Au fin fond de mon monde je continue à vivre. Je m'appelle Inouwé. J'habite avec ma mère et mon père dans un lieu reculé loin de la pollution, des villes et des voisins bruyants. Il n'y a presque aucunes maisons sur des kilomètres autour de chez nous. C'est simpa car on a tous les champs autour de la maison rien que pour nous deux Maëlle et moi. En été on pêche au bord de l'étang du champ d'en bat et l'hiver on déferle sur nos luges le long des grandes pentes des terrains alentours. Plus loin il y a une petite forêt. Une Châtaigneraie plutôt, où en automne les champignons se cachent sous les vieux chênes et s'entèrent lorsque l'on vient à marcher sur une brindille craquante de cette immense litière orange. Dernier pilier de couleurs en cette magnifique saison. J'observe cette ancien paysage auquel je n'ai plus accès car je ne vais plus à l'école. Mère me l'a défendu. Elle dit que je suis contagieuse, que je suis tombée malade. Je doit rester à la maison et ne plus croiser personne. Pas même ma propre famille et ma seule soeur. Notre maison est grande et est scindée en deux bâtiments. Un principal et une petite grange charmante, bien réaménager afin de nous accueillir si jamais il y aurai un soucis. Maman dit que la maladie fais rage dans tout le pays en se moment et que l'on ne doit pas la transmettre. Mais je ne ressent rien. Aucunes différences. Aucune fièvre. Aucunes gênes. Je ne ressent que la solitude a devoir rester seule dans cette grange. J'ai tout pour mon bon vivre. Un cuisinière, une télévision, des armoires, deux chambres dont la plus grande est la mienne étant seule. Il y a quelque jouets parterre, que m'envoie Maëlle lorsqu' elle s'ennuie de m'observer, triste, par la petite fenêtre très haute placée au dessus de la cuisinière. Même en grimpant sur le plans de travail je n'arriverai jamais a l'atteindre sans aide. Ainsi je ne risque de contaminer personne. Vue mon jeune âge je passe énormément de temps avec mes peluches sur le canapé à regarder des films, des animées. A cacher des objets, à cuisiner, à faire de la peinture voire à dessiner. Oui j'ai un amour naissant avec le dessin. Ça m'aide à oublier cette sensation. Cette sensation que l'on me regarde sans arrêt. Depuis que mes parents mon enfermé pour nous protéger je me sent vulnairable, observer jusque dans les WC. Je comprend mieux ce que ressent Joshua, l'amster de mon père qui loge dans sont bureau au fond d'un couloir plein de lustres blancs. De vue il mène une belle vie mais plus je passe de temps dans cette grange plus je me sent comme Joshua. Au yeux de l'homme je suis protéger, or d'atteinte et nourri puis blanchis sous les soin de personnes qui m'aime. Mais l'amster lui, ressent une peur. Il est seul, il ne parle pas l'homme, il ne comprend pas l'homme, il n'est pas la manufacture de l'homme. Il est naturel et vivant. Et il veux tout comme moi fuire tous ces regard qui le fixes. Tous ces regard qu'il ne comprend pas, et même lorsque personne ne le fixe, derrière sa cage dorée, il se cache dans ses copos voire dans sa toute petite et ridicule demeure qu'est un morceau de plastique peint. Je suis debout devant le couloir reliant ma chambre à la grande salle de cette maisonnette qui me sert de prison. Il est tout blanc et sa peau est lisse dure et froide. Mes pieds contre le carrelage deviennent froids. Et tandis que ce couloir dort paisiblement. Je ne pût m'empêcher d'imaginer son coeur qui autrefois m'éclairé sans arrêt. Il diffusait une douce lumière et sans demander, il m'aidait à traverser son dos autrefois doux. Mais se coeur ne bat plus, il est vide, bientôt il n'existera plus et il sera remplacé par une ampoule toute neuve. Mais pour le moment ce couloir même en tapant de mon point sur l'interupteur ne me fait penser à rien de plus qu'un cadavre. Je le revois aussi dans le reflet des vitres, en face du miroir, dans le noir profond de ma télévision et enfin dans mes cauchemard. Je le transmet sans m'en rendre compte sur beaucoup de mes dessin a l'époque éclatant de bonheur et de couleur. Aujourd'hui les couleurs sont le rouge et le noir. Ce corps démunie de chaleur, d'amour et de vie que je perçois partout où je me situe. C'est le mien. Comme si ça me traquai, comme si je mourrai, comme si c'était mon seul destin et je suis consciente de mourrir un jour mais pourquoi la mort m'envoie t'elle depuis les tréfonds de la terre tout ces messages. A croire qu'elle arrive bientôt. Qu'elle est inviter dans ma prison de blanc a l'allure d'une maison afin de me saigner comme le ferai un bon musulman a un jeune agneau durant leur fête. La peur que je n'ai jamais connu du haut de mes 12 ans m'empli. Et comme l'aurai fais Joshua en voyant quelqu'un entrée dans le bureau de papa. Je partit me cacher dans ma chambre claquant la porte dans mon hélan. Le coeur frappant contre ces os qui l'enferme et l'ettoufe contre les poumon a ce moment, non fonctionels.
