke est peut être en mesure de l'aider.
Ce serait une bonne idée d'aborder le sujet avec subtilité quand j'en saurais plus sur ce qui était arrivé à ce gamin. J'avalais mon dîner debout dans la cuisine et rinçai mon assiette avant de me pelotonner sur mon canapé et d'allumer la téle.Médée roucoula et s'installa dans mon giron avant même la première publicité.
Maro ne vint pas le lendemain. C'était un samedi, et il n'était peut-être pas au courant que je travaillais généralement ce jour-là quand il y avait des voiture à réparer. Où alors il avait repris la route. J'espérais juste qu'il n'avait pas été découvert par Sasuke ou l'un de ses loups avant que j'aie eu l'occasion d'annoncer plus délicatement la nouvelle de sa présence. Les règles qui permettaient aux loups-garous de vivre dans le secret avaient des conséquences fatales pour ceux qui les violaient. Je travaillai jusqu'à midi , avant de me résigner à appeler un gentil jeune couple pour lui annoncer que sa voiture était une cause perdue. Il aurait fallu remplacer le moteur , ce qui aurait coûte plus cher que la voiture. Ce genre de coups de fil était la partie que j'aimais le moins dans on travail. Quand Haku mon ancien assistant, travaillait encore ici c'était lui qui s'en chargeait. Je raccrochai presque aussi déprimée que les malchanceux propriétaires de cette voiture chérie , bichonnée et brillante comme un sou neuf dont le seul destin était maintenant la casse.
Après un brin de toilette et avoir essayé de nettoyer mes ongles du mieux que je pouvais ,je m'attaquai à la paperasse sans fin qui était aussi dévolue à Haku,avant.J'était ravie qu'il eût obtenu une bourse lui permettant d'aller dans l'une des grandes universités de l'Ivy League de son choix mais son aide me manquait cruellement .Au bout de dix minutes, je décidai que rien n'était urgent au point de ne pas pouvoir attendre lundi .D'ici là, avec un peu de chance j'aurais une nouvelle réparation qui me permettrait de repousser la corvée à mardi.
J'enfilai un jean et un tee-shirt propres, attrapai ma veste et filai déjeuner chez Ichiraku. Puis une fois rassasiée, je fis quelques courses alimentaires, dont une petite dinde que je partagerais avec Médée.Je venais de ranger mes achats dans ma voiture quand mon portable sonna: c'était ma mère ,qui tenta de jouer sur ma culpabilité pour me convaincre de venir passer Thanksgving ou Noël en famille, à Kumo.Je trouvai le moyen de décliner les deux invitations, j'avais eu plus que ma dose de réunions de famille durant les deux années où nous avions vécu ensemble .
Ca n'était pas qu'ils soient méchants plutôt le contraire. Hikaru mon beau-père, était un homme doux et raisonnable le genre d'homme idéal pour contrebalancer ma mère. Il n'avait jamais entendu parler de moi quand j'avais débarqué sur son seuil, à l'âge de seize ans ,mais ça ne l'avait pas empêché de m'accueillir sans poser la moindre question t de me considérer comme l'une de ses propres enfants. Ma mère Fûka ,est plus du genre joyeuse évaporée. On n'avait aucun mal à l'imaginer tombant amoureuse d'un cow-boy de rodéo comme mon père , et il n'aurait pas été plus surprenant de la voir fuguer pour rejoindre un cirque.
En revanche, le fait qu'elle soit la présidente de l'association locale des parents d'élèves avait de quoi étonner. Je les aime beaucoup, ma mère et mon beau-père. j'aime même mes demi-frère et sœur qui ont accueilli ma soudaine arrivée dans leur vie avec enthousiasme. Ils forment l'une de ces famille très unies qui sont la norme dans les séries télé, et cela me remplit de joie de savoir que des gens comme ceux-là existent vraiment mais je ne m'y sans pas chez moi.
Je leur rends visite deux fois par an, chez eux pour éviter l'invasion de mon territoire, et en écartant soigneusement les vacances et les jours fériés. Je ne reste jamais longtemps. Je les adore, mais je les apprécie mieux loin de moi .Une vague de déprime me submergea quand je raccrochai. Je rentrai chez moi ,mis la dinde à décongeler au frais et donnai à manger au chat. Le nettoyage scrupuleux du frigo que j'avais entrepris n'ayant aucune influence bénéfique sur mon humeur, je ne vois d'ailleurs pas ce que j'espérais de ce côté , je repris ma voiture et roulai vers les rives de Naka , Je ne vais pas très souvent dans ce coin-là. Si je veux courir il y a des endroits plus facilement accessibles, et les montagnes bleu ne sont pas très loin si je ressens le besoin de conduire un peu avant mon jogging. Mais parfois j'ai le besoin irrépressible d'espaces arides et désolés comme ceux du Reach, en particulier après la plupart de mes conversations avec ma mère .
Je garai la Golf et marchai un moment, le temps de m'assurer de manière à peu près fiable que j'étais totalement seule. Puis je me déshabillai, mis mes vêtement dans un petit sac à dos et e transformai. Les loups-garous mettent jusqu'à un quart d'heure à totalement changer de forme et le processus est très douloureux ,ce qui est bon à savoir. Les loups-garous ne sont déjà pas les plus aimables des animaux , mais quand ils viennent de se métamorphoser ,disons qu'il veut mieux ne pas les asticoter pendant un moment. La métamorphose des changeurs est instantanée et indolore enfin, la mienne en tout cas vue que je suis la seule changeuse que je connais. A un moment je suis humaine et la seconde d'après hop magique ! je suis un coyote. Je passe d'une forme à l'autre aussi facilement que d'une pièces à l'autre .
Je frottai ma truffe contre ma patte avant pour dissiper les derniers fourmillements du changement .Je mets toujours quelques secondes à m'habituer à marcher à quatre pattes au lieu de deux. Grâce à mes lectures ,je sais qu'en théorie les coyotes ont une vision très différente des humains, mais pour moi c'est à peu près la même chose quelle que soit ma forme. Mon ouïe s'améliore légèrement ainsi que mon odorat, mais déjà en tant qu'humaine j'ai des sens bien plus aiguisés que la moyenne.
Je ramassai le sac à dos rempli de mes vêtements et le dissimulai sous un buisson. Puis j'abandonnai mes dernières bribes d'humanité et pris mon essor vers le désert. Il me fallut chasser trois lapins et ravir un jeune couple en braquer sur la rivière en leur laissent apercevoir un éclair de ma jolie fourrure , pour que je finisse par me sentir infiniment mieux. Je ne suis pas obligée de me métamorphoser à chaque pleine lune, néanmoins si je passe trop de temps sur mes deux jambes, je deviens nerveuse et d'humeur inégale. Envahie d'une saine fatigue je repris forme humaine et me rhabillai puis prononçai mon habituelle prière avant de mettre le contact. Pour une fois le moteur démarra du premier coup. Je n'en suis jamais sûre, avec la Golf je conduis cette voiture parce qu'elle est économique ,pas pour ses qualités intrinsèques. Il ya du vrai dans l'adage qui dit que les voiture qui portent un nom de sport son toutes des guimbardes.
Ce dimanche-là, j'allai à l'église. Ma paroisse est si petite qu'elle partage son pasteur avec trois autres paroisses. C'est l'une de ces églises œcuméniques qui s'attachent tellement à ne condamner personne qu'elles ne réussissent jamais à rassembler une vraie congrégation. Les fidèles réguliers n'y sont donc pas nombreux et en général nous restons chacun dans notre coin .Etant dans la situation unique de savoir pertinemment à quoi ressemblerait le monde sans Dieu et ses églises pour nous protéger des pires manifestations du Mal, je suis une fervente pratiquante.
Ca n'a rien à voir avec les loups-garous. Ceux-ci sont dangereux si vous les laissez tranquilles. Ils ne sont pas plus maléfiques qu'un grizzly ou un grand requin blanc . Cependant il y a d'autres créatures ,de celles qui préfèrent l'obscurité ,qui sont bien pires et les vampire ne sont que la partie visible de l'iceberg. Ces créatures ont en général un talent extraordinaire pour cacher leur véritable nature aux yeux des humains, mais je ne suis pas humaine. Je les vois pour ce qu'ils sont et eux me voient pour ce que je suis. C'est aussi pour cela que je vais à la messe chaque semaine.
Ce dimanche-là , l'homme qui remplaçait notre pasteur absent pour maladie nous fit un sermon inspiré de l'Exode et plus particulièrement sur cette partie du livre 22 qui disait << Tu ne laisseras point vivre la sorcière >> étendant l'anathème à tous les faes. Il émanait de sa peau de tels miasmes de colère et de peur que je pouvais les sentir du banc où je m'étais installée. C'étaient les gens comme lui qui décourageaient le reste des êtres surnaturels de vive à la lumière du jour. presque vingt ans après que les faes inférieurs eurent été contraints au comming-out.
Il y a une trentaine d'années les Seigneurs Gris , ces puissent mages chargés de la destinée des Faes, se rendirent compte que les progrès de la science, en particulier en matière de médecine légale ,poseraient de plus en plus de problèmes dans les années à venir. Ils devinèrent que le temps de la Dissimulation touchait à sa fin et décidèrent d'accompagner le mouvement en s'assurant que la révélation de l'existence des feas se fasse en douceur plutôt que d'attendre d'être contraints de se montrer. Ils attendirent une occasion idéale pour cela.
Quand Killer B un milliardaire, ancien magnat de l'immobilier fut retrouvé près de ses rosiers une paire de cisailles enfoncée dans la gorge les soupçons se portèrent immédiatement sur son jardinier ,
Chôjûrô. Ce dernier un homme doux et affable travaillait depuis des années pour Killer B lui-même passionné de jardinage et couvert de médailles de concours d'horticulture. Comme de nombreux Américains je regardai le procès à la télévision. Le meurtre d'un des hommes les plus riches du pays qui se révélait en plus être marié à une actrice , garantissait une audience record. Le meurtre occupa la première page des journaux des semaines durant. Le monde entier put frissonner en entendant le témoignage de Meï Terumî en larmes racontant comment elle avait trouvé le cadavre de son mari étendu au pied de son rosier préféré que le meurtrier avait mis en pièces. Sa performance aurait mérité un oscar mais malgré tout elle ne put rivaliser avec la révélation qui lui succéda. Chôjûrô était défendu par une équipe d'avocats de haut vol qui avaient accepté très publiquement d'assurer sa défense de manière bénévole. Ils appelèrent leur client à la barre ,et s'arrangèrent pour que le procureur demande à Chôjûrô de saisir les cisailles qui avaient servi au crime.
VOUS LISEZ
L'appel de la Lune 🌕 (Tome 1 )
ParanormalHinata Hyuga n'est pas une fille ordinaire mécanicienne dans Konoha c'est une dure à cuire qui n'hésite pas à mettres les mains dans le cambouis et à sortir les griffes littéralement quand le danger frappe à sa porte , mais ce n'est pas tout s...