150871230th RE: incarnagramm

Prologue

« Tu devrais déjà être contente que je te vois encore comme une humaine ! J'aurais très bien pu te voir comme ma chienne ! Oh, mais attends... c'est une idée originale ça ! On devrait peut-être l'expérimenter ! Bien... j'ai déjà un procédé en tête. Bon, ce sera tout pour aujourd'hui. Tu peux maintenant te rhabiller. »

L'homme me jeta un dernier coup d'œil avant de repartir en laissant la porte légèrement ouverte de sorte à aérer un peu cette pièce sombre et moisie. L'odeur des actes immoraux envahissaient cette pièce éclairée à la lumière de bougies. Les murs étaient en pierres, des chaînes étaient fixées sur ces mur, dont l'autre extrémité reliait des menottes.

« Han... han... »

La douleur persistait au niveau des traces de fouets et des traces de brûlures dû à la cire de bougie. Mais les bleus de la semaine dernière me faisaient toujours aussi mal, ainsi que les coupures où il a versé de l'eau salé.

« Quel enfoiré... »

Aujourd'hui, le "thème" était "retour au temps anciens". D'où le fait que le genre de torture qu'il m'infligeait était du genre un peu "vieillot". Ce n'était pas nouveau, mais ce n'est pas pour autant que les tortures qu'il m'infligera seront moins douleureux.

Je me leva, je pris mes vêtements, et je sortis de cette immonde pièce et me dirigeai vers la salle de bain. Je ne pouvais pas me rhabiller sans avoir pris au moins un bain et laver mes vêtements. Ça puait, de par tout. C'était insupportable et ça me faisait remonter de mauvais souvenirs.

« J'ai vraiment pas envie tomber enceinte de ce type, ni même devenir sa chienne... »

Mais c'était inévitable, bien que c'est un enfoiré, c'est aussi un homme de parole. Donc tout ce qu'il dit, il le réalisera. Mais j'espère juste qu'il ne me traite pas trop mal. Déjà que j'ai qu'il me viole et me torture à sa guise, je n'ose pas imaginer la suite des événements.

« 'tain, la cire ne s'enlève pas... »

C'est peut-être mal placé, mais cette situation me rappelait mon enfance durant ma première vie où durant le cours d'art plastique, je me suis brûlé avec un pistolet à colle. Pour retirer la colle, j'ai dû m'arracher ma peau, et je ne veux pas retenter l'expérience. Mais on dirait que j'ai pas trop le choix.

Je frottai alors fort avec une brosse, là où la cire est restée collée à ma peau. Mes muscles me faisaient mal, j'avais des courbatures partout, j'étais épuisée et je peinais à rester debout et consciente. J'étais fatiguée et j'avais mal partout.

Finalement j'ai pu tenir bon et j'ai pu finir de nettoyer mon corps et mes vêtements. Il était "à la pleine lune", soit minuit en heure "Terrien". Ici, la configuration stellaire est "un peu spéciale", la lune et le soleil peuvent servir de montre. Mais je n'ai pas trop le temps d'y réfléchir.

Enfin, je retrouvai mon lit, l'endroit le plus merveilleux au monde. Aussitôt que je plongeais dans mon lit, j'enfilais de suite ma couverture et je tombai directement dans les pommes. Je ne dormais pas, je m'évanouissais. Au réveil, c'est la même routine :

- Je me lève tôt pour lui préparer son petit-déjeuner.

- Je le réveille et je fais un peu le ménage pendant qu'il mange.

- Pendant qu'il voit ses clients, je me tiens à côté, sans un bruit. Je n'étais rien plus qu'un objet de déco.

- Une fois que l'escroquerie, enfin, " l'entretien ", est terminée, je débarrasse la table, réconforte le client et lui mets le " coup de grâce " en lui faisant signer le contrat. Mon rôle s'achève ainsi.