La lumière dans le couloir clignote et la voilà revenu. Le calme revient. Non pas le calme d'un sommeil éternel mais celui d'une sieste au soleil comprenant les chants d'oiseaux et toute formes de bruits divers. Moi je suis sur mon lit fixant la porte de bois brute comme si j'attandai la venu d'un être qui tourmenterai toute mon existante en un clic. Le temps s'arrête mais là journée est tout de même fini. Je m'allonge dans mon lit les yeux grands ouverts. La peur comme unique repas. La peur me paralyse. Se cadavre me hante et j'ai peur de m'endormir sans savoir quand me réveiller. Je fini par m'endormir pris de cour par le train imaginaire du sommeil profond. Je n'avais aucune échappatoire. L'on dit que tout le monde rêve mais je ne suis pas sûre que ce sois vrai. Moi lorsque je dort je suis comme morte, inerte dans le noir et j'ai froid. Froid de quoi donc ? De ma solitude plus présente de jour en jour. J'ai remarquer en me levant se matin qu'il n'y avait plus personne. Il y avais un aucun bruit nulle part, ni oiseau, ni chauffage d'où l'eau fuit, ni bruit du clicotant de la lumière du couloir. Le temps semble continuer mais continuer en silence. Un silence que je connais pourtant mais celui ci m'effraie d'une certaine manière. C'est le matin et le seul bruit qui fut apparition fut celui qui m'emmena devant le frigo pour entamer enfin mon petit déjeuné plus ou moins convenable. En ouvrant le figidaire, je vu bien que la nourriture venais à manquer et se fut un moment de sourire car cela signifier que mère viendrait m'en apporter et que je pourrai de nouveau la voir de mes grands yeux qui je l'imagine seront scintillant et d'où couleront des perles chaudes d'un soulagement profond. Tous les matins, Maëlle venais toquer trois fois à la petite fenêtre du haut durant mon déjeuner afin de me rassurer et de me souhaiter le bonjour. Alors je l'attendais avec joie chaque matins et chaque repas encore. C'était comme notre petit rituel entre soeur afin de garder notre lien fraternel.
Mais deux heures passèrent et toujours pas une seule ''toc'' venant de la fenêtre au dessus de la cuisine , haute placée. Je me mis alors à mes activités en commençant par le dessin. M'instalant sur le plans de travail de la cuisine, assise tranquillement sur un tabouret blanc avec un petit coussin de cuir sûrement sinthetique d'ailleurs. L'emplacement parfais pour ne pas la rater son éventuelle venue. Oui, tout semblait m'avertir qu'elle ne viendrai pas aujourd'hui, pour la première fois. La pluie se mis à tomber violemment. Si elle pensait venir plus tard, il était maintenant certain que cela serai impossible. Des tas de questions me passèrent à l'esprit. Mais au fond je ne m'inquiétais pas, car même courte sur patte elle était la plus rapide de nous deux à la course et j'étais certaine que jamais l'on ne pourrai la battre même adulte. En réalité cette idée avais émergée dans mon esprit afin de me rassurer. Afin de me dire que même après tous ce que nous avons traversé elle et moi, elle resterai à mes cotés et ne s'enfuira jamais aux cieux sans moi. Car dire qu'elle voulait nous laisser serai ment ou, du moins, quelque chose me disais que je ne le saurai jamais alors je me suis mise à envisager. Si cette idée pourtant lugubre est capable de traversé l'esprit de n'importe quelle être vivant alors elle aussi a bien dit y penser, non ? Il va de sois que moi oui mais en même temps se fut ds temps terribles, des souvenir atroces et des cicatrices pour nos âmes. Tandis que je pensais à ma vie passait et que je m'enfoncais dans les tréfonds de mes pires souvenirs.Mon tabouret se mis à palpiter. Au début je ne le sentais pas, à peine et enfin il se mis a véritablement trembler. De plus en plus vite, de plus en plus fort. T'en bien que l'un des quatre pied en métal fini par glisser sur le carrelage laissant s'échapper son tampon de coton et tandis qu'il était attiré par le sol je le suivi. Prise de peur dans cette chute mon réflexe fut un des pire comme le meilleur, fut d' interposer mon coude entre mon front blanc et humide et le carrelage immaculé et certainement très solide.