Killer Love : Les Ailles Du Temps \\En Réécriture\\

Démunies

Charlie arriva rapidement chez Beni, qui était face à sa cuisine une poêle flambante dans ses mains.

En premier reflex l'androgyne attrapa un chiffon qui était proche d'elle puis le jeta sur la poêle
« Espèce d'idiot ! Hurla-t-elle sur les nerfs d'avoir dû partir de chez Elios en trombe alors qu'elle aimait revoir son ami, si j'avais pas était là ou Alice t'aurais brûlé ton appart' continua-t-elle d'un ton ferme et toujours en colère .
- Tu plaisantes ?! Fit sa jeune amie non loin du garçon encore apeuré, ça serait à moi d'être en colère ! Tu t'es barré je ne sais où tu m'as laissé alors que j'avais besoin de toi ! j'avais besoin que tu restes près de moi mais comme à chaque fois Mademoiselle me laisse comme ça sans réponses ! Fini part hurler Alice sans une pointe de remords , Charlie perdue et vexée fixa Alice les larmes aux yeux alors que Beni ne savait ou se mettre
- Bien . Alors habitue toi à cela . Je ne suis pas mademoiselle Alice incapable de me défendre de son foutu père alcoolique ou de juste avancé dans ma vie ! »
Charlie partie en claquant la porte du vieille appartement blessée des mots de sa jeune amie ses yeux bleus emplient de larmes tandis que le jeune homme-loup s'approcha pour tentait de la retenir en vain hélas .

Alice fixa la porte de bois de chêne peint de vert comme si l'androgyne allait réapparaître d'un moment à l'autre et s'excuser la serrant dans ses bras, mais, non la jeune fille aux yeux océans était bel et bien partie sans se retourner et comme si un rêve se brisait dans sa tête l'adolescente qui fixait la porte se laissa tomber sur ses genoux frêles dans un sanglot et une tristesse immense mélangé a un remords d'une envergure sans mot pour le décrire .
Beni s'approcha de Alice sans grande conviction, la voir si démunie le laissa sans voix, et le fait de voir Charlie dans une colère si noire aussi .

L'androgyne était partie dans la forêt ses yeux océans de leur lueur pleins de larmes, elle s'était laissée tomber au pied d'un vieux sapin, dans un sanglot elle hurla comme pour sortir un poids de son dos mais surtout la en l'occurrence de son cœur :
« Je fais ce que je peux !! Je fais ce que je peux... » répéta t'elle une nouvelle fois en chuchotant laissant tomber sa tête comme un poids mort sur ses genoux qui se tenaient contre sa poitrine presque inexistante étant plaqué part un binder .
Comme comprenant sa tristesse et sa douleur mentale un corbeau vint se poser doucement près d'elle, la jeune fille posa doucement la main sur son dos lui caressant ses plumes noires au reflet bleutées toujours en pleurant se répétant en boucle dans sa tête les mots de celle qu'elle appelait « amie » jusqu'à ce que le corbeau s'envole au bruit que le bois avait émit dû à un contact inconnu .

Charlie sécha ses larmes rapidement avec la manche de sa longue veste noire, avant de relevait la tête puis qu'une personne s'accroupisse face à elle
« Ben alors, mon androgyne romantique? Ou est l'éclat dans tes beaux yeux dans lequel je me suis noyés ses jours de pluie avant que mes lèvres rencontrent les tiennes ? C'était Elios qui essayait de réconfortés son androgyne romantique comme il l'aimait l'appelé .
- La lueur dans mes yeux s'est éteinte le jour ou le feu de m'a vie et de mes émotions s'est endormit. Fit la jeune adolescente d'un air triste en remettant sa tête vide d'émotions mais remplie de larmes contre ses genoux .
- C'est donc la fameuse Alice qui t'a détruit je me trompe, Charlie ? Fit Elios qui depuis longtemps n'avait pas appelé l'androgyne par son prénom ce qui l'a surprise la laissant relevée la tête d'une vitesse phénoménale plongeant dans les yeux jades du roux au bonnet lui faisant un sourire faible en essuyant une larme qui coulait sur la joue de son androgyne aux beaux yeux . Vient reste pas seul la, on rentre tu vas avoir besoin de compagnie cette nuit je le sent . » Poursuiva le roux de sa voix calme en tendant sa main à la personne en face de lui qui la pris doucement, en continuant de pleurait mais en esquissant un sourire faible en se relevant puis en serrant dans ses bras Elios ce qui le surpris le forçant à rester figer tandis que Charlie laissa echapé un faible « merci... ».