Jour 1 : Kiss and Make up

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Alors...
J'ai compris ce que vous vouliez dire par "souffrir" en fait.
Surtout quand on est procrastinatrice professionnelle (je sais même pas si ça se dit).
Donc ! La Soukoku Week 2020 consiste à publier chaque jour pendant une semaine (de huit jours) un OS sur un thème donné qui met bien évidemment en valeur la profonde relation qui unit Dazai et Chūya. Tout le mérite de l'organisation revient à la FluffSoukokuAgency (allez d'ailleurs jetez un œil à leurs fabuleuses histoires). Au passage, je ferai une liste de lecture consacrée à la week, pour ceux qui veulent~

Du coup, voici mon premier jour eheh.
J'ai prit le thème Kiss and Make up. Vous l'aviez pas remarqué hein ?
Bref, honnêtement, c'est pas le jour que je préfère (parmi ceux que j'ai écrit parce voilà quoi), ni le plus long, d'ailleurs. J'ai fait une correction... mais si vous voyez des fautes je- punissez moi.
Et je me rend compte je suis la première à publier je crois. J'attends même pas la FSA. Tanpis hein.
Allez, je vous retiens pas plus, bonne lecture ! :)

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23 heures 12.

Les étoiles parsemaient le ciel nocturne de Yokohama, mais peu de personnes arrivaient à les distinguer à cause de la pollution.
Aucune lumière ne subsistait, si ce n'étaient les multiples lampadaires éclairant les routes.
Même le port était plongé dans le noir.
C'était une nuit calme.

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Peu de boutiques restaient ouvertes à une heure pareille, à l'exception de celles servant à la restauration. Et encore, la plupart avaient fermé leurs portes depuis longtemps.
Les bars n'accueillaient plus personne, et, au contraire, renvoyaient même leurs clients qui n'avaient plus toute leur tête.

Heureusement pour lui, Chuuya était un habitué de celui où il se trouvait, et le patron était une vieille connaissance. Il savait donc qu'il ne serait pas mis à la porte, du moins pas tout de suite, pour quelques gouttes de trop. Enfin... quelques verres, plutôt.
Étant encore conscient de certains de ses actes, il ne s'inquiétait pas plus que ça pour la suite des événements, ni même pour son argent, qui diminuait à vue d'œil.
Il ne cessait donc d'interpeller le barman, pour remplir son verre, en mettant de côté le fait que sa vision devenait de plus en plus floue.
Voilà comment il profitait de ses jours de congés.
En ingurgitant des litres d'alcool jusqu'à ne plus tenir debout.
Mais au moins, cela lui convenait parfaitement, et c'était tout ce qui comptait.

Le rouquin était le seul être vivant présent dans la pièce, accompagné par un employé qui le regardait d'un mauvais œil. Ce dernier n'attendait qu'une chose : qu'il déguerpisse, et vite. Mais ces mots ne faisaient pas partie du vocabulaire de Chuuya.
L'habitué laissa son regard vagabonder dans chaque recoin, en marmonnant des choses incompréhensibles - et qui n'avaient sûrement aucun sens.
Peut-être que je devrais rentrer, pensa-t-il, mais la vue des diverses bouteilles de l'autre côté du comptoir lui indiquait le contraire. De toute façon, jamais je n'arriverai à atteindre les locaux, continua-t-il, mais à voix haute, cette fois-ci.

Dans son ivresse, le roux n'avait pas remarqué que quelqu'un s'était arrêté pour contempler la vitrine. Ou plutôt, ce qu'il y avait derrière.
Cet individu sembla hésiter quelques secondes, avant de pousser la porte d'entrée. L'employé, qui essuyait patiemment la vaisselle, lui indiqua bien gentiment qu'ils n'acceptaient plus de client pour la soirée, mais le nouveau venu n'était pas là pour boire un coup.

Soukoku Week 2020 - Bungo stray dogsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant