Chapitre 2

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Je reviens à la réalité quand je remarquai que l'avion avait atterri et que des personnes commençaient à sortir.
Je prend mes affaires et sortis de l'avions puis je réussis à passer la sécurité sans me faire remarquer grâce à un ami qui travail l'as bas. Arrive au parking où était garé ma voiture, une Aston Martin DB9 noir. Je met toute mes affaires ainsi que les armes que j'ai récoltés grâce à une connaissance dans le coffre et finis par monter dans la voiture direction l'entrepôt désinfecté que Mia m'a envoyer par message.

Je continuais à rouler pendant au moins trente minutes quand je remarquais enfin l'entrepôt désaffecté dont Mia m'avait parlé la veille. Je restais là à fixer cette porte avec la peur au ventre de le revoir lui et de vraiment me rendre compte que il n'y a plus Letty ni Jesse maintenant. Je regarde l'heure et je vis que j'étais drôlement en retard par rapport à l'heure où l'on devais tous se réunir.
Je décide de cacher ma caisse et de la garer derrière l'entrepôt et de sortir de celle-ci. Je continuais de marcher jusqu'à ce que j'entre dans le bâtiment. Je n'avais pas tord j'étais bien en retard et ils étaient déjà tous là réunis autour d'une table, certains dont je connaissais déjà comme Mia, Brian,Han,Tej, Tego et Rico ainsi que Dom tandis que d'autres dont je ne connais pas ou juste de nom. Je restais camouflé dans l'obscurité et les écoutais parler :

-La cible est Hernan Reyes: le baron de la drogue dans tout Rio. Il ne laisse jamais de trace écrite donc jamais épinglé, commença Brian.

-Pas d'écriture donc pas de compte bancaire,qui dit pas de compte bancaire dit planque pour le cash, dis-je en lâchant mon sac sur le sol et en m'avançant vers eux, ce qui les fait retourner un par un.

Je m'avance vers Mia qui étais à quelque pas de moi et l'a prend dans mes bras.

-t'es venue, j'ai cru que t'avais finis par refuser, me dit Mia

-j'abandonne pas la famille, lui remarquais-je en regardant Dom dans les yeux et assez fort pour qu'il entend, ce dernier a quant à lui l'air surpris et perturbé de ma venu, regrette-t-il?

Je me joint aux autres et me met entre Mia et Tej que j'ai aussi enlacé.

-Pour en revenir, c'est exact, dix pour être plus précis. Réparties dans toute la ville, confirma Brian.

-Et on va se les taper toutes, rajouta Dom.

-Les dix??! coupa Tej.

-Les dix, rajouta Dom.

-C'est quoi cette arnaque? Intervint Roman. C'est pour ça qu'on est venue sous les Tropiques. Histoire de braquer le "Big Boss" du coin. Je croyais qu'on était la pour du bisse. C'est un truc perso votre plan? C'est ça l'histoire? Les gars, je vous adore mais les plans perso, c'est un nid à merde. Ça sera sans moi, messieurs-dames.

Il se retourne et commence à partir jusqu'à ce que Dom continue de parler assez fort pour qu'il entende.

-La somme totale à ramasser est de 100 millions de dollars,rajouta Dom

-T'as dit quoi? 100 mill...100milli...C'est vrai que je me prends un peu la tête parfois, c'est con mais c'est juste qu'on se connaît pas t'inquiète, dit roman en revenant sur ses pas.

-Donc 100 millions de dollars et à l'arrivée, on coupe à part égale, continue Dom.

-11 millions par tête, ça m'branche, rajouta Tej.

-Je suis partant, rajouta Rico à son tour.

-11 millions, ça en fait de la gonzesse, rigola Roman.

-Tu ne casses pas deux fois de suite les caisses de même client, nous dit Gisèle en nous ramenant à la réalité.

-Ouais. A peine, tu auras fait une adresse, ça sera l'affolement générale pour protéger le reste, acquiesça Han.

-C'est l'idée, conclu Dom avec un sourire.

-je vois que les choses changes pas ici, dis-je en fixant Dom.

-on aura besoin d'armes et de matériels, continua Tej

-pour les armes j'ai tout ce qu'il nous faut, rajoutais-je en allant chercher mon sac pour le déposer sur la table.

-comment t'a eu toutes ses armes, me demande Dom surpris en regardant tout le contenu.

-Hector nous devait toujours un service pour la dernière fois.

Vous vous demandez sûrement quel service. Moi et Dom l'avons sauver quand les flics le poursuivaient après une course, nous l'avons donc aider en conduisant les flics vers nous pour enfin les doubler.

-super, maintenant qu'on a les armes on ira chercher ce qu'il nous faut plus tard. Demain, on commence à mettre le plan en exécution. Vous pouvez faire ce que vous voulez sauf vous faire choper par les flics et éviter de vous coucher trop tard, demain risque d'être une long journée, nous informe Dom avant que tout le monde se disperse.

Il ne reste plus que Dom et moi autour de cette table. Refusant d'avoir une discussion et d'être confronter a lui maintenant je préfère partir à la cuisine me préparer un sandwich.
Tandis que je préparais mon sandwich sur le plan de travail, je sens deux mains se poser sur mes hanches et sa respiration sur mon cou qui me fait frissonner. Je n'ai pas besoin de me retourner que je sais déjà à son parfum que c'est lui.

-tu compte m'ignorer ? Me dit Dom à l'oreille

Bon et bien on va avoir cette confrontation qui est en vérité inévitable.

-je sais pas, tu compte m'abandonner encore, le piquais-je avec froideur et sans un regard

Il souffle et s'éloigne pour s'adosser contre le mur d'en face. Je me retourne alors pour être en face de lui et croque mon sandwich en levant un sourcil. Il passe une main sur sa nuque signe qu'il est gêner ou troubler et finit par me regarder droit dans les yeux.

-j'suis désoler Kay, je...

-nan, lui coupais-je ! T'a perdu le droit de m'appeler comme ça le jour ou tu m'a lâcher dans cet hôtel avec ces putains de billet sur la table. T'a vraiment cru que ça allait changer quelque chose ! T'a vraiment cru que j'allais être heureuse avec ce foutu fric ! T'es qu'un lâche Dom ! Lui balançais- je en m'avançant pas à pas vers lui jusqu'à lui planter mon doigt sur son torse pour intensifier chaque phrase.

Il ne prononce aucun mots, sûrement troubler encore par les miens. Il détourne la tête quelques secondes puis finis par me regarder avec des yeux que je connais trop bien, les mêmes yeux qu'il avait quand il regrettait quelque chose. Une larme coule malgré moi sur ma joue que je m'empresse d'effacer comme pour me convaincre qu'il n'a rien vu. Je décide alors de quitter cette pièce devenu tout à coup charger de tensions et de me réfugier dans ma chambre.

Kayla Ortiz Où les histoires vivent. Découvrez maintenant