J'étais complètement tétanisée, avec ce flingue collé sur la tempe comment ne pas l'être?
-Je vais t'expliquer deux trois trucs que t'as pas trop l'air de comprendre, me susurra-t-il, je pense avoir été très patient et très tolérant avec toi mais toi tu te permet de me pointer un flingue sur la tête, à moi, je suis pas ton copain Victoria et là t'es entrain de me donner envie d'appuyer sur cette putain de gâchette.
Je déglutis difficilement et retient mes larmes, c'est vrai que j'ai clairement abusé.
Il range son pistolet dans sa poche et se rassoit sur son grand siège en cuir. Il croise ses mains et pose son menton dessus tout en me fixant intensément, son visage n'exprimant aucune émotions.
-T'as perdue ta langue? Pourtant y a quelques minutes t'avais l'air sûre de toi, reprend-t-il.
Je détourne mes yeux de son regard insistant évitant tout contact avec lui sachant que je l'ai vraiment mit en colère, j'essaye de me faire petite.
-Je crois t'avoir posé une question.
Je relève mon regard vers lui ne sachant pas quoi répondre. Il se relève soudainement et se dirige vers la fenêtre l'ouvre et coince un cigarette dans sa bouche.
-Je sais pas quoi faire de toi Victoria, t'en sais trop pour que je te laisses partir, dit-il en expirant de la fumée.
-Je sais strictement rien à part que tu as tué ces hommes, tentais-je.
-Non tu sais pas juste ça bordel, s'exclama-t-il, tu sais où James réside, où je bosse et en plus tu connais mon identité.
J'avais même pas percuté que je connaissait autant de choses sur lui, il a peut-être raison, mais qu'est-ce qu'il peut bien faire, à part me tuer bien évidemment. Je redoute le fait qu'il me tue, je suis rien pour lui et je ne lui ai rien rapporté à part des personnes en plus à tuer.
-Je te jure de ne rien dire à la police, je te le jure, tentais-je.
Il écrase sa cigarette dans un cendrier et se retourne vers moi en riant fortement , il s'avance dangereusement vers moi.
-Tu commences à me donner des migraines et j'ai vraiment envie de tirer une balle entre tes deux yeux.
Je préférais ne pas ouvrir ma bouche à risque de me faire tuer donc je baissais les yeux et respirais lentement, deux minutes plus tard il me lança un carton contenant plusieurs petit sachets remplis de poudre blanche.
-Vend moi ça.
Je relevais le tête vers lui et le regarda sans comprendre.
-Bosse pour moi ou je te bute.
-Tu sais très bien que je peux pas, j'ai un travaille, une vie stable je peux pas risquer de me faire attraper.
-J'en ai rien à foutre, quitte ton taff, je te payerai le double. C'est soit ça ou soit tu meurs.
Mes yeux se dirigèrent vers les petits sachets et je souffle en signe de résignation, c'est pas comme si j'avais le choix.
-Comment je suis censée vendre ça moi, l'interrogea-je.
-Dans chaque sachet y a 2 grammes de cocaïne, ça revient donc à 140€ le sachet, t'iras dans des boites de nuit pour vendre, vu que t'es une femme tu seras moins suspecte. Là il y a 20 sache j'attend donc que tu me ramènes 2800€ dans les trois jours qui arrivent, ni plus ni moins.
Je déglutis difficilement, comment je vais réussir à vendre tout ça en 3 jours moi. Sérieux j'ai tout sauf une tête de dealeuse.
-Okay, je peux partir?
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NO MORE
RomanceTout cela elle ne l'avait pas choisit. Comment peut-on être puni pour une chose non-voulue. Certes, c'était une mauvaise idée, mais la seule possible. Donc elle n'a pas réfléchie, tirer et s'enfuir avec ce camion était la seule issue. Dans la vie il...