Souvent à eux je songe,
Quand le poids de la vie me ronge,
J'aimerai tellement tout recommencer,
Et pouvoir dans mes bras les serrer.Finalement je ne les ai pas connus,
Et cela restera ma plus grande déconvenue.
J'aimerai tellement avoir une famille.
Parce qu'ici sans ça, tout est gris...Je ne comprends pas ce destin qui m'enivre,
Cette souffrance en moi, ce mal de vivre.
Je ne sais pas quelle est la bonne voie,
Et je pars en vrille bien malgré moi.Alors je lutte contre ma colère,
A doux coup de cutter.
Le sang doucement s'écoule,
Et ma haine en la vie s'écroule.Je me fais du mal pour ne pas vous en faire,
Je m'ouvre pour rester sur cette terre.
Au fils du temps mon cur rouille,
Sous les larmes qui constamment le mouille.Peu importe ma douleur, le fait que j'ai souffert,
Vous fermez les yeux et continuez à vous taire.
Vous vous souciez de moi devant le juge, devant la foule,
Mais en coulisse vous vous fichez bien que je coule.Prise dans cette spirale quelque peu éphémère,
Vous devez me protéger mais vous êtes celle qui me lacère.
A 18ans vous me livrerez au vent et à la houle,
Et je m'envolerai seule comme une feuille soule.Mon tord c'est d'être née de parents camés, alcoolique,
En voilà une vie qui se présageait pathétique...
Comme d'autre j'ai été placée à quelques mois,
C'est vous éducatrice de l'ase qui deviez veiller sur moi.Mais je ne suis pas née sous une bonne étoile,
Et avec vous ma vie ne sera jamais normale.
J'ai connu les foyers et les familles d'accueil,
Ces endroits ou même entouré on se sent seul.Vous m'avez dit tellement de fois que la vie est belle,
Mais que reste t'il quand le meilleur est le sommeil.
Vous vous faites croire que c'est la crise d'adolescence.
Mais c'est votre non implication qui en est l'insolence.Alors je lutte contre ma colère,
A doux coup de cutter.
Le sang doucement s'écoule,
Et ma haine en la vie s'écroule.Je me fais du mal pour ne pas vous en faire,
Je m'ouvre pour rester sur cette terre.
Au fils du temps mon cur rouille,
Sous les larmes qui constamment le mouille.Peu importe ma douleur le fait que j'ai souffert,
Vous fermez les yeux et continuez à vous taire.
Vous vous souciez de moi devant le juge, devant la foule,
Mais en coulisse vous vous fichez que je coule.Prise dans cette spirale quelque peu éphémère,
Vous devez me protéger mais vous êtes celle qui me lacère.
A 18ans vous me livrerez au vent et à la houle,
C'est seule que je m'envolerai comme une feuille soule.J'ai 16ans et votre incompétence m'aura détruite.
Parce que faire la pute voilà à quoi j'ai été réduite.
J'ai fait confiance à des personne qui m'ont prostitué,
Pendant des jours et des nuits j'ai été violentée.Les professionnels avaient signalé le danger de mes absences,
Mais à ces appels madame, vous n'avez n'avez eu de réponses que le silence.
Vous êtes mandatée pour me protéger,
Mais même devant ce drame, encore vous m'ignorez.Comment voulez-vous que je m'en sorte,
Alors qu'en sachant que j'ai été abusé vous faite la morte ?
Depuis petite je souffre sans le laisser paraitre,
Depuis petite c'est en folle qu'on me traite.On vous appelle l'aide sociale à l'enfance,
Mais vous faite de moi une adulte en errance.Alors je lutte contre ma colère,
A doux coup de cutter.
Le sang doucement s'écoule,
Et ma haine en la vie s'écroule.Je me fais du mal pour ne pas vous en faire,
Je m'ouvre pour rester sur cette terre.
Au fils du temps mon cur rouille,
Sous les larmes qui constamment le mouille.Peu importe ma douleur le fait que j'ai souffert,
Vous fermez les yeux et continuez à vous taire...
Vous vous souciez de moi devant le juge, devant la foule,
Mais en coulisse vous vous fichez bien que je coule.Prise dans cette spirale quelque peu éphémère,
Vous devez me protéger mais vous êtes de ceux qui me lacèrent.
Dans deux ans, sur le trottoir on me blackboule,
J'aurai que 3 valises et en moi cette boule.Dans deux ans sur le trottoir on me blackboule,
Y'aura mes 3 valises, moi et ma trouille...