Partie 57

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Salem aleykoum 🤍

Pdv de neyla :

En mettant ma main dans la veste j'y trouve la lettre

Moi : pourquoi tu l'a garder

Aymen : c'est pas ton problème

Moi : c'est ma lettre donc si c'est mon problème

Aymen : je voulais plus que tu la lise

Moi : ça c'est mon problème et c'est à moi de prendre cette décision pas à toi, personne t'a demander de te mêler et personne t'a demander d'agir comme si j'étais une gamine et de vouloir toujours me protéger comme si j'en avais besoin, j'ai besoin de personne encore moins un homme qui décide pour moi

Aymen : je voulais pas donner cette impression je veux juste pas qu'on te fasse du mal et arrête de me parler comme si j'étais ton p'ti neyla w'Allah j'rigole pas

Moi : ah ouais t'es bien marrant toi, tu veux pas qu'on me fasse du mal mais toi tu peux m'en faire. Je suis pas un jouet aymen

Aymen : ça j'le sais ma belle ( en me caressant la joue ) je joue plus depuis longtemps

Moi : comment ça ?

Aymen : rien laisse tomber

Pff
Je reprend la lettre et la met dans mon sac

Aymen : t'aime te faire du mal enfaite

Moi : peut être que ce mal me fait du bien

Il commence à serrer les point

Moi: énerve toi tant que tu veux ça va rien changer

Aymen: tu comprend pas et tu comprendra jamais
Il ma dit ça d'un regard noir

Mais en vrai je comprend pas pourquoi il s'énerve autant, ça le concerne pas pourtant

Moi : et vas-y arrête stp j'suis fatiguer en plus w'Allah

Il se calme et s'assoit à coter de moi

Il prend ma main mais ne parle pas

A ce moment là j'avais beaucoup de choses qui se bousculaient dans ma tête mais je pensais surtout à l'appel

Puis d'un coup je reçois un message

Aymen : c'est qui ?

Moi : je sais pas attend

Je prend mon tel

+33******: neyla c'est moi benti, on peux ce voir demain hichek ( s'il te plaît ) je t'attendrai vers ****

J'ai lâcher mon téléphone d'un coup, je serrais la main d'aymen

Aymen : quelqu'il y'a ? Neyla ??? Répond moi

Aucun mot sortais de ma bouche, j'en avais marre de vivre avec un fardeau, de me sentir seul et devoir tout affronter seul

Aymen : je suis là neyla parle moi

J'y arrivais pas j'aime pas me confier, pour moi c'est révéler une partie de sa faiblesse et s'attendre à ce que l'autre l'utilise contre toi
J'aimais pas cette sensation de paraître faible et impuissante

Aymen : neyla regarde moi

Je ne bougeais pas

Il prend ma tête

Aymen : je suis là parle moi

Moi : j'arrive pas

Il prend mon téléphone et lis le message. Puis il me regarde avec un air d'incompréhension

De la haine a l'amour Où les histoires vivent. Découvrez maintenant