Oikawa propose - force - à son colocataire, Akaashi, d'aller à la salle de sport avec lui.
Si au début Akaashi n'était pas très partant, il trouve rapidement une nouvelle motivation pour y aller.
Akaashi va désormais à la salle de sport pratiquement...
Il faut vraiment que j'arrête de poster aussi tard et que je dorme- Sorry j'ai pas pu m'empêcher de placer un peu de Kuroshou dans ce livre 😔
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-Je dis juste que la perfection et toi vous êtes comme deux droites parallèles qui ne vont jamais se croiser. Pourquoi tu commences à t'énerver quand j'énonce une vérité ? Il y a des choses qu'il faut accepter dans la vie, dit Daishou.
-J'accepte déjà ta stupidité, je trouve que c'est plus que du bénévolat à ce stade là. Et le pire c'est que je ne suis même pas payé pour ça, renchérit Kuroo.
-Pourtant je vaux de l'or.
-Ah ah ah tu ne vaux rien du tout ouais. À part l'argent du monopoly à la rigueur, mais ça, ça ne compte pas. Même ma PS4 a plus de valeur.
Akaashi et Oikawa les regardèrent se disputer pendant au moins dix bonnes minutes. La tension était toujours autant palpable et les deux rivaux n'avaient cessé de s'envoyer des piques depuis l'arrivée de Daishou. En soit, c'était une réaction tout à fait normal à laquelle Oikawa s'attendait. Mais les voir juste patiner et ne pas faire un premier pas lui donnait envie de se jeter par la fenêtre du septième étage. Tout en prenant bien son élan.
Non pas que l'envie de rapprocher d'un coup leur tête qui actuellement étaient très proches l'une de l'autre était tentant, mais presque. Et puis leur fierté était aussi grande que l'affection que portait Kageyama à sa brique de lait. Ou à l'affection que portait Tsukishima à sa collection de dinausore.
ÉNORME.
- Ah ! Ils en sont toujours à débattre ? Demanda Bokuto qui revenait avec les manettes pour pouvoir jouer.
- Ah parce que tu pensais sincèrement que ça allait s'arrêter un jour ? Dit Oikawa en levant un sourcil.
- Pas vraiment non. Mais je pensais au moins qu'au bout d'un moment ils n'auraient plus de salive.
- Ah ah ah c'est bien de rêver éveillé. Mais ces deux gamins à la tension sexuelle beaucoup trop évidente me donne envie de sauter en parachute sans parachute. Regarde moi ça, ça me rend fou de les voir se tourner autour sans rien faire. Ça me fait mal aux yeux, ma gorge est sèche, mes poings se serrent... l'envie de les taper avec une batte de baseball en fer est beaucoup trop tentante. Je te jure que je ne vais pas tenir.
- Camomille, camomille..., dit Akaashi en essayant de calmer son ami en plaçant la fameuse tisane sous ses yeux.
Oikawa prit la tasse en main avant de souffler légèrement dessus. De la fumée s'échappait d'en haut, signe que c'était encore chaud. Le châtain commença à la boire sans ressentir une once de brûlure sur ses lèvres, tellement sa frustration était à son paroxysme.
